Les cryptos ... en bref - 20 avril 2018

in #fr6 years ago

Sommaire :

-- Bitcoin n'est pas un «aimant» pour une activité criminelle
-- « Gibraltar Blockchain Exchange » attire l’attention sur la cryptomonnaie


Un condensé de l’information sur les cryptomonnaies

Bitcoin n'est pas un «aimant» pour une activité criminelle

18 avril 2018 - Opinion Bitcoin
https://www.ccn.com/bitcoin-not-a-magnet-for-criminal-activity-quebec-government/

Selon le Gouvernement du Québec, le bitcoin n’est pas un outil de blanchiment d’argent.

Selon Rémi Quirion, du bureau d’expert scientifique, il n’y a pas de lien significatif entre le Bitcoin et les activités criminelles. Les transactions en Bitcoin ne sont pas anonymes et facilement traçables, c’est une infime partie de l’argent criminel qui circule autour de la planète.

Une étude révèle que les activités illicites ne représentent que 0.61 % des argents investis. De plus, le pourcentage des transactions liées à ce type d’activités est passé de 1.07% à 0.12%. Le dollar américain demeure la monnaie la plus utilisée par les réseaux criminels.

Contrairement à la croyance populaire, le Bitcoin est soumis à plusieurs réglementations dont l’obligation d’obtenir une licence pour effectuer les échanges de cryptomonnaies.

« Gibraltar Blockchain Exchange » attire l’attention sur la cryptomonnaie

14 avril 2018 par JP Buntinx
https://themerkle.com/gibraltar-blockchain-exchange-turns-its-attention-to-cryptocurrency/

Pendant que les pays européens montrent un intérêt pour la Blockchain et les cryptomonnaies, la « Gibraltar Blockchain Exchange » veut se positionner comme un intervenant sérieux.

La Suisse et Malte ont accueilli récemment Bitmain et Binance, des entreprises qui opèrent dans ce domaine.

L’ambition de « Gibraltar Blockchain Exchange » est devenir la première plate-forme de de produits numériques exploitée par une bourse réglementée par l'UE.

Depuis janvier, la GBX bénéficie d’un cadre réglementaire favorable à Gibraltar.

Pour consulter nos publications de la semaine

Les cryptos …en bref - 19 avril 2018
-- Christine Lagarde, chef du FMI, propose la régulation des cryptomonnaies.
-- Moody's: la blockchain perturbe les systèmes bancaires mondiaux
Les cryptos …en bref - 18 avril 2018
-- Mastercard : la Blockchain comme protection du vol d'identité
-- De grandes entreprises technologiques investissent dans la Blockchain
Les cryptos …en bref - 17 avril 2018
-- Blockchain : la solution à l'Internet des objets (non sécurisé)
-- Les Bermudes : législation sur la cryptomonnaie pour attirer les
Les cryptos …en bref - 16 avril 2018
-- Déclin et naissance des médias sociaux
-- Les états et la taxation des cryptomonnaies.
15 avril
-- La Bourse canadienne Bitcoin bientôt en bourse.
-- Le Liechtenstein lance la "Maison de la Blockchain"
14 avril
-- La Blockchain pour transformer le système bancaire africain
-- Lafayette pense à la cryptomonnaie.
13 avril

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Pour beaucoup de non initiés, bitcoin = impunité = je peux me permettre de faire n'importe quoi avec. C'est un peu comme dans les débuts de l'ère internet, les gens ont subitement cru qu'ils étaient parfaitement anonymes derrière leur écran.

C'est aussi le message qui est parfois véhiculé. À distance, personne nous voit!

Le Bitcoin n'est pas anonyme mais pseudo-anonyme ("pseudonymous"). Il peut donc effectivement être facilement traçable, mais le seul moyen de le relier à une personne est si cette personne a utilisé sa vraie identité (ou dévoilé) lors de l'achat. Il peut être difficile de falsifier son identité lorsque l'on s'enregistre sur les plateforme d'échanges, mais il est toujours possible d'obtenir des bitcoins dans l'anonymat et de transiger P2P. Donc, pas anonyme = oui, failement traçable = oui mais cela ne veut pas dire qu'il est possible d'identifier quelqu'un.

Oui, il est même possible d'identifier quelqu'un par preuves circonstancielles : clé publique associée à un IP, un IP associé à un IME de mobile ou ordinateur et tout ça "traçable" avec Google. Et là, on touche à la confidentialité des données!

Disons que si vraiment on veut " s'anonymiser", c'est faisable avec certaines cryptos. Et puis rien que le bitcoin private, c'est déjà quelque chose qui va dans ce sens. On risque rapidement de tendre vers des modèles non traçables et là ce sera plus compliqué à gérer.

Les cryptos auront beau vouloir être anonymes mais les réseaux gardent habituellement dans les logs les informations suivantes : la clé, le IP et pour les objets connectés, le IME. Vous pouvez changer de clé et changer de IP mais votre appareil a toujours le même IME. Alors, par GPS, il suffit de rencontrer la personne qui tient l'appareil. Hé oui! nous en sommes là! on appelle ça le IoT, l'Internet of Things.

Oui c'est un peu comme les premiers cybercriminels qui oeuvraient depuis les internet-café (aujourd'hui ça fait sourire). De toute façon, fondamentalement, la plus-value en terme " d'anonymisation " n'est pas radicale, ce qui explique le chiffre donné plus haut.(pas besoin de s'embêter avec des cryptos, les spécialistes savent très bien faire avec des $....)

Ex. de IoT : les caméras de surveillance connectées par Internet. Vous pouvez contrôler les caméras à partir d'une console ou d'un téléphone grâce à son IME.

Comme tu le mentionnes clairement, seulement 0.61% sont des transactions douteuses sur le réseau du Bitcoin. Alors, on peut conclure que c'est une crytomonnaie légitime.

C'est légal et légitime de faire du troc à condition de déclarer les gains en capital - pas toujours facile à évaluer. Par contre, tous les pays s'identifient à une monnaie qui a cours légal, ce qui est normal. Le problème, c'est quelle valeur et quel statut peut-on donner à une monnaie qui vient d'un code informatique et au-delà des états? À petite échelle, c'est marginal, mais à grande échelle, ça peut bouleverser les économies de tous les pays et présentement, personne ne peut prédire comment le phénomène va se développer

J'échange une carotte contre une voiture, je dois donc déclarer la différence des valeurs intrinsèques ? En effet, suivant la proximité des valeurs, c'est vite compliqué....

Au Canada, il y a une loi sur le troc et en effet, il faut déclarer la plus-value. Normalement, le troc, c'est l'échange de biens à des valeurs comparables, à moins que votre carotte ait la valeur d'un bulbe de tulipe!

Je vous avoue que je n'ai pas la moindre idée de ce qu'il en est en Suisse mais ce serait intéressant de se renseigner. Je sais que l'échange de services est assez malvenu ici tout comme le système qui consiste à troquer son temps et que je trouve particulièrement ingénieux.

alala le bitcoin et ses idées reçues...

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