CINQUIEME REPUBLIQUE = REPUBLIQUE DE LA PERVERSION

Pourquoi continuer à se cacher la vérité? La grande majorité de nos dirigeants politiques est seule responsable du chaos dans lequel notre société, est entrain de sombrer. Ces femmes et ces hommes qui la composent usent du pouvoir pour régler leur propre déficit affectif qui se traduit par un besoin accru de reconnaissance. Il est vrai que la Constitution française, à bien des égards, n’impose pas aux élus qu’ils ne doivent pas outrepasser et abuser de leurs fonctions, comme le cumul et la durée des mandats par exemple, ou encore le plafond de leur rémunération. Pourtant, la pudeur, le respect du citoyen qui les a porté au pouvoir devrait suffire afin que d’eux`mêmes, ils trouvent les limites à ne pas dépasser. Mais il n’en est rien. Quelque chose leur empêche de se comporter comme des représentants du peuple, seulement des représentants du peuple et non pas des caciques qui ne pensent qu’à protéger leurs seuls intérêts et la haute considération qu’ils ont d’eux-mêmes. Ce qui les empêche d’y parvenir c’est la perversion. Cette dernière puise ses fondations dans la relation parents/enfant. Lise Bourreau met en évidence les cinq blessures de l’âme qui vont présider à la structuration d’une telle psyché : trahison, abandon, rejet, humiliation et injustice. Au stade adulte et en situation de pouvoir, ils n’auront de cesse, de mettre en scène, ces cinq blessures, qu’ils feront subir aux autres, pour eux, seul moyen de pleine jouissance…. Le prix à payer, pour les citoyens que nous sommes est lourd de conséquences, en faillites économiques, sociales, morales et psychiques. Changer de Constitution qui se dotera de tous « les garde-fous » qui s’imposent (à l’égard de ses élus), s’impose comme seule solution vitale à la survie et la renaissance de notre société… … seul moyen d’éviter la prédiction funeste faite par Carl Gustav Jung, célèbre psychanalyste qui, en 1940 déclare : « Notre civilisation attend son déluge, mais ce ne sera pas un déluge physique qui l’atteindra, mais un déluge psychique. »
François Chabaud

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