Comme un début de changement grâce à la nourriture FR

Bonjour Steemers, 

Today, the post will only be written in French. My English is not sufficiently developed to be able to translate a text of this grammatical complexity. Pickoum will translate this post later

Aujourd'hui, le post sera uniquement écrit en français. Mon anglais n'étant pas assez développé pour pouvoir traduire un texte de cette complexité grammaticale. @pickoum traduira ce post dans quelques temps.

 Je souhaite partager avec vous ma conception du bien-être intérieur.

J'’ai commencé cette nouvelle "philosophie de vie" il y a peu (+- 1 an), c'’est pourquoi je m’'excuse d’'avance si je ne suis pas complète mais tout cela est encore nouveau pour moi. Cela n’'empêche que j’'avais très envie de partager avec vous ce qui fait mon bonheur au quotidien.Cette nouvelle façon d'’appréhender la vie est venue suite à la décision de modifier ma façon de manger. J’espère que mon histoire trouvera écho en vous et qu’'elle vous permettra également d’'améliorer votre quotidien.

Suite à une mauvaise période dans ma vie, j’'avais pris +- 15 kg. Pour moi qui avais toujours été mince, ce n’était pas tous les jours facile de vivre dans "ce corps", ce n’est pas pour autant que cela me rendait triste. Je dois avouer qu’'avant cette « nouvelle philosophie de vie », j’ai commencé 3 ou 4 fois un régime le lundi pour le finir … le vendredi (si je tenais jusqu’'au dimanche c'’était un exploit !). Comme beaucoup d'’entre nous, je n'’arrivais pas à réduire mes quantités de nourriture. Je suis bien trop épicurienne pour m'en priver. Aujourd'’hui, je sais que je n'’étais tout simplement pas prête pour ces régimes mais surtout que je ne m'’y prenais pas de la bonne manière. 

Le premier déclic

Navetteuse quotidienne et sale habitude d'’être en retard, il m’arrive régulièrement de courir après mon train, au sens propre ! Un jour, après avoir changé de quai (= 2 volées d’escaliers + 25 m de course en ligne droite) pour prendre ma correspondance, en courant puisque le premier train avait du retard. Je suis montée dans le train totalement essoufflée : jambes en coton, poumons qui soufflaient (je ne fume pas), et mon cœoeur battait à du 200 km/h … il m'’a fallu presque 10 minutes pour retrouver mon calme. Étant ancienne coureuse, ça fait du mal à l’'égo ! Ce jour-là, j’'ai su qu'’il fallait que je fasse quelque chose pour mon bien-être physique mais surtout mental. Sachant également que les régimes n’'avaient pas fonctionné, je cherchais donc une autre solution. Je voulais une solution où je n'aurai pas à me priver de cette nourriture, je voulais continuer à manger de tout. De plus, je savais que je ne tiendrai pas sur le long terme si je devais peser mes quantités. La première solution fut de me dire qu'’il fallait que je reprenne le sport, cela me permettrait de continuer de manger autant que je voulais tout en me déculpabilisant. Je savais pourtant que cette solution n'’était pas possible sur le long terme (le sport intensif m’étant déconseillé par les médecins) mais elle me permettrait de « réfléchir à mon aise ». Sans le savoir, je mettais à exécution ma future philosophie de vie puisque j’'ai décidé de garder cette envie dans un coin de ma tête et « d'’attendre » de trouver la réponse qui me convienne. 

Le VRAI déclic

J'’étais en vacances lorsque la solution est venue à moi. Je venais de commencer mon séjour, mon papa avait cuisiné des pâtes bolognaise (j’adoooore les pâtes bolo !). Je me souviens lui avoir dit « oh, j’ai trop mangé mais c’est trop bon ! » et d'’avoir continué à manger. Lorsque j’'ai formulé cette phrase, il restait +- la moitié de mon assiette, et quand j'’ai terminé de manger elle était vide ! Et là, le déclic dont j’avais besoin est apparu. Plusieurs choses se sont bousculées dans ma tête quand j’'ai réalisé tout ce que j’'avais ingurgité sans avoir vraiment faim :* Oh ! Mais regardes tout ce que tu as mangé alors que tu avais déjà TROP mangé.

