[FR] "L'obstacle est le chemin" de Ryan Holiday

in #fr6 years ago (edited)

Vous arrive-t-il parfois de vous démotiver quand vous avez un coup dur ? Vous arrive-t-il de vous fixer des objectifs et de devoir revoir vos ambitions à la baisse face aux difficultés qui surviennent ? Êtes-vous du genre à passer plein de temps à vous plaindre quand vous avez un problème ?

Si oui à l'une de vos questions, je vous recommande fortement de lire "The Obstacle is the Way: The Ancient Art of Turning Adversity to Advantage" de Ryan Holiday.

En français, le titre est "L'obstacle est le chemin : l'art éternel de transformer les épreuves en victoires". Vous pouvez trouver la version anglaise et la version française sur Amazon.


Partie 1 : La perception

Changer de perspective

Ce n'est pas la fin du monde si vous ratez une opportunité. Comme dirait le PDG de Virgin Group, Richard Branson, "les opportunités d'affaires sont comme les bus : il y en a toujours un qui arrive". Je peux vous donner un autre exemple avec les cryptomonnaies. Quand le Bitcoin était à 1 000 dollars, beaucoup de gens se sont dit que c'était trop tard et qu'ils avaient loupé le train. Ils se sont dit la même chose quand le Bitcoin était à 2 000 dollars. Début décembre 2017, le prix a frôlé les 20 000 dollars. Depuis, il y a eu plusieurs baisses de prix assez conséquentes. Face à la chute du cours du Bitcoin, beaucoup de gens ont prix peur et ont vendu leurs stocks, parfois à perte ou avec un bénéfice assez limité. Dans cette situation de baisse, d'autres gens y ont vu une opportunité : celle d'acheter des BTC pour un prix plus bas en attendant une remontée.

Face à une situation difficile, ce qui suit dépend fortement de la façon dont vous réfléchissez et agissez. Ce qu'il faut comprendre, c'est que la perception précède l'action. L'action adéquate suit la bonne perspective.

Voir votre vrai pouvoir

Vous pouvez, dans une une certaine mesure, contrôlez vos émotions, vos jugements, votre attitude et votre détermination. Vous pouvez changer votre perspective et prendre des décisions. Ces éléments dépendent de vous.

Vous ne contrôlez pas l'économie ou le temps qu'il fait dehors. S'il y a une récession économique ou s'il y a de fortes intempéries, vous ne pouvez pas y faire grand chose. En revanche, vous contrôlez la façon dont vous réagissez aux événements. Un client potentiel ne veut pas faire affaire avec vous ? C'est son choix, pas le vôtre. En revanche, la décision d'améliorer votre discours et votre stratégie commerciale vous appartient. Face à un obstacle, il est préférable que vous concentrer sur ce que vous contrôlez plutôt que sur ce que vous ne contrôlez pas.

Contrôlez vos émotions

Vous contrôlez plusieurs aspects de votre vie, et notamment vos émotions. Face à une situation difficile, beaucoup de gens s'énervent ou paniquent. Mais si vous regardez les choses d'une manière plus rationnelle, s'énerver ou paniquer ne sert à rien. S'énerver, ça n'est pas la meilleure solution pour régler les problèmes. Paniquer, çavous fait perdre vos moyens.

Avant que le premier astronaute américain, John Glenn, ne soit envoyé dans l'espace, la NASA a répété et répété des exercices de simulation pour ses astronautes, que ça soit des simulations de vol, les sons qu'ils entendraient ou le petit déjeuner pris avant la mission. À force d'être exposés à différents éléments, les astronautes se sont "habitués". Lors des vraies missions dans l'espace, les éléments de leur environnement leur semblaient familiers, même si c'étaient la première fois qu'ils y étaient confrontés réellement.

Le but de ces exercices et de ces simulations, c'était de préparer au mieux les astronautes, physiquement et psychologiquement, afin qu'ils ne cèdent pas à leurs émotions, ce qui aurait pu compromettre la mission voire leur sécurité. Dans un environnement vide et sans gravité, paniquer serait la première chose que feraient beaucoup d'individus non préparés.

