Cryptos décryptées #5: places d'échange, suite

in #fr6 years ago (edited)

"Cryptos décryptées" est un recueil de notes personnelles sur les cryptomonnaies, en français.
Partie 1 - https://steemit.com/fr/@paulramlach/cryptos-decryptees-1-survol
Partie 2 - https://steemit.com/fr/@paulramlach/cryptos-decryptees-2-decentralisation
Partie 3 - https://steemit.com/fr/@paulramlach/cryptos-decryptees-3-cles
Partie 4 - https://steemit.com/fr/@paulramlach/cryptos-decryptees-4-places-d-echange

Places d'échange, suite

Nous avons précédemment parlé de Coinbase, Kraken et Bitstamp. Ces 3 plateformes vous permettent d'acheter et vendre d'euro en crypto, ainsi que de crypto en crypto.

Continuons cet aperçu avec des plateformes qui ne proposent que des échanges de crypto à crypto. Des places d'échange qui sont en général moins conformes aux règlementations, et proposent un panel plus large de cryptomonnaies.

 

2) Les places d'échange CRYPTO <=> CRYPTO

 

-- Bitfinex/Ethfinex

 
Impossible de parler des places d'échange de crypto à crypto sans commencer par Bitfinex. Cette plateforme est en effet une référence dans le domaine.

Le type de référence qu'on se garde de fréquenter !

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Bitfinex débute en 2012, à Hong Kong. Selon les documents officiels disponibles, le PDG de Bitfinex est un dénommé Jean-Louis van der Velde, un hollandais habitant à Hong Kong. Ce monsieur est plus ou moins un fantôme. Il n'existe que des traces sporadiques de sa présence en ligne, et personne ne peut témoigner de l'avoir rencontré.

Heureusement, le reste de l'équipe Bitfinex est composé de personnes plus réelles.

Nous avons le directeur financier de Bitfinex, Giancarlo Devasini, condamné en 1996 pour vente de logiciels piratés.

Il y a aussi Phil Potter, directeur stratégique. Cet ancien trader chez Morgan Stanley s'est fait éjecté de l'entreprise en 1997 après une interview du New York Times où il se vantait de son train de vie dépensier.

Voilà pour les présentations.

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Bitfinex propose une trentaine de cryptomonnaies sur sa plateforme. Il est également possible d'utiliser l'effet de levier, les fonds sont prêtés par d'autres utilisateurs. Bitfinex prend 0,20% de frais de transaction sur un ordre du marché, et 0,10% sur un ordre à cours limité. Le moteur d'échange est réactif et lisible. Question qualité d'expérience, leur plateforme est un plaisir.

Jusqu'en avril 2017, Bitfinex acceptait les dépôts en dollars. En avril 2017, les relations bancaires de la compagnie ont été suspendues. Depuis fin novembre 2017, il semblerait que Bitfinex accepte les dépôts et retraits en euros et dollars. La situation reste instable.

A l'instar de Kraken, il existe également une paire dollar/tether. Rappellons-le, Tether est une cryptomonnaie soi-disant indexée au cours du dollar américain. Si on regarde plus près, il n'y a aucune garantie du maintien de ce cours. Le site officiel de Tether nous dit que "les cryptomonnaies Tether sont 100% assurés par de vrais fonds en dollars et euros dans notre compte de réserve". Dans les faits, la compagnie a refusé tout audit indépendant.

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Au fait, qui est derrière Tether ?

Si on jette un oeil sur la page consacrée à leur équipe, on retrouve des visages familiers. Exactement la même équipe que Bitfinex !

Donc voilà le scénario. On a un groupe d'européens domiciliés à Hong Kong qui forme deux compagnies domiciliées dans les îles vierges britanniques, s'improvisant à la fois place d'échange et émetteur de monnaie virtuelle, le tout sans aucune supervision.

Cette monnaie virtuelle sans aucune garantie s'est auto-attribuée le sigle "USDT". On laissera au lecteur le soin de se demander si l'investisseur moyen saura faire la différence entre un USD dollar américain réel et un USDT si ressemblant.

Avant l'interruption des services banquiers de Bitfinex en avril 2017, la compagnie utilisait Wells Fargo. Suite au gel de leurs comptes, Bitfinex a voulu attaquer en justice Wells Fargo, avant de se désister.

(C'est une manière de faire habituelle pour Bitfinex, qui menace des poursuites et se rétracte un peu plus tard.)

Fin novembre 2017, Bitfinex renoue des relations bancaires. De la Wells Fargo, on passe à une petite banque de Pologne nommée Spółdzielczy w Skierniewicach. La banque polonaise en question avait environ 13 millions de dollars en 2011. Bitfinex est une plateforme sur laquelle l'équivalent d'1 milliard de dollars circule... chaque jour.

