📷 Comprendre la photo : Le triangle d’exposition

  Bonjour à tous 

Je me suis aperçu que beaucoup de mes abonnées avaient de l’intérêt pour la photographie, certains ont même du matériel semi-professionnel mais ne savent pas trop par où commencer. 

Je vais donc essayer d’expliquer ce que je sais, de la façon la plus simple possible. 

N’hésitez absolument pas à poser toutes les questions qui vous passent par la tête :) Nous allons commencer par le triangle d’exposition, il correspond à la méthode qui permet d’obtenir l’exposition souhaitée. 

Le triangle d’exposition est composé de trois facteurs :  

  L’ouverture du diaphragme

  Ce sont les annotations qui sont inscrites sur les objectifs (f/2.8, f/5.6, f/8, etc…). C’est le diamètre d’ouverture de l’objectif, il va vous permettre de faire rentrer plus ou moins de lumière. 

Comparons le à un tuyau d’arrosage, plus l’ouverture va être grande (petit f) plus le débit de lumière sur le capteur sera important. L’ouverture du diaphragme à un impact direct sur la profondeur de champs (la zone nette de la photo) mais ce sera l’objet d’un autre article. 

Astuce, sur ma majorité des boîtiers, il existe un mode priorité à l’ouverture (A) vous choisissez l’ouverture et l’appareil adapte tous les autres réglages pour obtenir une exposition normale.  

  La vitesse d’obturation

  C’est le temps pendant lequel, les lamelles de l’obturateur restent ouvertes et c’est toujours le même principe, plus l’obturateur reste ouvert longtemps, plus le capteur reste exposé à la lumière longtemps. 

Elle se note en dixième, centième ou millième de seconde. Le choix de la vitesse d’obturation sera principalement en fonction du mouvement du sujet (exemple : Portrait d’enfant, course de vélo le week-end, etc..) 

Astuce : les boîtiers ont également un mode priorité vitesse (S) qui permet de choisir sa vitesse d’obturation et de laisser le processeur de l’appareil s’occuper du reste.

  La sensibilité du capteur

  A l’époque, nous achetions des pellicules 100, 200, 400 ISO. C’est la sensibilité des pellicules, du capteur à la lumière, la capacité qu’il l’a à l’absorber. 

Je ne vais pas trop rentrer dans la technique mais quand on augmente la sensibilité du capteur, il pré-rempli les photosites électriquement. Il lui faut donc moins de luminosité pour obtenir une photo correctement exposée. 

L’ISO 100 est l’ISO natif, à chaque fois que vous le doublez, il est deux fois plus sensible à la luminosité. A partir d’un certain seuil (800, 1600, 3200 ISO) il apparaît des petits points de couleur sur la photo, c’est ce qu’on appelle du bruit numérique (généré par le courant électrique présent dans les photosites).

  Astuce, comme vous pouvez l’imaginer, tous les boîtiers ont un mode ISO AUTO pour compenser les autres réglages.

  Donc quelques exemples de pratiques : 

Une vitesse d’obturation rapide (peu de lumière) = une ouverture du diaphragme assez grande pour compenser ou monter les ISO. 

Un petit diaphragme (f/11, f/18) (pour avoir de la profondeur de champ) = une vitesse d’obturation plus lente (pour faire rentrer plus de lumière) ou monter en ISO. 

Un ISO à 100 pour faire une photo de nuit sans bruit numérique = une grande ouverture (f/2.8 – le plus de lumière possible) et une vitesse d’obturation très lente (10, 20, 30 secondes) ce qui oblige l’utilisation d’un trépied ! 

J’espère que l’article vous a plus, n’hésitez à me dire si un point vous intéresse plus qu’un autre.