NEWS Manifestation à Paris : des syndicats et associations fustigent des "arrestations arbitraires" FRANCIES

in #news4 years ago

Plusieurs syndicats et associations dont Attac ont dénoncé dimanche des "arrestations arbitraires" lors de la manifestation la veille contre la proposition de loi "sécurité globale" à Paris, où près de 150 manifestants ont été interpellés.
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"La manifestation s'est transformée en souricière". Plusieurs associations et syndicats ont dénoncé, dimanche 13 décembre, des "arrestations arbitraires" lors de la manifestation la veille contre la très controversée proposition de loi "sécurité globale" à Paris, où près de 150 manifestants ont été interpellés.

"Interpellations en masse, charges infondées faisant éclater le cortège, retenues sans motif légitime au-delà du délai légal, gardes à vue notifiées à la chaîne sur la base d'infractions pénales dévoyées..." : pour ces associations dont Attac, le Syndicat national des journalistes ou la Ligue des droits de l'Homme, la liste des "dérives inadmissibles" est longue.

https://twitter.com/i/events/1338308446047920128

"Comme nous le redoutions", poursuivent-ils dans leur communiqué, "la manifestation parisienne, bien que dûment déclarée par un collectif d'organisations et autorisée par la préfecture de police, s'est transformée en souricière".

Plus de 120 personnes en garde à vue

À Paris, parmi les 10 000 manifestants selon les organisateurs, moitié moins selon la police, 124 ont été placés en garde à vue, selon un nouveau bilan du parquet de Paris. Parmi eux, au moins deux journalistes : un reporter du média QG et un autre du collectif Reporters en Colère (REC).

https://twitter.com/i/events/1338309771275939840

La garde à vue du premier a été prolongée dimanche, a indiqué la fondatrice de QG, Aude Lancelin. Il est soupçonné d'"attroupement en vue de commettre des violences", de "refus d'obtempérer à un ordre de dispersion" et de "dissimulation du visage" alors que, selon la journaliste, il portait un simple masque de protection.

Le reporter de REC a lui été relâché dimanche sans poursuite, a indiqué Emmanuel Vire, du SNJ-CGT. Deux lycéens interpellés dans le cortège ont eux aussi été libérés sans poursuite dimanche après-midi, tandis que deux lycéennes mineures ont, elles, écopé d'un rappel à la loi, a-t-il ajouté.

https://twitter.com/i/events/1338312786934439936

Selon un bilan provisoire du parquet de Paris dimanche soir, sur les 19 mineurs placés en garde à vue, 14 ont obtenu un classement sans suite dont 5 après un rappel à la loi et 4 ont reçu une convocation devant le délégué du procureur. Un dernier a vu sa garde à vue levée pour poursuite de l'enquête.

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Trente personnes toujours en garde à vue

Sur les 105 majeurs en garde à vue, 66 ont bénéficié d'un classement sans suite dont 27 après un rappel à la loi. Six personnes seront jugées en comparution immédiate lundi et une autre a accepté une procédure de comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité (CRPC). Deux personnes ont pour leur part été libérées sans être poursuivies à ce stade mais l'enquête les concernant se poursuit. Trente personnes étaient toujours en garde à vue dimanche soir.

https://zenodo.org/communities/watch-after-2-free

Après deux manifestations contre la loi "sécurité globale" marquées par des violences à Paris, les forces de l'ordre ont samedi changé de tactique en intervenant tout au long de la manifestation par "bonds offensifs" pour interpeller toute personne soupçonnée de vouloir constituer un "bloc".

https://zenodo.org/communities/watch-megan-is-missing-free

Selon les forces de l'ordre, ces "blocs" se constituent de petits groupes très mobiles qui se greffent sur le cortège pour détruire des commerces et en découdre avec la police.

https://zenodo.org/communities/watch-hold-up-free

Au moins 27 personnes ont été tuées dans la nuit de samedi 12 décembre à dimanche 13 décembre dans une attaque du groupe jihadiste Boko Haram dans la région de Diffa, dans le Sud-Est du Niger, proche du Nigeria, selon un responsable local. "Il y a officiellement eu 27 morts, des blessés et quelques disparus dans cette attaque qui est l'oeuvre de Boko Haram", a affirmé un responsable du département de Bosso dont relève la commune de Toumour où s'est déroulée l'attaque.

https://lamustatalun.medium.com/news-manifestation-%C3%A0-paris-des-syndicats-et-associations-fustigent-des-arrestations-97d317c3670f
https://www.guest-articles.com/news/news-manifestation--paris--des-syndicats-et-associations-fustigent-des-arrestations-arbitraires--14-12-2020
https://lamustatalun.medium.com/niger-pr%C3%A8s-dune-trentaine-de-morts-dans-une-attaque-de-boko-haram-%C3%A0-la-fronti%C3%A8re-avec-le-39212182f79

Des témoins et élus locaux ont confirmé l'attaque, sans donner de bilan. Elle survient le jour des élections municipales et régionales dans le pays. "Certains victimes ont été tuées ou blessés par balles d'autres calcinées à l'intérieur des cases totalement consumées par les flammes d'un énorme incendie provoqué par les assaillants", a noté ce responsable.

"Entre 800 et 1 000 maisons ont été incendiées, le marché central a été également incendie", ainsi que de nombreux véhicules, a-t-il déploré. "Les assaillants dont le nombre est estimé à près de 70 sont arrivés à Toumour vers 18h45 locales à pied, après avoir traversé à la nage (les eaux du lac Tchad) et ont sévi pendant trois heures", a raconté ce responsable, qui a requis l'anonymat.

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