* Mais pourquoi tu as mangé tout ça alors que tu n’aimes pas avoir le ventre ballonné et que tu avais déjà TROP mangé ?! « Pour finir mon assiette comme on m’a toujours dit quand j’étais petite. » Je me suis rendue compte que le conditionnement reçu étant enfant (« il faut finir son assiette ») me rendait malade : je grossissais et j'’avais le ventre ballonné, sensation que je déteste par-dessus tout.

* Je ne meure pas de faim et je sais que j’'aurai à manger demain sur ma table. Dès lors, pourquoi m’'obliger à manger toute mon assiette aujourd’'hui ? J’ai la chance de vivre dans un pays occidental ayant accès à la nourriture comme bon nous semble et je n'’en profite pas comme il le faudrait ! Pire, je participe à la société de consommation (que je dénonce tant) en mangeant + que nécessaire. 

Suite à ces réflexions, j’'ai commencé ma nouvelle façon de manger immédiatement. Comment m'est venue cette idée ? Sincèrement, je n'en ai aucune idée, très certainement une suite d'idées qui m'ont menées à la solution finale : j'’ai décidé d’'écouter mon corps. Je pourrais résumer tout cet article avec cette petite phrase, ma nouvelle philosophie de vie se résume avec cette petite phrase : "écouter son corps". Et ma nouvelle vie a commencé.

 …La phase de changement

La motivation est clairement la clé de ma réussite, sans elle je n’'aurais pas réussi à m'’écouter parce que : … J’'aime manger ! Comme dans tout changement, le début n’'a pas été facile j’'ai du faire un effort conscient, cette phase a duré moins d’'un mois. A chaque bouchée je me posais la question « As-tu encore faim ou c’'est de la gourmandise ? » « Comment est ton ventre ? Plein ? Vide ? ». Ces questions je me les posées entre chaque bouchée. Je sais que cela peut paraître contraignant, mais ce n’'est que pour un temps. Et il faut bien un peu d'’effort dans un changement sinon ce serait trop facile ;-) Si la réponse à cette question (qu’'il m’arrive encore de me poser régulièrement) est « oui j’'ai encore faim » >> je mange ! Si la réponse à cette question est « c’'est de la gourmandise » >> je me laisse 2 options. Soit je repose la fourchette immédiatement. Soit, s'’il s’agit d'’un plat que j'’aime beaucoup ET que je n'’ai pas l'’occasion de manger souvent, dans ce cas je m'’octroie 3 bouchées après m’être dit que j’'avais assez mangé. Lorsque j'’ai envie de grignoter, je me pose encore la même question « As-tu faim ou est-ce de la gourmandise ? » Si c’était de la gourmandise, je me rappelais que j'’essayais d’'écouter mon corps. Si malgré tout l'’envie était trop forte, je buvais du café, du thé ou de l’'eau pour remplir mon estomac, cela me donnait la sensation de satiété. Lors de cette première semaine de vacances, mon papa et moi sommes allés manger des sushis. Hummmm j’'aime les sushis et je n’'en mange pas souvent. Je me suis retrouvée devant un dilemme (envie >< besoin) et j'’ai décidé d’'ajouter une nouvelle règle à ma « nouvelle façon de manger » : J'’ai le droit (et non le devoir !) de « craquer » 1 x/semaine et ce SANS CULPABILISER. Selon moi, la culpabilité est le pire des sentiments, particulièrement pendant une phase de changement. La culpabilité risque de vous faire perdre vos objectifs de vue. Comprenez le terme « craquer » comme le fait de manger autant que je le veux, je n’'ai aucune limite ces jours-là. Ma pensée dans ce cas ?! Si j’'ai craqué c’'est que j’'en avais besoin. J’'aime beaucoup la maxime « reculer pour mieux sauter. » 

Retour à la normale 

Après 2 semaines de vacances, j’'avais déjà perdu 2,5 kg. Je vous avoue que j'’ai cru que la balance de mon papa était cassée mais une fois rentrée chez moi j'’ai eu la confirmation que non ! Cela m’'a, évidemment, fortement motivée ! Je n'’en revenais pas, j'’étais très contente. Cependant j’'avais peur de revenir à la « vie normale » et à toutes ces mauvaises habitudes que nous prenons. C’'était sans compter sur ma motivation et sur les nouvelles habitudes qui s’'étaient déjà emparées de moi. Pour exemple, je déjeunais tous les matins avant et je me suis aperçue que je n’'avais pas forcément faim le matin (contrairement à ce que je pensais !). Cela fait +- 1 an que j’'ai commencé cette nouvelle philosophie de vie. 