Le contrôle des émotions, c'est une compétence qui se développe et qui s'entraîne. Et pour y arriver, vous devez exercer de l'autorité sur ces émotions. Les pompiers, les policiers et les militaires se retrouvent fréquemment confrontés à des situations où beaucoup de gens céderaient à la panique. Les gens qui travaillent dans des activités de vente ou de services ont des tas de raisons de s'énerver face à des clients parfois stupides, lourds ou irrespectueux. Pourtant, les gens qui travaillent dans ces métiers restent calmes, car ils savent que la réputation de leur entreprise et leur poste en dépendent. Le salarié qui bosse dans un centre d'appel doit traiter plusieurs fois par jour avec des clients insupportables. Les personnels hospitaliers doivent gérer chaque jour certaines personnes agressives et peu reconnaissantes pour les services qu'on leur rend. Et si vous bossez dans un bureau, vous avez peut-être un(e) collègue que tout le monde a envie de frapper. Le fait que les gens contrôlent leurs émotions, ça évite que la situation ne s'envenime...

Prenons encore le cas des investisseurs. Si vous avez investi de l'argent dans des actions ou des cryptomonnaies, si vous êtes du genre à paniquer dès qu'il y a une baisse plutôt significative de l'un de vos investissements, vous risquez de paniquer et de vendre à perte ou en faisant un petit bénéfice. Si vous analysez les choses de manière calme et réfléchie, vous pouvez gagner de l'argent, y compris dans un contexte de marché baissier.

Vivre le moment présent

Quand vous faites face à un obstacle ou quand vous êtes dans une période difficile, il ne faut pas vous dire que votre vie est difficile, mais c'est que juste un moment difficile de votre vie. C'est valable pour les personnes comme pour les entreprises.

"Les mauvaises compagnies sont détruites par les crises, les bonnes compagnies y survivent, les grandes compagnies en sortent améliorées". Voilà ce que disait Andrew Grove, cofondateur d'Intel. Et c'est justement ce que Ryan Holiday montre dans la première partie du livre.

Sur l'ensemble des entreprises du classement Fortune 500 (qui classe les 500 plus grosses entreprises américains par chiffre d'affaires), près de la moitié ont été fondées en période de crise. Hewlett-Packard a été fondée en 1935, pendant la Grande Dépression. Microsoft, pendant la récession de 1973-1975. LinkedIn, en 2002, après la bulle Internet.

Penser différemment, trouver de nouvelles opportunités et se préparer à agir

Avoir des attentes basses, c'est acceptez des accomplissements médiocres.

Face à un obstacle, il faut chercher des solutions et des opportunités.

Le fait de voir l'obstacle et de réussir à le surmonter peut être vu comme un avantage. Pendant la Seconde Guerre Mondiale, les Allemands ont développé la stratégie de la Blitzkrieg (la "guerre éclair"). Pour éviter de s'enliser comme pendant la guerre précédente, ils ont concentré leurs divisions mobiles sur des attaques rapides auxquelles leurs ennemis n'étaient pas préparés. Quelques années après, du côté allié, le général Eisenhower a annoncé qu'il fallait voir la stratégie allemande comme une opportunité pour la retourner contre elle-même. Une des failles de la Blitzkrieg, c'est que cette stratégie laissait les chars très exposés sur les flancs. Les Alliés ont donc compris qu'ils pouvaient attirer les Allemands vers eux et les encercler.

Une fois que vous voyez le monde tel qu'il est, il faut agir.


Partie 2 : L'action

Savoir accepter la réalité de la situation et comprendre ses erreurs, c'est bien. Agir pour changer les choses, c'est mieux. Et c'est le thème principal de cette deuxième partie.

