[FR] Comment les réseaux sociaux et les médias sociaux vous rendent accros (1/2)

in #francostem6 years ago (edited)

Depuis quelques années, être inscrit sur un ou plusieurs réseaux est devenu la norme dans les pays développés. De même, les médias sociaux se sont largement ancrés dans les habitudes des internautes. C'est devenu un phénomène tellement important qu'aujourd'hui, il est devenu difficile de s'en passer pour beaucoup de gens. Les internautes y passent des heures chaque jour, souvent au détriment d'autres activités.

Pour comprendre ce phénomène, il faut s'intéresser aux raisons qui attirent les utilisateurs et aux mécanismes utilisés par les différentes plateformes pour attirer et garder leur audience.


Médias sociaux et réseaux sociaux : quelles différences ?

Tout d'abord, il convient de préciser les différences entre médias et réseaux sociaux. Un réseau social peut être considéré comme un média social, mais l'inverse n'est pas nécessairement vrai.

Médias sociaux : centrés sur le contenus. Un média social, ça peut être un blog, une plateforme d'hébergement de vidéos (comme YouTube), un site de partage de photos (comme Flickr ou 500px), un forum ou encore un réseau social comme Facebook.

Réseaux sociaux : centrés avant tout sur les échanges entre personnes. Le but d'un réseau social (par exemple Facebook), c'est de développer une audience et un réseau d'amis et de connaissances. Dans le cas d'un réseau comme Twitter, les followers ne sont pas forcément des connaissances, mais les posts tournent souvent autour de personnalités publiques, notamment des artistes, des politiciens et des activistes.

Pour faire simple, les médias sociaux sont surtout centrés sur le contenu, alors que les réseaux sociaux sont davantage centrés sur les personnes.


Les avantages des médias et réseaux sociaux

Si tant de gens utilisent les réseaux sociaux, c'est avant tout pour leur côté pratique. Par exemple, avec Facebook, vous pouvez facilement retrouver des connaissances, envoyer des messages, partager des photos, créer des événements ou faire des discussions de groupe. Vous pouvez même vendre des objets sur le marketplace.

Pour les professionnels et les créateurs de contenus, les réseaux sociaux comme Facebook sont utiles car ils leur permettent de gagner en visibilité et de mieux fidéliser leur audience. Plus vous avez de followers et de likes, plus votre page est visible et plus celle-ci vous permet d'attirer du trafic vers votre site.

Pour les services clients, Twitter est devenu un moyen de traiter plus rapidement les questions des clients. Quand vous avez une question technique, il est souvent plus rapide de faire un tweet pour avoir un premier renseignement plutôt que de remplir un formulaire de contact sur le site du fabricant ou du vendeur.

Les réseaux et médias sociaux, c'est un moyen de communiquer plus rapidement, mais aussi pour moins cher. Sur Facebook, il vous suffit de payer quelques dizaines d'euros pour promouvoir vos publications et toucher des milliers de gens. Sur YouTube, avec des vidéos bien montées, vous pouvez toucher autant voire plus de gens de moins de 25 ans qu'à la télévision. Et ça, même les politiciens l'ont compris. Avec WhatsApp Messenger, vous pouvez passer des appels depuis l'étranger pour nettement moins cher qu'avec votre forfait mobile.


Comment les réseaux sociaux se sont imposés

Quand un média social se développe, c'est d'abord par effet de nouveauté, par effet de mode puis par effet de norme. Prenons le cas de Facebook. Si vous étiez collégien ou lycéen pendant la première partie des années 2000, les gens de votre tranche d'âge utilisaient presque tous MSN Messenger pour discuter sur Internet, et certains utilisaient Skyblog pour parler de leurs vies en faisant au moins cinq fautes par phrase pour trois fautes par mot. Chez les gens un peu plus âgés, c'est MySpace qui était le réseau social populaire à l'époque.