Je dis philosophie parce que cette écoute de mon corps ne s'applique pas uniquement à la nourriture : J'’en tire des satisfactions énormes et un bien-être mental important!! 

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Les obstacles

Pour moi, lorsque l’'on commence quelque chose il faut s'’attendre à devoir franchir des obstacles. Le tout c'’est d’'y être préparé pour pouvoir y faire face plus facilement. Voici une liste des principaux obstacles que j'’ai rencontrés jusqu'’ici :

1) Ma motivation et moi

Evidemment, c’'est l'’obstacle que vous devez franchir AVANT de commencer un changement.Ce n’'était pas toujours facile mais j’'ai eu la chance de perdre vite du poids et ce de façon constante. Cela m'’a permis de garder ma motivation.

2) La nourriture sociale

Comme je l'’appelle.... exemple : le collègue qui apporte des biscuits pour tout le bureau, les anniversaires, les goûters,… Toute cette nourriture qu'’on vous propose au moment où vous n’'avez pas faim et qui vous donne pourtant envie (obligation sociale ?) de manger. C'’est un obstacle difficile de par son caractère répétitif. Lorsque vous êtes à une fête et que vous ne mangez pas il y a souvent quelqu’'un pour vous faire la remarque de votre « non-participation alimentaire ». Si vous ne prenez jamais de biscuit proposé par vos collègues vous êtes catalogué de « désagréable ».

3) Les autres

Je n'’avais pas identifié cet obstacle et il a été difficile à gérer pour moi lorsqu'’il s’est présenté.Lorsque vous prenez du poids, personne (ou presque) n'’ose vous faire de réflexions à ce sujet, par contre quand vous en perdez …... Attendez-vous à recevoir des remarques, et pas qu'’un peu ! J'’en ai entendu de toutes les couleurs : pourquoi tu ne manges pas ? tu n'aimes pas? ?, tu ne manges que ça ?, tu vas perdre un os !, tu es malade ?, tu es anorexique ?, tu es sûre que ta thyroïde va bien ?,..…. Vous n'’imaginez pas l’'argent dépensé totalement inutilement chez les médecins simplement parce que les autres ont fini par me mettre le doute ! Mais non, je vous rassure je vais très bien. Les autres réagissent par jalousie ou par inquiétude. Un jour, après avoir expliquer à une dame que j'avais perdu du poids en mangeant uniquement quand j'avais faim elle m'a regardé effarée "Mais tu ne manges qu'une fois par jour?!" tellement stupéfaite qu’'elle a continué à parler toute seule sans que je n'’arrive à la corriger.

4) La société

J'’ai toujours vu d'’un mauvais œil notre société de consommation. Mais cela s'’est accentué depuis que la totalité d'’un plat est très très régulièrement de trop. Je me suis rendue compte à quel point on nous pousse à la consommation ! Lorsque « je » cuisine (pour info, c’'est @pickoum qui cuisine et vous pouvez constater que ce que je mange n'’est pas comparable à un régime classique), il est facile d’'adapter les quantités mais lorsque je suis à l'’extérieur ...… C’'est déprimant... Souvent, je ne mange seulement que la moitié (les trois quart lors d'une grosse faim) d’'un sandwich, d’'une salade, d’un plat au restaurant,… Pour éviter de culpabiliser, je donne régulièrement le reste de mes plats à des « mendiants ». J'’aime voir leur sourire lorsque je leur tends le plat encore chaud du restaurant et j'’aime savoir que je n’'ai pas gaspillé de la nourriture. C'’est cette dernière embûche qui m’'a permis de me remettre en question de façon plus générale. Cette réflexion est toujours en cours, cependant une idée générale se dégage : vouloir vivre en harmonie avec moi-même et avec mon environnement.

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J'’espère que ce blog vous aura intéressé. N’hésitez pas à mettre vos commentaires, je suis impatiente de les lire. 

@lajulius