Le Mont-Blanc québécois

Des nouvelles de notre hiver québécois :)

Il faut savoir que la saison 2017-18 s’annonce très bonne pour le ski au Québec. À preuve, la majorité des ouvertures de station se fait avec plusieurs pistes d’accessible. D’un, la neige naturelle est au rendez-vous et, de deux, le froid précoce permet aux stations de créer de la neige artificielle. Mais, au moment de trouver la cible de la prochaine sortie, encore faut-il trouver une station capitalisant sur la bonne météo.

Difficile de dénicher un centre de ski alliant prix abordable et ouverture en semaine. Ça fait que, le jeudi 21 décembre, direction le Mont-Blanc dans les Laurentides. En face du Mont-Tremblant, cette station a l’avantage de compter sur une fidèle clientèle : les locaux ne désirant pas buster leur budget familial en sport en frais de billet de remontée, passe de saison, frais de cantine, etc. visant le tourisme international. Car Tremblant, c’est vraiment le Disneyland du ski alpin au Québec.

Ça fait que, considérant le rabais pour l’achat en ligne, le rabais pour l’achat en ligne en semaine et le rabais pour l’achat en ligne en semaine d’étudiant (pour le beau-frère) on a pu avoir la meilleure expérience de glisse à vie pour un mois de décembre, et ce, pour quelques dizaines de dollars. Essence incluse.

Donc, au coup de 10h, nous voici bien assis dans le télésiège en vue d’attaquer cette montagne. Pour une première sortie à vie au Mont-Blanc, ma première réflexion est de me demander comment ai-je fait pour visiter autant de stations sans passer par celle-ci? Le damée semble impeccable, les sièges du remonte-pente sont cousinés à souhait, les pistes semblent variées, le dénivelé est respectable, le prix de la cantine est abordable, le personnel sympathique et la station que très peu achalandée.

Mais justement : la station est presque déserte. C’est peut-être dû par le prestige du centre de ski. Peut-être dû par le marketing est éclipsé par celui de Tremblant. Peut-être dû par la demi-heure de route supplémentaire par rapport aux concurrents de la vallée de St-Sauveur en rebute plusieurs. Peut-être que l’absence de débrayable pour un billet quotidien à plus de 50$ au prix régulier en haute saison a de quoi décevoir.

Dans tous les cas, au moment de descendre de la remontée mécanique (et les 14 autres fois subséquentes) c’est bien moi-même et mon partenaire de glisse Louis-Philippe qui en avons profité au maximum.

Au final, du corduroy jusqu’à la fermeture, aucune trace d’attente aux sièges, un chalet fraichement agrandi et un portefeuille pesant pratiquement autant qu’à mon arrivée... Vraiment, mon seul regret est de ne pas avoir payé un chocolat chaud aux employés des sièges. Car il y faisait frette en maudit!