Les cryptos ...en bref -16 avril 2018
Sommaire :
-- Déclin et naissance des médias sociaux
-- Les états et la taxation des cryptomonnaies.
Un condensé de l’information sur les cryptomonnaies
Déclin et naissance des médias sociaux
13 avril 2018 Nick Chong
http://bitcoinist.com/facebooks-slipping-grip-on-the-social-media-market/
Facebook et YouTube commencent à connaître des problèmes d’expansion.
Facebook avec le scandale des données de Cambridge Analytica qui a touché plus de 50 millions d'utilisateurs a connu une chute de l’évaluation boursière de 50 milliards de dollars. Les créateurs sur YouTube ont de la difficulté à maintenir un revenu stable suite aux récents scandales impliquant les Youtubers et les annonceurs.
Ces plateformes de médias sociaux ont commencé à appliquer certaines règles de censure sous la pression de certains groupes sociaux dont la dernière en lisse est sur la publicité des cryptomonnaies.
Les utilisateurs et les créateurs sont à la recherche de solutions alternatives. Les nouvelles options sont Steemit et DTube, toutes deux orientées sur la technologie blockchain et sur la récompense en cryptomonnaie nommée Steem.
Steemit est en phase bêta, et comme d’autres médias sociaux, il a à lutter contre la collusion des votes, l’utilisation abusive des bots et des utilisations malveillantes.
Steemit a été conçue pour initier aux cryptomonnaies en accordant des opportunités de gains tant aux créateurs de contenus qu’aux lecteurs. Il y aurait 50 000 utilisateurs actifs sur plus d’un million d’inscrits.
Les états et la taxation des cryptomonnaies.
14 avril 2018 par Lubomir Tassev
https://news.bitcoin.com/these-countries-wont-tax-your-bitcoins-too-much/
L’arrivée des cryptomonnaies perturbe les gouvernements de plusieurs pays. Certains ne peuvent résister à la tentation d’en tirer profit par la taxation, d’autres préfèrent laisser une certaine marge de manœuvre pour en voir l’évolution à long terme.
L’Allemagne traite les cryptomonnaies comme une monnaie, c’est-à-dire qu’il n’y a pas de taxes pour un échange crypto/euro. Par contre, les achats sont soumis à la TVA quelque soit le type de monnaie. Il n’y a pas de taxes pour les investissements à long terme et pas d’impôts pour les bénéfices inférieurs à 600 euros ni sur les bénéfices réalisés si la vente survient plus d’un an après l’achat.
En Slovénie, les investisseurs individuels ne sont pas imposés sur les gains en capital et ne sont pas tenus de les déclarer. Par contre, si le revenu est réalisé en cryptomonnaie, il est imposé comme un revenu régulier.
Au Danemark, les sociétés de technologies paient les impôts comme n’importe quelle autre entreprise. Un investisseur individuel ne paie aucun impôt sur les gains.
La Biélorussie, pour les investisseurs privés ou corporatifs, a introduit des exonérations fiscales pour les revenus de cryptomonnaies pour une période de cinq ans.
En Corée du Sud, les gains provenant de transactions en cryptomonnaies sont libres d’impôts mais un projet de lois sera bientôt déposé.
À Singapour, les cryptomonnaies ne sont pas reconnues comme marchandises ou devises, donc donnant lieu à aucune taxation.
Les législations varient d’un pays à l’autre et les règles sont souvent incohérentes. Dans l’UE, les taux d'imposition varient entre 0 et 50 %. Dans l'Union économique eurasienne, en Biélorussie, il y a exemption de taxes tandis que la Russie perçoit 13 % sur les revenus et de 24 % sur les bénéfices.
Aux États-Unis, la situation est plus complexe, chaque état pouvant dicter ses règles. Le Wyoming, l’Arizona, la Géorgie et deux autres états ont des législations favorables.
Pour consulter nos publications de la semaine :
Les cryptos …en bref
15 avril
-- La Bourse canadienne Bitcoin bientôt en bourse.
-- Le Liechtenstein lance la "Maison de la Blockchain"
14 avril
-- La Blockchain pour transformer le système bancaire africain
-- Lafayette pense à la cryptomonnaie.