Pour changer les choses, il faut évidemment passer à l'action. Mais que ça soit pour changer des habitudes, redresser ses finances, s'améliorer dans un domaine ou mener un projet à bien, ça peut prendre beaucoup de temps. Quand un objectif met beaucoup de temps à être atteint et que les difficultés semblent trop nombreuses ou trop difficiles à surmonter, cela peut vite être décourageant, surtout quand les résultats positifs mettent du temps à arriver.

Se focaliser sur le procédé plutôt que sur le résultat

L'erreur très fréquente que font beaucoup de gens, c'est de simplement regarder le but final et les difficultés. Par exemple, si vous voulez perdre 5 kg de gras, gagner 10 kg de muscle ou réussir à courir un marathon, il va vous falloir vous entraîner dur pendant des mois et faire beaucoup d'efforts. Si vous voulez devenir bon dans la pratique d'un instrument de musique, il va falloir faire de nombreuses répétitions. Si vous n'appréciez pas le fait de répéter les mêmes exercices pour vous améliorer dans la pratique d'un instrument, vous ne risquez pas de devenir un virtuose. Si vous n'êtes pas motivé à l'idée d'aller suer plusieurs fois par semaine, vous risquez de vite abandonner votre objectif de gagner des kilos de muscle ou de courir un marathon.

En revanche, si faire du sport ou pratiquer d'un instrument vous procure du plaisir, il sera beaucoup plus facile de garder la motivation et de faire face aux difficultés sur votre courbe de progression. Ce que beaucoup de gens ne comprennent pas, c'est que l'important, ce n'est pas simplement le but visé, c'est aussi le chemin. C'est ce que nous enseigne cette deuxième partie : plutôt que de regarder simplement le point d'arrivée, il faut aussi apprécier le processus. Pour reprendre une citation de Marc-Aurèle, "l'obstacle devient le chemin".

Persévérer

Pour atteindre un objectif et réussir à faire face aux difficultés, il ne faut pas simplement être motivé et travailler, il faut savoir faire preuve de persistance ou plutôt persévérance. Quelle est la différence entre ces deux notions ? C'est simple. La persistance, c'est le fait de recommencer la même chose plusieurs fois, même si le résultat est mauvais. La persévérance, c'est le fait retenter les choses en cherchant à s'améliorer. Vous l'aurez compris, il vaut mieux persévérer plutôt que de persister dans l'erreur...

Avoir des attentes réalistes

Pour atteindre ses objectifs, il est important d'avoir des objectifs réalistes. Si vos attentes sont trop élevées au départ, vous risquez d'être vite déçu, de vous démotiver quand la réalité vous rattrapera.

Au départ, les GAFAM (Google, Apple, Facebook, Amazon et Microsoft) n'avaient pas l'ambition de devenir les grosses multinationales que l'on connaît aujourd'hui, mais simplement l'objectif d'avoir des produits et des services qui se vendent. L'Apple I, le premier ordinateur d'Apple, avait une coque en bois. En 1998, Google n'était qu'un petit moteur de recherche et c'est tout. Les entreprises à succès ne sont pas arrivées sur le marché avec des produits parfaits. Elles ont d'abord lancé un produit sans trop prendre de risque pour voir comment le marché accueillait ce produit, et elles ont réagi en conséquence pour l'améliorer et toucher davantage de clients. Une des leçons qu'il faut en retenir, c'est qu'il faut savoir commencer petit et de manière modeste. C'est au fur et à mesure de leurs réussites que les entreprises à succès comme celles de la Silicon Valley ont commencé à voir de plus en plus grand. Bien avant d'être une multinationale, Apple avait ses locaux dans un garage. Comme Microsoft, Amazon ou encore Google.

Si on reprend l'exemple du sport, ce n'est pas en visant directement le marathon que vous allez réussir, mais en y allant par étape : d'abord courir 2 km, puis 5, puis 10, puis 15, puis 20, etc. C'est le même principe pour à peu près tout. Comme on dit souvent, Rome ne s'est pas faite en un jour...