Vers 2007 ou 2008, un réseau social lancé en 2004, Facebook, a commencé à devenir de plus en populaire. Le nombre d'utilisateurs a augmenté très fortement, passant de 145 millions en 2008 à plus d'un milliard en 2012. En 2017, le réseau social a dépassé le seuil des 2 milliards d'utilisateurs.

Au bout d'un moment, être sur Facebook est quasiment devenue une norme sociale : ne pas être sur Facebook est devenu "anormal" chez les moins de 65 ans. Vous connaissez probablement au moins une personne de moins de 40 ans qui n'est pas inscrite sur Facebook. Si vous n'êtes pas sur Facebook, vous avez sûrement déjà eu le droit à des réactions étonnées et négatives en disant que vous n'aviez pas de compte. "T'es pas sur Facebook ?", "comment ça se fait ?", "tu fais comment sans Facebook ?" ou encore "t'as des amis au moins ?", voilà les questions auxquelles les gens qui ne sont pas sur Facebook ont souvent eu le droit. Les gens qui ont quitté Facebook y ont le droit aussi.

Je connais quelques irréductibles qui résistent toujours et encore aux réseaux sociaux et qui n'ont jamais eu de compte Facebook ou Instagram, et ils portent bien : ils ne vivent pas reclus chez eux, ils ont des amis, et ils font aussi des sorties. Peut-être moins que la moyenne, mais ils en font. Je connais d'autres gens qui ont supprimé leur compte Facebook, et ils vont bien, ils ont encore une vie sociale, ne vous inquiétez pas.

Dans un article précédent, je vous avais expliqué que les enfants avaient désormais un téléphone portable très tôt. Quand un phénomène social devient trop important, cela met une pression sociale sur les gens qui ne sont pas dans la norme. À la fin des années 1990, peu de gens avaient un portable. Quelques années après, ne pas avoir de portable, c'était anormal. Parfois, une "anomalie" peut devenir "normale". Au début des années 2000, ne pas avoir de téléviseur, c'était une phénomène très minoritaire et anormal (sauf chez les profs de l'Éducation nationale). Désormais, c'est un phénomène commun : les gens veulent moins regarder la télévision, ils veulent plutôt du contenu vidéo sur Internet.


Les réseaux sociaux, destructeurs d'ego et d'attention

Les réseaux sociaux, c'est avant tout une question d'image. Les gens essaient d'avoir des photos de profil qui les mettent en valeur. Sur les réseaux sociaux, les gens montrent surtout les aspects positifs de leur vie. Mais ce n'est pas forcément une bonne chose. Ce que les gens montrent, c'est une version déformée et enjolivée de la réalité. C'est bien de positiver me direz-vous. Sauf que derrière les apparences, les réseaux sociaux ont des effets négatifs dont on ne parle pas assez.

Chronophage

Les réseaux sociaux sont très chronophages. D'après une étude de Statista, le temps moyen passé par les Internautes sur les réseaux sociaux est passé de 90 minutes à 2012 à 135 minutes en 2017, soit 2 heures et quart par jour !

Le temps passé peut varier fortement selon les pays. Selon une étude de We Are Social - Hootsuit menées dans 30 pays, en 2017, les Japonais ne passaient "que" 48 minutes en moyenne sur les réseaux sociaux, contre 3h57 pour les utilisateurs philippins ! Les Brésiliens arrivent juste derrière, avec 3h39 par jour. En France, ce temps serait de 1h22 par jour.

Distrayants

1h par jour ou plus sur les réseaux sociaux, ça reste beaucoup. Le temps qu'on passe en plus sur les réseaux sociaux, c'est souvent du temps qu'on passe en moins à regarder la télévision, à lire ou à travailler.

