Vivre en Équateur : # 19 Direction Cuenca, deuxième étape : INGAPIRCA

oidac (47)in #fr • 6 years ago

Bonjour à tous !

Aujourd’hui, on continue notre route vers Cuenca.
En fonction de votre emploi du temps, vous pouvez vous arrêter à Alausi point de départ pour la Nariz del Diablo.
Mais cette fois, on va poursuivre notre chemin en surplombant le village.
Petite parenthèse : je vous prépare un récapitulatif de voyage afin de vous permettre de mieux organiser votre séjour en Équateur.

Notre seconde étape sera les ruines incas de Ingapirca

Malheureusement, durant la conquête espagnol, de nombreux sites archéologiques ont été détruits. Certains ont servis de fondation pour les lieux de culte chrétien. Enfin, d'autres ont été oubliés. Une pyramide serait cachée dans la forêt amazonienne à une trentaine de kilomètres de Baños de Agua Santa.

Ingapirca est le plus grand site inca et l’un des rares à avoir été conservé.
Il se trouve dans la province de Cañar dans le centre du pays.
Je ne vais pas vous mentir ne vous attendez pas à voir le Machu Pichu. Toutefois, ces ruines méritent le détour ne serait-ce que pour sa construction.

Sur place, on est impressionné par cette construction où les pierres s’assemblent sans même laisser passer une feuille de papier dans les jointures. C’est d’autant plus incroyable quant on sait que les pierres utilisées pour la construction pesaient plusieurs centaines de kilos et provenaient de l’autre côté de la vallée à plusieurs kilomètres de là.

Ce site archéologique est situé à 3160 mètres d’altitude et à 16 km de la ville de Cañar, dans une cuvette entourée de montagnes.
En quichua, Ingapirca signifie "la muraille de l’inca". Également connu sous le nom de "la forteresse".
À l’origine, ce site est une construction Cañari réalisé au début du 16°siècle de notre ère. Il aurait été un lieu de culte du soleil mais aussi un observatoire des astres. Les cañaris étaient un peuple qui vivaient dans cette zone géographique allant du chimborazo jusqu'au nord de Loja
Cet ensemble de vestiges archéologiques est connu du monde extérieur depuis le 18°siècle. Cette vallée s’appelle Hatun Kañar en quichua signifie « Le grand lieu des Cañars ».
Les cañaris furent des alliés des conquistadors ce qui favorisa la chute de l’empire inca.
C’est le site précolombien le mieux conservé en Equateur
Il fut conquis par les incas durant l’expansion de leur empire sous l’impulsion de l'empereur Tupac Yupanqui.
Ingapirca aurait servi de poste avancé et stratégique pour approvisionner les troupes incas dans le nord de l’Équateur.

De plus, il s’agissait également d’un lieu de culte pour le soleil.
C’est une mission d’archéologues qui sortit de terre ces ruines.
Ces recherches furent initiés par les espagnols José Alcina, Miguel Rivera et Antonio Fresco
Symbole de la puissance inca ce complexe archéologique s’étend sur 4 hectares est un lieu obligé pour tous ceux qui veulent connaître le Qhapaq ñan, c'est à dire "le chemin de l’inca" ou du roi.

Cette fortification est alignée par rapport au soleil. Ce dernier a une place très importante dans la culture inca.
Ainsi durant "el Inti Raymi" ce qui correspond au solstice d’été pour nous, tout le complexe est enveloppé par la lumière de l’astre céleste.
Aujourd’hui encore, cette fête est célébrée et on peut assister à des concerts de musique andines des danses traditionnelles et des expositions artisanales et gastronomiques.
Il reste un lieu de pèlerinage pour de nombreuses communautés indiennes et un lieu d’étude pour les scientifiques.

L’entrée de ce parc archéologique est de 6$ pour les étrangers et de 2$ pour les nationaux. Le prix sera de moitié pour les enfants les personnes du troisième âge et les personnes handicapées
Les horaires d’ouverture sont de 09h à 17h30 du lundi au dimanche.
Attention le parc sera fermé le 1er janvier, le 1er mai et le 25 décembre
Les guides parlent espagnol anglais et quichua
Le temps de visite est d’environ 1h
Pour tous renseignements voici le numéro de téléphone du site : (07) 2 217 115, (07) 2 217 107.
Ingapirca reste un lieu incontournable en Équateur et à ne pas rater.

Voilà j’espère que cela vous a plu et à bientôt.

Source http://patrimoniocultural.gob.ec/complejo-arqueologico-ingapirca/

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