Cette petite banque polonaise fait partie d'un plus grand groupe contrôlé par un certain Ivan Manual Molina Lee. Entrepreneur très prolifique, son nom se retrouve sur une douzaine de compagnies au Panama. Certaines viennent de l'Amérique du Sud, d'autres du Canada. Félicitons ce monsieur d'être si cosmopolite, on pourrait presque croire qu'il n'est qu'un prête-nom.

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Voilà pour la structure assez opaque de Bitfinex/Tether/Ethfinex. Chapitre suivant: les hacks.

En mai 2015, un des portefeuilles de Bitfinex se fait pirater. 1400 bitcoins disparaissent. Bitfinex a remboursé les clients affectés.

En août 2016, Bitfinex se fait à nouveau hacker. Un total de 119 756 bitcoins se font la malle.

Plutôt que de rembourser ses clients, Bitfinex décide unilatéralement de socialiser les pertes. Chaque utilisateur se retrouve avec 36% de fonds en moins sur leurs comptes. Le tout en contradiction complète des termes d'utilisation de Bitfinex, qui spécifiaient que les clients gardaient le contrôle de leurs fonds.

En échange de ce serrage de ceinture générale, Bitfinex a crédité gracieusement chaque client d'un taux proportionnel de jetons BFX. Ces BFX représentaient un remboursement à la valeur du dollar lorsque Bitfinex serait en mesure de les racheter.

Si vous vous rappellez de l'anecdote MtGox de l'article précédent, vous imaginez le résultat. Les investisseurs ont été remboursés en avril 2017, mais au prix du dollar. Le cours du Bitcoin était à ce moment 5 fois supérieur que lors du hack.

En novembre 2017, Tether se fait pirater. L'équivalent de 31 millions de dollars disparaissent, du moins si on accepte l'idée que chaque Tether vaut réellement 1 dollar US.

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Il y aurait encore long à dire sur Bitfinex. En 2016, des investigateurs anonymes ont découvert des preuves d' "orderspoofing" depuis Bitfinex, qui utilisait Bitstamp.

Qu'est-ce que c'est que l'orderspoofing ? Imaginez que vous lancez votre plateforme d'échange. Le milieu est compétitif. Pour attirer les traders, il faut qu'il y ait un certain volume. Vous pouvez faire votre petit bonhomme de chemin et essayer d'accroître votre part du marché de manière organique.

Ou alors, vous prenez un raccourci en copiant en temps réel le livre d'ordres d'une place de marché plus populaire. Lorsqu'un client cherche à exécuter un ordre copié, vous utilisez un programme automatisé pour exécuter ce même ordre sur la place de marché que vous copiez. Pendant ce temps-là votre place d'échange remplit l'ordre du client. Le processus est complètement opaque, et ça vous permet de donner l'illusion d'une liquidité bien plus importante et d'un chiffre d'affaires bien plus impressionant.

C'est très bien pour vous et même pour vos clients, tant que ça marche. Mais qu'est-ce qui se passe si la place de marché que vous copiez tombe en panne ? Tout d'un coup, vous vous retrouvez avec un livre d'ordres qui ne correspond à rien de réel.

Autre scénario: un gros poisson décide de vendre un tas de bitcoins d'un seul coup. Il jette un oeil sur Bitstamp et sur Bitfinex, et voit qu'en combinant ces deux places d'échange, il existe assez d'ordres d'achat pour qu'il puisse vendre tout. Notre baleine exécute ses ordres de vente en même temps.

Manque de chance, il n'y a pas assez d'ordre d'achat réel sur Bitfinex sans les ordres d'achats clônés depuis Bitstamp. Résultat, le cours s'effondre. S'ensuit une cascade de liquidations des traders qui utilisent l'effet de levier. Tout le monde perd de l'argent... Sauf Bitfinex.

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Pour finir, certaines théories avancent l'idée que Bitfinex serait en partie derrière l'inflation du prix du Bitcoin. En tant que place d'échange et émetteur de cryptomonnaie, ils en ont la possibilité matérielle.

  1. Tether imprime 100 millions d'USDT
  2. Ces USDT sont transférés sur des comptes Bitfinex possédés par la compagnie,
  3. Les comptes Bitfinex transforment ces USDT en USD, puis achètent des bitcoins au prix du marché
  4. Cet achat entraîne une hausse du cours du Bitcoin sur Bitfinex
  5. Les traders profitent des opportunités d'arbitrage, et le Bitcoin se stabilise à un cours légèrement supérieur qu'avant

Je décris ici un scénario fictif, mais tout à fait possible en l'absence de supervision. Quand on s'improvise place de marché et banque centrale à la fois, il n'y a pas de barrière.