Les petites distractions comme les smartphones et les réseaux sociaux, c'est devenu un GROS problème pour la productivité de gens qui travaillent sur ordinateur ainsi que pour beaucoup d'étudiants. Quand vous interrompez vos révisions ou votre travail pendant une ou deux minutes pour consulter vos notifications et vos messages, vous ne faites pas que de perdre une ou deux minutes, vous diminuez votre efficacité pendant les minutes suivantes. Comment ça ? Quand votre attention est focalisée sur un sujet, cela laisse un "résidu d'attention" pendant plusieurs minutes. Quand vous reprenez la tâche sur laquelle vous étiez concentré avant d'aller jeter un coup d'œil à vos notifications, il faut plusieurs minutes à votre cerveau pour retrouver le même niveau de concentration. Si vous consultez vos mails et vos réseaux sociaux plusieurs fois quand vous êtes en cours ou au travail, vous diminuez votre concentration et votre efficacité !

Si les e-mails et les réseaux sociaux ont des effets néfastes sur les capacités de concentration des étudiants et des salariés, vous vous doutez bien que c'est encore plus préoccupant chez les enfants et les adolescents.

S'interrompre pour regarder ses mails ou ses réseaux sociaux, c'est devenue une habitude très répandue. L'une des conséquences majeures, c'est que la capacité de rester concentré pendant plusieurs heures devient une compétence de plus en plus rare. Pour en savoir plus, je vous conseille de lire l'excellent livre "Deep Work: Rules for Focused Success in a Distracted World" de Cal Newport. J'avais d'ailleurs écrit un article à ce sujet en novembre 2017. Vous pouvez trouver ce livre en français et en anglais sur Amazon.

Générateurs de narcissisme et destructeurs d'estime

Si vous regardez les profils de vos contacts Facebook, vous pouvez voir que certains ont 500 ou 600 "amis" Facebook, et parfois plus. Quand vous voyez ça, vous pouvez avoir l'impression que les gens qui ont autant de contacts FB ont énormément d'amis et sont très populaires par rapport à vous et vos 200 contacts "seulement". Soyons clairs : ces 500 ou 600 personnes ne sont pas toutes des amis. Dans le tas, il y a forcément plein de simples connaissances de lycée, de fac ou de boulot, et parfois des gens rencontrés une ou deux fois seulement. Mais si vous avez 500 "amis" Facebook, ces 500 personnes sont pas toutes de vrais amis. D'après les recherches de l'anthropologue Robin Dunbar, le cerveau d'un individu ne peut pas entretenir plus de 150 relations amicales stables en moyenne. Et même sans tenir compte des limites cérébrales, il y a une autre limite : le temps disponible pour voir des amis. Il ne faut donc pas accorder trop d'importance au nombre "d'amis" que les autres ont sur Facebook.

Les réseaux sociaux, c'est surtout une question d'image. Et c'est particulièrement vrai pendant la période estivale. Poster des photos de vos super vacances à l'étranger, ça peut vous valoriser socialement, et vous permettre de montrer aux autres que vous avez une vie active et que vous voyagez. Mais si vous ne partez pas à l'étranger, ça peut démoralisant. Mettez-vous à la place des gens qui ne partent pas en vacances. Sur les réseaux sociaux, vous voyez les photos de vacances de vos contacts. Certains sont partis en vacances sur la Côte d'Azur, d'autres sont partis en Espagne, certains sont partis en roadtrip en Europe de l'Est, certains sont partis à New York ou à Londres, et un autre est parti en solo en mode backpacker en Thaïlande ou en Amérique du Nord.

Et vous, vous êtes partis en vacances dans la Nièvre ou dans l'Allier, ou peut-être que vous n'êtes pas parti en vacances du tout. Du coup, c'est beaucoup moins classe, et plutôt déprimant, puisque vous vous dites que vous avez beaucoup moins profité de l'été que vos contacts Facebook et Instagram.