13 avril
-- Venezuela: le Petro pour les transactions à l'exportation
-- L'ascension et la chute du bitcoin
12 avril
-- Blockchain : remplacer la confiance par un logiciel?
-- La blockchain au secours de la science.
11 avril
-- La Communauté de troc Bunz lance sa monnaie numérique
-- Les blockchains sont-elles réellement immuables?
10 avril
-- La cryptomonnaie a financé plus de 35 000 projets scolaires.
-- La blockchain peut-elle devenir un guichet unique pour investisseurs?
9 avril
-- La Suisse n’émettra pas de cryptomonnaie.
-- Recours collectif contre l’interdiction de la publicité crypto.
Les allemands sont dans le futur aussi bien au niveau de l'économie que de leur politique sociale. Ils ont une beaucoup plus grande ouverture sur le monde que nous. Et surtout ils savent se remettre en question !
Sinon article sympa ! Les crypto sont en train de changer le monde et j'espère qu'elles réduiront certaines inégalités.
Il y a autant de volatilité dans les législations que dans les cryptomonnaies. Il semble que les journalistes ont de la difficulté à suivre le pas et à rendre compte de la situation réelle. Il faudra tôt ou tard avoir une règlementation mondiale plus uniforme.
Le premier article me rappelle un peu myspace qui était le truc incontournable que tous les artistes se devaient d'investir. Aujourd'hui, myspace n'est plus que l'ombre de lui-même. L'inertie de Facebook et Youtube sera forcément beaucoup plus élevée et il est certain que ces plateformes ont encore une certaine marge de manoeuvre. Mais Steemit et Dtube, c'est un peu comme quand Red Bull est venu menacer Coca Cola qui semblait indétrônable. L'impossible devenait possible....il y a encore peu, on aurait eu du mal à imaginer que les banques, Facebook, Youtube, etc...soient en proie à telles interrogations concernant leur avenir.
Les empires ont toujours un talon d'Achille. Grandeur et décadence! Ils se construisent en répondant à des besoins. En grandissant, la gouvernance devient plus complexe, les gouvernants se préoccupent plus de répondre à leurs besoins qu'à ceux de leur clientèle. C'est le point de rupture.
Steemit pourrait bénéficier de cette conjecture mais il a un besoin urgent d'un nouveau souffle. Il y a déjà rupture entre sa clientèle et la gouvernance : 1 000 000 d'abonnés, 50 000 membres actifs, moins de 10 000 auteurs/créateurs, trop de personnes abandonnent. Une grande partie de l'activité est occupée par les bots.
Je comprends que beaucoup de personnes abandonnent car la plupart sont obnubilées par les récompenses. Mais c'est vrai que 50 000 membres actifs, c'est très peu finalement...
La récompense peut être un stimulant mais ce qui est décevant, c'est de ne pas être lu et commenté.
Ex. le présent post a reçu plus de 500 votes (90% sont des bots sans valeur), mais 22 personnes l'ont regardé et 2 personnes ont commenté. Par contre, un auteur publie la même image, le même lien depuis plus de 3 mois , avec des gains autour de 500$, moyenne de 50 votes, quelques commentaires et moins de 100 vues.
Depuis les débuts, cette situation a été dénoncée. Il ne s'agit pas de jalousie mais d'une discordance : "vous serez récompensé pour des contenus de qualité".
Chez Steemit, il y a la culture des baleines et des bots trop souvent associés à l'AI. Certains bots sont encore actifs même si les personnes sont inactives ou décédées. Il n'y a pas de date d'échéance!
Au final, Steemit est plus un "jeu de stratégie" qu'un vrai "média social" dont les créateurs tiennent les ficelles.
Tout à fait d'accord avec ce que vous dites. La dernière phrase est pleine de pertinence.
En passant, je trouve que le mode de répartition des récompenses est vraiment obscur et pas forcément très intuitif.
Bonne chance!
L'an passé, il y a eu un projet qui aurait pu prendre la relève de Steemit et Facebook mais il a été "scammé". Il reste des traces dans https://blog.vivaco.in/
Si jamais vous connaissez une équipe prête à relancer le concept, faites-moi signe.
Parfait, je ne manquerai pas.