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Bitfinex est une plateforme proposant de nombreuses cryptomonnaies sur un moteur d'échange très agréable à utiliser. Ce qui rend d'autant plus dommage la gestion catastrophique de cette compagnie sur tous les autres points.

Si les cryptomonnaies sont risquées d'une manière générale, utiliser Bitfinex est l'équivalent de s'arroser d'essence avant de sauter au travers d'un anneau enflammé qui mène dans une piscine remplie de piranhas.

 

-- Binance

 

Nouveau venu avec un lancement en juillet 2017, Binance s'est vite imposé dans l'univers crypto. L'équipe originaire de Hong Kong s'est finalement redomiciliée aux îles vierges britanniques, avec des bureaux en Corée du Sud et au Japon. Le PDG, Changpeng Zhao, est présent sur la scène publique.

Plus d'une centaine de cryptomonnaies sont disponibles sur Binance. On retrouve la plupart des projets sérieux, et la plupart des projets à la mode (la distinction importe). Binance ajoute régulièrement de nouvelles cryptomonnaies.

La plupart des places d'échange vous proposent d'échanger vos bitcoins contre d'autres cryptomonnaies, Binance offre également cette possibilité pour Ethereum. C'est-à-dire que vous n'avez pas besoin de passer par la case bitcoin, vous pouvez échanger directement vos éthers contre n'importe quelle cryptomonnaie du catalogue.

Binance propose cette même option avec leur propre cryptomonnaie, dénommée Binance Coin (BNB). Le BNB existe sur la chaîne Ethereum, et vous permet de réduire vos frais de transactions. Les frais de transaction sur Binance commençent à 0,10%, et sont réduites à 0,05% en utilisant du BNB.

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Le moteur d'échange de Binance est fonctionnel. Certains défauts d'interface existent, comme l'impossibilité de réorganiser ses ordres par prix, ou des ralentissements significatifs.

Autre inconvénient: Binance impose des limites arbitraires sur les fractions dans les ordres d'achat. Si vous n'utilisez pas de BNB, vous pouvez vous retrouver avec des faibles sommes, qu'on appelle de la poussière, réparties sur différentes cryptomonnaies.

Binance détient $500 millions de Tether. Leur volume journalier est environ de 3 milliards de dollars.

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Binance ne vous demande pas de vérification d'identité par défaut, et autorise à retirer jusqu'à 2 bitcoins par jour. Ces limites peuvent être montées en passant par le processus de vérification.

Le service client est apparemment présent et réactif, un fait rare dans les cryptomonnaies. Je n'ai pas d'expérience personnelle à ce sujet, n'ayant pas eu de problème.

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Pour résumer, Binance est la plateforme montante pour l'instant. Fonctionelle, efficace, c'est la référence du moment si vous voulez échanger des cryptos à cryptos. Reste à voir si cette performance se confirmera avec le temps.

 

-- Bittrex

 

(Bittrex n'accepte pas de nouveaux utilisateurs en ce moment.)

Lancé en 2014, Bittrex a longtemps été un endroit favori pour les échanges cryptos <-> cryptos, grâce au grand nombre de cryptomonnaies disponibles. Cette position dominante s'est effacée face à une relative incapacité à gérer la popularité grandissante des cryptos, ainsi que la montée en flèche d'autres plateformes.

Bittrex se situe aux Etats-Unis. Cependant, leur adresse ne mène qu'à un bureau virtuel. Les fondateurs de Bittrex sont peu présents en public.

Bittrex détient $400 millions en Tether. Leur volume journalier approche les $800 millions.

L'interface de Bittrex est particulièrement lente, mais fonctionelle.

Bittrex prend 0,25% de frais de transaction par échange effectué.

Obtenir un retour du service client semble difficile pour de nombreux utilisateurs. Je ne peux pas en dire plus, ayant eu la chance de ne pas avoir de problème. Certains clients voient leurs comptes bloqués et leurs demandes ignorées pendant des mois, la situation n'étant résolue que lorsqu'ils se plaignent sur les réseaux sociaux.

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Impression personnelle: Bittrex n'est pas malhonnête. Il est plus probable que les fondateurs soient des gens peu sérieux, qui se sont lancés quand l'écosystème était bien plus petit. Les compétences manquent pour s'agrandir et répondre aux demandes régulatoires.

C'est une place d'échange correcte en absence d'alternatives, mais des alternatives existent. De toute façon, les inscriptions sur Bittrex sont fermées pour le moment.

 

-- Poloniex

 

Schéma similaire: Poloniex est une autre place d'échange américaine qui avait le vent en poupe et décline récemment.