Si vous regardez les profils populaires sur Instagram, vous pouvez voir qu'il y a beaucoup de profils d'adeptes de musculation et de fitness. Il vous suffit d'aller dans les suggestions populaires pour voir des tas de photos de gars très musclés et de filles. Si vous êtes un homme, vous risquez de vous dire que vous n'êtes vraiment pas assez musclé. Si vous êtes une femme, vous risquez de vous dire que vous avez quelques kilos en trop. Tout cela peut engendrer un complexe d'infériorité, notamment chez les jeunes femmes de 15 à 25 ans. Contrairement à Twitter qui est très textuel ou à Facebook qui permet de créer des événements, Instagram est beaucoup plus centrés sur les photos de personnes, les gens accordent beaucoup plus d'importance à leur physique.

Si vous avez beaucoup de likes sur vos photos et sur publications, le message que ça envoie aux gens, c'est que vous êtes populaire et apprécié. Si beaucoup de gens vous apprécient, les gens auront tendance à être davantage intéressés par vous. Les gens ont tendance à aller vers ce qui est populaire. Ce phénomène, c'est ce qu'on appelle la "preuve sociale". C'est pour ça que les gens sont facilement intéressés par les personnalités connues. Si vous êtes connu et populaire, les gens accorderont plus facilement de l'intérêt à ce que vous dites. Quand vous êtes validé par les autres, vous avez davantage de chances d'avoir du succès socialement. C'est la même chose dans le commerce. Les gens sont davantage susceptibles d'acheter le produit qui se vend le mieux plutôt que les autres. C'est par exemple pour ça que le Coca-Cola se vend mieux que le Pepsi qui lui-même se vend mieux que les marques distributeurs.


Suite...

Voilà pour la première partie de cet article consacré aux effets addictifs des médias sociaux. Pour en savoir plus, je vous invite à lire la seconde partie.

Pour ceux que ça intéresse, je vous invite à consulter mon article précédent sur l'addiction aux smartphones.


Sources

Nombre d'utilisateurs

https://www.statista.com/statistics/264810/number-of-monthly-active-facebook-users-worldwide/

Temps passé sur les réseaux sociaux

https://www.statista.com/statistics/433871/daily-social-media-usage-worldwide/
https://wearesocial.com/fr/blog/2018/01/global-digital-report-2018
https://www.lci.fr/high-tech/nous-passons-moins-de-temps-sur-facebook-snapchat-twitter-instagram-et-les-reseaux-sociaux-vraiment-2077656.html

Articles et études sur les effets des réseaux sociaux sur les capacités d'attention et de concentration

https://www.nature.com/articles/s41467-018-03126-x
http://www.ingentaconnect.com/content/ben/aps/2013/00000003/00000003/art00004?crawler=true

Articles et études sur les effets psychologiques des réseaux sociaux

https://en.wikipedia.org/wiki/Social_cognitive_theory
https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC3795955/
http://time.com/4793331/instagram-social-media-mental-health/
https://www.rsph.org.uk/about-us/news/instagram-ranked-worst-for-young-people-s-mental-health.html
http://journals.sagepub.com/doi/abs/10.1177/1461444817694499
http://www.bbc.com/news/technology-42705881
https://www.ofcom.org.uk/__data/assets/pdf_file/0020/108182/children-parents-media-use-attitudes-2017.pdf
https://www.psychologicalscience.org/news/releases/social-media-likes-impact-teens-brains-and-behavior.html
https://www.psychologytoday.com/us/blog/positively-media/201607/the-pressures-social-media-should-i-disconnect

Sources des images

https://pixabay.com/fr/smartphone-%C3%A9cran-m%C3%A9dias-sociaux-2123520/
https://pixabay.com/fr/amis-filles-t%C3%A9l%C3%A9phone-cellulaire-409403/
https://pixabay.com/fr/m%C3%A9dias-sociaux-vous-tube-facebook-1177293/
https://pixabay.com/fr/randonn%C3%A9es-p%C3%A9destres-montagnes-1167751/
https://pixabay.com/fr/sport-fitness-formation-sporty-2262083/

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Excellent article de fond sur l'impact des réseaux sociaux dans nos vies. Bravo pour la qualité du propos et de la rédaction. Upvoté et resteemé.