À chaque début d'année, plein de gens prennent des "bonnes résolutions", par exemple faire du sport régulièrement. Et parmi eux, beaucoup abandonnent au bout de quelques semaines, parce qu'ils se focalisent uniquement sur le résultat, résultat qu'ils pensent atteindre en quelques semaines seulement. Quand ils se rendent compte que leurs attentes étaient trop hautes et pas réalistes, ils finissent souvent par se démotiver totalement pour un moment...

Savoir aller jusqu'au bout

Si vous atteignez votre but, même si vous mettez plus de temps que prévu, vous avez la satisfaction d'avoir fini, d'avoir accompli quelque chose. Quand vous avez atteint un objectif ou terminé un projet, vous pouvez constater que vous avez surmonté les difficultés et que certaines n'étaient pas si terribles que ça.

Parfois, avec beaucoup de travail et de persévérance, vous pouvez surmonter des obstacles que vous vous pensiez incapable de franchir. Le fait d'avancer, de progresser et d'atteindre un objectif, ça permet de mieux réagir aux difficultés futures. Cela permet aussi d'avoir davantage d'estime de soi.

Savoir aller jusqu'au bout d'un projet, c'est une habitude à prendre pour ne pas prendre l'habitude d'abandonner. C'est pour ça qu'il est important d'essayer de finir ce que vous commencez quand cela en vaut vraiment la peine.

Un bon conseil pour aller au bout des choses et ne pas se laisser submerger, c'est de ne pas regarder un objectif comme un tout, mais de le décomposer en un ensemble de tâches plus petites à effectuer. Quand il s'agit de réaliser un gros travail, le cerveau est souvent feignant et exprime une certaine "résistance" à l'idée de travailler sur une longue période. En revanche, pour de petites tâches, c'est beaucoup plus facile de se mettre au travail. C'est pour ça que je vous recommence d'utiliser des méthodes comme la to-do list.


Partie 3 : La volonté

Dans la première partie, on a vu qu'il fallait avoir la bonne perception face aux difficultés pour analyser les problèmes et trouver des solutions. Dans la deuxième partie, on a vu que pour surmonter les obstacles, il était essentiel d'agir. Mais pour ça, la volonté est essentielle. C'est le sujet de cette troisième partie.

Vous ne ferez pas une entreprise à succès si vous n'avez pas la volonté de bosser dur pour développer des idées et faire face aux difficultés administratives, financières ou techniques. Vous ne deviendrez pas un virtuose de la guitare ou du violon si vous n'avez pas la volonté de vous entraîner régulièrement. Vous ne deviendrez pas un marathonien si vous n'avez pas la volonté d'aller courir dehors été comme hiver. La volonté, c'est comme un muscle, ça se travaille. Si vous apprenez à faire preuve de volonté quand c'est nécessaire, ça devient une habitude.

Savoir accepter la réalité

Parfois, il faut accepter le fait qu'on ne contrôle pas la situation. Par exemple, si vous devez aller travailler et qu'il y a des bouchons sur la route ou du retard avec les transports en commun, vous plaindre des bouchons ou la compagnie locale de transports ne vous fera pas avancer plus vite et ne vous aidera pas à arriver à l'heure. Dans une telle situation, ce que vous pouvez faire, c'est trouver une solution pour limiter votre retard ou vous adapter à ce petit contretemps. Si vous savez que vous allez être en retard quoi qu'il arrive, plutôt que de râler, vous pouvez réagir calmement et appeler votre employeur pour prévenir que vous serez en retard.

Un exemple particulièrement marquant cité dans le livre, c'est celui de l'incendie de l'usine de Thomas Edison en 1914. Alors que son usine était en feu, Edison n'a pas paniqué et n'a pas passé son temps à se plaindre : il a appelé certains de ses proches pour leur dire de venir admirer le feu parce qu'ils n'étaient pas prêts de revoir un aussi gros incendie !

