^{Adaptation in French of The Story of My Life so Far - Part 29}

Ceci est l'histoire de ma vie jusqu’à ce jour.
A lire avant: Histoire Courte de ma Famille en France

L'histoire commence ici.
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A bord de la "Jeanne d'Arc"

La Jeane d'Arc
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Sur la Jeanne d'Arc, nous étions aussi regroupés en «postes», bien sûr beaucoup plus petits que ceux de l'École Navale. Dans chaque poste, il y avait douze lits, quatre groupes de trois lits superposés, une grande table avec douze chaises et douze placards individuels, c'est tout. J'étais dans le Poste 21, avec différents membres de la promotion.

Nous n'étions plus des «élèves-officiers», mais des «officiers-élèves».

Avec nous sur la Jeanne d'Arc, il y avait d'autres "officiers-élèves": les "commissaires" et les "EMF".

Les "Commissaires de la Marine" étaient des officiers d'un corps qui organisait et coordonnait le soutien logistique des forces maritimes dans les domaines suivants: pièces de rechange, carburant pour la navigation, habillement, approvisionnement alimentaire, etc. Beaucoup d'entre eux ont été embarqués sur de grands navires. Ces commissaires-élèves qui étaient avec nous sur la Jeanne d'Arc étaient des diplômés universitaires qui avaient passé une année dans une école spéciale à Toulon. Notre premier contact avec eux a été sur la Jeanne d'Arc.

L'École Militaire de la Flotte (EMF) avait été créée récemment et la première promotion avait commencé l'année précédente à l'École Navale. Ils avaient été recrutés parmi les officiers mariniers de la Marine par concours. Nous les connaissions déjà puisqu'ils avaient passé un an avec nous à l'École Navale. Certains d'entre eux avaient plus de 15 ans de plus que moi, qui étais presque le plus jeune de la promotion.

Sur la Jeanne d'Arc, il y avait un carré pour les officiers-élèves avec un bar, où nous pouvions nous détendre et boire du cafés, du vin et des liqueurs fortes. C'est une tradition dans la marine française que les officiers et les officiers mariniers puissent boire à bord des navires, même en mer.

Départ pour Dakar, Sénégal

Nous avons quitté Brest le 27 octobre pour Dakar, au Sénégal, sur la côte ouest de l'Afrique.
Si je me souviens bien, il nous a fallu neuf jours de Brest à Dakar. Cela donne une vitesse moyenne d'environ 12 nœuds (moins de 23 km/h). Pour un navire qui pouvait facilement et économiquement aller jusqu'à 20 nœuds, ce n'est pas une grande vitesse. Mais le but n'était pas d'aller aussi vite que possible, mais de nous instruire sur les différentes activités que nous devrons effectuer en mer lorsque nous serons officiers de marine.

Entre Brest et Dakar, le jour de mon 21^ème anniversaire, j'ai cessé d'être mineur. La seule différence pour moi était que j'allais pouvoir voter. Deux ans plus tôt, lorsque j'ai commencé l'École Navale, mes parents avaient demandé au tribunal de m'accorder une «émancipation» civile: j'étais déjà capable de faire tous les actes civils qui exigeaient normalement la majorité légale. Aujourd'hui, l'âge de la majorité légale en France n'est plus de 21 ans, mais de 18 ans.

Dakar a été mon premier contact avec l'Afrique. Au cours de ma vie, je ferai plusieurs autres visites sur ce continent, y compris au moins une autre visite à Dakar.

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Lors de notre séjour à Dakar, avec quelques collègues, nous avions loué une voiture et nous sommes allés visiter un village de pêcheurs dont on nous avait dit qu'il était pittoresque. La route juste avant l’arrivée au village avait un virage à gauche, aussi n'avons nous pas pu voir le village avant ce virage.

Dès notre arrivée, notre voiture a été entourée par une dizaine de jeunes garçons de 8 à 12 ans qui parlaient tous en même temps.
Le premier que nous avons entendu distinctement dit:

• Pour la pirogue, c'est Augustin!

Ces jeunes garçons travaillaient pour leurs frères aînés qui possédaient des pirogues que nous pouvions louer avec eux comme "piroguiers". Donc, nous avons loué plusieurs de ces pirogues, et je suis sûr que l'un de ces piroguiers était Augustin.

Presque 50 ans plus tard, je peux encore voir notre voiture entourée par les jeunes garçons et entendre "Pour la pirogue, c'est Augustin!".

Rio de Janeiro, Brésil

Nous avons quitté Dakar pour traverser l'Atlantique et nous rendre à Rio de Janeiro, au Brésil, où nous sommes arrivés le 29 novembre.

Quand nous arrivions dans un nouveau port, à des fins d'instruction, certains d'entre nous devaient restés dans la salle des machines pour voir ce que les mécaniciens faisaient quand ils arrêtent la machine à vapeur. Parce que la baie de Rio est si spectaculaire à en arrivant, il avait été décidé qu'aucun d'entre nous ne serait dans la salle des machines et que nous verrions tous le spectacle depuis le pont du navire.

Cependant, quand nous sommes arrivés, il y avait un brouillard à couper au couteauet on ne voyait pas à plus de 500 mètres. Dommage pour le spectacle. Le lendemain, la situation était la même: pas de visibilité.

Enfin, le troisième jour, au moment du réveil, nous avons entendu sur la diffusion générale:

• Communication: il fait beau, on aperçoit le Christ du Corcovado.

Et en effet, nous pouvions maintenant voir la célèbre statue géante du Christ Rédempteur sur la montagne du Corcovado, ainsi que la célèbre montagne du Pain de Sucre.

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Bien sûr, nous sommes allés sur les célèbres plages de Copacabana et d'Ipanema.

Puis nous sommes partis vers le sud en direction de Montevideo, la capitale de l'Uruguay.

La suite Épisode 30

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Résumé
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