Pour ma part après 10 ans sur FB j'ai enfin réussi à totalement décrocher... mais pour le coup je suis accro à Steemit !

Seb il ne se sevre pas ! Il remplace une drogue par une autre 😂

@sebbl : Steemit peut être addictif, mais il l'est largement que sur Facebook. Et sur Steemit, tu gagnes de l'argent avec ce que tu publies, alors que Facebook, c'est Facebook qui se fait de l'argent avec ton contenu et tes données. Il faut donc mieux être accro à Steemit et efficace sur la plateforme plutôt que d'être accro à Facebook !

Là-dessus on est bien d'accord !

Bravo pour ton article :)
Mais sinon c'est bien la Nièvre comme lieu de villégiature ! Si on aime la cambrousse 😂

Excellent article de fond et très bien écrit. L'impact des réseaux sociaux est souvent minimisé alors qu'il est pourtant bien réel. D'abord chronophage, puis perturbateur de concentration et enfin, qui modifie la perception que l'on peut avoir de notre entourage... Rien de trop "bon" pour nous et pourtant... je crois que s'en couper totalement n'est pas forcément la solution idéale, sauf pour ceux incapable de se modérer...

Perso, je n'utilise que quelques réseaux sociaux, un minimum. J'évite de poster des photos, sauf anonymes (sans visage) et je n'ai pas changé ma photo depuis plus de 10 ans! Pourtant, je suis intéressée à ce qui se passe avec mes proches, je suis les actualités... mais sans être constamment accrochée à mon smartphone... du moins, j'essaie ;)

Encore un excellent article de ta part!

Aaah mais le regard des autres.... Si on arrive a passer le cap du "on s'en tape", les choses cont deja mieux :)

Attention la suite du commentaire est tres narcisissque... ;)

Il y a aussi des gens qui au final passe un enorme temps sur un ou plusieurs reseaux sociaux pour le travail. Cette categorie n'est pas mentionnee (je regarde par exemple qqn comme moi qui passe 30 a 40h par semaine sur steemit a la fois pour faire copain copain avec du monde, mais aussi pour poursuivre un ideal de rendre les sciences plus accessibles au grand public).

Il y a effectivement des gens qui utilisent les réseaux sociaux pour le travail. C'est souvent le cas pour les community managers, des marketeurs ou même de dirigeants de petites entreprises qui s'en servent pour faire leur comm. Il y a une autre catégorie de réseaux sociaux dont je n'ai pas parlé, celle des réseaux sociaux professionnels comme LinkedIn et Viadeo. Mais ceux-ci sont beaucoup moins sources de narcissisme et d'addiction que FB, Instagram et Snapchat.

Quant à Steemit, pour moi, ça ne rentre pas dans la catégorie des réseaux sociaux. Steemit est davantage centré sur les contenus que sur les personnes. Sur les réseaux sociaux, on ajoute généralement des gens qu'on connaît plus ou moins. Sur Steemit, les gens ne se connaissent pas en général. De plus, tout ce qui est posté est public sur la blockchain. Steemit n'est pas un réseau social, mais un média social. :)

Steemit n'est pas un réseau social, mais un média social. :)

Oui et non. Ca depend ce que tu en fais je dirais. Quand tu commences a rencontrer les gens, qu'il y a une intersection non nulle avec ton boulot, etc... ;)

C'est une possibilité, mais tu peux le faire aussi avec un forum ou même une mailing liste. Ce n'est pas l'un des buts premiers de Steemit. Certains Steemiens se sont déjà rencontrés, mais dans l'ensemble, les utilisateurs de Steemit suivent surtout des gens qu'ils ne connaissent pas dans la vraie vie... :)

Exact, au contraire de facebook par exemple :)

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