Le matin, Edison n'a pas annoncé à ses employés que l'entreprise mettait la clé sous la porte : il leur a dit qu'ils allaient tout reconstruire ensemble. Quelques semaines plus tard, l'usine était de nouveau en service. Plutôt que de sombrer dans l'adversité et de se dire que son business était foutu, Edison s'est demandé comment il allait faire face aux conséquences de l'incendie. Plutôt que de se plaindre face à une énorme difficulté, il était en train de réfléchir à des solutions. Parfois, on ne contrôle pas la situation, mais on peut contrôler la façon dont on réagit.


Conclusion

Avec "The Obstacle is the Way", Ryan Holiday nous explique pourquoi et comment il faut chercher des opportunités et des solutions face aux difficultés.

Le livre est rempli d'exemples très inspirants montrant comment des entreprises et des personnalités connues ont réussi à s'en sortir et à rebondir dans des périodes difficiles. Ce livre est aussi une bonne introduction au stoïcisme, courant philosophique antique basé sur la raison. Le texte est rempli d'exemples anciens et contemporains qui montrent l'intérêt de ce mode de vie et de raisonnement. Ryan Holiday est un grand fan de la pensée stoïque, et ça se voit au cours des différents chapitres.

"The Obstacle is the Way" est facile à lire, très intéressant et très motivant. Je recommande fortement de le lire. Le but de ce livre, c'est de montrer qu'on peut trouver des opportunités dans l'adversité et transformer les épreuves en victoires, et surtout, qu'il ne faut pas s'apitoyer sur son sort ou baisser les bras face à la moindre difficulté. Face aux situations compliquées, il est souvent possible de trouver des solutions ou des opportunités pour rebondir.

En lisant ce livre, vous verrez qu'une mauvaise situation peut aussi avoir des avantages. Pour vous en convaincre, je vous laisse méditer sur quelques mots positifs du philosophe antique Otis.


Quelques mots sur l'auteur

Ryan Holiday est un écrivain et un entrepreneur américain. Auparavant, il a travaillé comme directeur marketing chez American Apparel.

Ryan Holiday est l'auteur de plusieurs best-sellers, notamment "Trust me, I'm lying". Il dirige actuellement la société de marketing et de conseil Brass Check.


Sources des illustrations

https://pixabay.com/fr/jogging-ex%C3%A9cutez-sport-jog-sporty-2343558/
https://pixabay.com/fr/bitcoin-num%C3%A9riques-l-argent-2007769/
https://fr.wikipedia.org/wiki/Garage_Apple
https://pixabay.com/fr/personnes-l-homme-l-exercice-2604149/
https://pixabay.com/fr/embouteillage-voiture-rang%C3%A9e-688566/
https://pixabay.com/fr/aventure-altitude-bras-aide-1807524/
https://pixabay.com/fr/liste-de-v%C3%A9rification-v%C3%A9rifier-liste-2077020/

Sort:  

Comme toujours, un vrai plaisir de lecture et de découverte qui émane de tes articles. Merci beaucoup !

Bizarrement de mon côté, je n'abandonne jamais un projet parce qu'il comporte des difficultés mais bien parce qu'une fois réalisé je me rends compte qu'il ne correspond pas à ce que je cherchais initialement.

J'ai lu "Lean Startup" pour essayer de résoudre "mon problème" mais malgré l'utilisation de l'approche, le résultat semble sensiblement le même (j'arrive juste plus vite à la conclusion ^^).

Si jamais quelqu'un à des lectures à proposer à ce sujet, je suis preneur !

Merci beaucoup pour ce beau résumé,
Laurent

Un très bon retour sur une lecture qui s'avère enrichissante ! Upvoté à 100% !

Très bon article, inspirent ! Tu m'as donné envie de lire le livre, mais puisque tu as parlé du stoïcisme à la fin et que c'est philosophie m'intéresse beaucoup, je vais d'abord approfondir ce sujet là.

Belle journée, Coco

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