[Roman original] Le silence des sept sceaux XVI
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C’est à ce moment qu’Anna commença à comprendre ce que voulait lui expliquer Murdoch. Il voulait parler de la théorie de la deuxième source. Une autre source que Marc qui aurait influencé Matthieu et Luc. L’évangile de Jean étant complètement différent, il était à exclure comme source. C’était donc qu’il y avait un autre évangile qui ne nous soit pas parvenu et qui avait servi de patron à Matthieu et Luc.
― Tu crois que ce texte serait celui de l’évangile secret de Stephen ? demanda Anna.
― Je crois, dit-il en levant enfin les yeux, qu’il s’est passé quelque chose qui a voulu qu’on détruise cet évangile « secret ».
Murdoch tendit ces deux livres. Anna lu à haute voix chacun des extraits : « Et voici qu’apparut à mes yeux un cheval blanc ; celui qui le montait tenait un arc ; on lui donna une couronne et il partit en vainqueur, et pour vaincre encore. Apocalypse, chapitre 6. Il est l’imposteur donc il apparaît en blanc. Matthieu, Chapitre 24. »
― Attends, débuta Anna hésitante, le jeune homme est en blanc, les anges sont en blanc… les deux hommes sont en blanc…
― Et c’est Stéphanos, le couronné, compléta Murdoch.
Cela commençait à faire beaucoup d’information pour l’esprit d’Anna. La jeune fille se coucha sur le canapé, visiblement épuisé par tout ce qu’elle venait d’apprendre. Mais il y avait encore quelque chose qui était en processus dans sa tête. Anna possédait un savoir dont elle n’arrivait pas à prendre conscience. Elle s’assit et essaya de faire marcher sa caboche, mais plus elle essayait de comprendre et plus l’objet qu’elle tentait de saisir devenait floue. Néanmoins, elle était maintenant presque capable d’affirmer que cet Apocalypse de Stephen ou d’Étienne avait un lien avec le Pandémonium… à moins que ce ne fût un seul et même texte.
― Le Pandémonium ? demanda Murdoch.
Anna se rendit compte qu’elle avait murmuré ses pensées et que Murdoch avait l’ouïe fine. Anna se rendit compte qu’elle avait omis dans son récit de parler du Pandémonium. Elle se sentait honteuse, elle se remit à pleurer, elle n’avait rien à cacher. C’était sans doute l’émotion, et elle se demanda elle-même comment son récit aurait pu avoir du sens sans cet élément.
― Ce n’est rien, mais tu trembles, you are freezing sweetie, rapproche-toi du foyer, c’est vrai qu’il fait froid et fait-moi disparaître ses larmes, dit Murdoch tout en se faisant réconfortant.
L’universitaire la serra dans ses bras pour la ramener vers la chaleur, alors qu’Anna lui expliquait ce qu’elle savait sur ce livre. Il sembla tout particulièrement intéressé par ce récit.
― Cette idée de rituel est particulièrement intéressante… imaginons un texte qui révélerait une partie des secrets de ce monde… beaucoup trop dangereux pour le commun des mortels… surtout si son auteur se révèle être un imposteur… réussi à dire avec difficulté Anna alors que Murdoch lui massait les épaules.
― Le destructeur du monde, voire l’Antéchrist, compléta Murdoch d’une voix plus grave.
Anna se rendait compte que son récit était un régal pour un homme de lettres comme Murdoch. La chaleur du foyer était agréable et Anna recommençait à se détendre. Elle ferma les yeux et se laissa aller à rêvasser aux mains de Murdoch sur son corps. Anna se rappelait des moments de tendresses qu’elle avait eu l’été dernier avec son professeur au bord d’une rivière en Alsace. Au fond d’Anna commençait à ressurgir un désir qu’elle avait enfoui.
Puis, elle se rendit compte que les mains de Murdoch ne la massaient plus. Elle ouvrit les yeux : « Terry ? » Il n’y avait pas de réponse. Anna se retourna inquiète, mais uniquement pour voir Murdoch abattre un tisonnier sur son crâne. Du sang gicla sur le visage en sueur de Murdoch. Le corps d’Anna roula sur le sol, mais elle ne perdit pas conscience. Anna ne comprenait pas ce qui se passait. L’universitaire arracha un fil de téléphone pour s’en servir comme corde. Murdoch d’une main rattrapa Anna qui essayait de ramper vers l’entrée. Anna criait et pleurait, mais c’était en vain, en quelques instants elle était immobilisée et bâillonnée.
Murdoch lui fit signe de rester tranquille. Il se releva et se rendit à la cuisine pour essuyer le sang sur son visage. Il retourna dans le salon et saisit son cellulaire : « J’ai la fille. »
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