Créée en 2014 par un mystérieux Tristan D'Agosta qui n'a pour présence en ligne qu'un profil LinkedIn avec une compagnie de musique, il est difficile d'associer des visages réels à Poloniex, la plupart des employés utilisant des pseudonymes plutôt que des noms.

Poloniex propose un catalogue de 60 cryptomonnaies, la plupart échangeables contre des bitcoins. La plupart de ces cryptomonnaies ont une certaine ancienneté.

Les frais de transactions sont à 0,25% pour les ordres au prix du marché, et 0,15% pour les ordres à cours limité. Les investisseurs disposent également d'un effet de levier, les cryptomonnaies sont prêtées par d'autres utilisateurs.

Le moteur d'échange est réactif et efficace, rien à déplorer de ce côté.

On retrouve d'autres points communs à Bittrex dans leur qualité de support client. Beaucoup d'utilisateurs se sont retrouvés à attendre des mois une réponse, voir un débloquage de leurs fonds. Je n'ai pour ma part jamais eu de problème.

Poloniex requiert de ses nouveaux clients une vérification d'identité, et fermera bientôt les comptes de ses précédents clients non vérifiés.

Poloniex détient $320 millions en Tether, pour un volume journalier total de $360 millions.

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En conclusion, Poloniex est une place d'échange correcte. Une certaine transparence est demandée de votre côté alors que l'identité de la compagnie reste assez opaque. Comme avec Bittrex, il existe des alternatives moins contraignantes.

 

-- Liqui.io

 

Plateforme ukrainienne lancée en 2016, difficile de savoir qui est derrière Liqui. La place d'échange se concentre sur les cryptomonnaies de type "ERC20" - des jetons créés sur la chaîne Ethereum. Il est également possible d'échanger quelques autres cryptomonnaies, le Bitcoin bien entendu mais aussi le Litecoin, le Dash et le Bitcoin Cash.

Plateforme assez réactive avec un défaut majeur: pas de moyen d'accéder facilement à l'historique de vos transactions.

Liqui prend 0,25% de frais de transaction sur les ordres du marché, et 0,10% sur les ordres à cours limité.

Le support client semble difficile à contacter. Je n'ai jamais eu de problème.

Liqui ne nécessite pas de vérification, et n'impose pas de limite sur les retraits.

Liqui détient $30 millions de Tether, tandis que leur volume de transactions journalier est de $150 millions.

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Pour résumer: une plateforme fonctionelle, mais un flou assez complet sur les gens derrière.

 

-- Kucoin

 

Kucoin est une place d'échange toute jeune, faisant ses débuts en septembre 2017. Située à Hong Kong, l'équipe de Kucoin opère à visage découvert avec une présence sur les réseaux sociaux.

Kucoin propose une centaine de cryptomonnaies, souvent des projets de taille plus modeste qui ne sont pas encore disponibles sur d'autres places d'échange. De nouvelles cryptomonnaies sont ajoutées régulièrement.

A l'instar de Binance, Kucoin propose des paires d'échange en bitcoin, en éther, et également avec leur propre cryptomonnaie dénommée Kucoin Shares (KCS). Les frais de transactions sont à 0,10% par défaut. Kucoin redistribue régulièrement un pourcentage de ces frais de transactions à tous les utilisateurs possédant des KCS.

(Dans les faits, cela équivaut à des dividendes d'environ 0,01% par jour, ce qui n'est pas un investissement rentable en soi dans un secteur aussi volatile que les cryptomonnaies.)

Kucoin propose aussi un système de parrainage, présenté avec une certaine candeur comme une vente pyramidale. Chaque utilisateur reçoit un pourcentage des frais de transaction de l'utilisateur qu'il parraine, et si cet utilisateur parrainé devient parrain à son tour, l'utilisateur au sommet de la pyramide reçoit aussi un bonus.

Le moteur d'échange de Kucoin est fonctionnel sans plus. Impossible d'organiser les ordres d'achat par prix.

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Kucoin est une place d'échange correcte, qui continue de se développer. De nombreuses cryptomonnaies sont proposées sur cette plateforme avant d'arriver autre part. Revers de la médaille, un certain nombre de ces projets n'est pas très sérieux. Il convient de s'informer avant d'investir dans n'importe quelle cryptomonnaie, et c'est encore plus vrai sur Kucoin.

 
 

Voilà qui conclut cette partie sur les places d'échange de crypto à crypto. Dans l'article suivant, nous nous attaquerons aux plateformes décentralisées. D'abord pour expliquer le concept même de ces places d'échange sur la blockchain, puis pour examiner les options disponibles à ce jour.

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