Édouard nous accueille
Sortie #5 de la saison. Cette fois-ci, direction le Saguenay où, à l'occasion du temps des fêtes, je rends visite à ma belle-famille.
En ce 29 décembre, notre dévolu tombe sur le Mont-Édouard. Je dis ''notre'', car c'est avec la soeur de ma conjointe que nous allons glisser. Skier pour ma part et surfer pour la sienne. S'il ne fait toujours pas chaud, je vous épargnerai les détails, car c'est un copier-coller de la température des autres sorties : fait frette!
Par contre, du côté de la station, là on a le droit à du plus costeau. Avec Owl's Head, Édouard a comme particularité d'avoir deux ''niveaux'' de montagne : la demi-montagne et le sommet.
La demi offre de quoi s'amuser pour tous. Équivalent (selon mon application de tracking) à environ le tier du dénivelé de la montagne au complet, ces 150m offert a l'avantage d'offrir une bonne palette de pistes offrant beaucoup de devers. De plus, le trajet de la remontée étant protégé du vent, plusieurs y passent la journée pour se couvrir du grand froid.
Toutefois, prendre le télésiège qui monte au sommet est un vrai petit défi. Hormis une longue piste débutante garantissant du quasi-ski de fond, toutes les pistes offertes du top de la montagne déclassent tout ce qui peut être rencontré en périphérie de Montréal en terme de difficulté. Inclinés, soumis aux vents, longs et craints par plusieurs, les quelques choix offerts font l'envie des visiteurs qui sont prêts à parcourir plus d'une heure de route pour se rendre en station.
Ce n'est d'ailleurs pas pour rien que l'équipe de compétition s'est vu mériter une piste de slalom respectant les exigences FIS. Un terrain difficile pousse les espoirs à ci attrouper et à ci améliorer. Donnant ainsi une élite reconnut à travers le Québec. Vraie fierté de la communauté, ces fusées ont en plus un certain aura de porte-paroles. Non seulement y étant sérieux, ces vedettes en devenir travaillent réellement à viser l'excellence. Loin d'être des ti-bums comme à l'inverse d'autres clubs, les voir s'entrainer est un vrai spectacle. Ici, pas besoin de parc à neige : c'est la vitesse, la technique et la perfection qui sont recherchées. Pas la prochaine commotion cérébrale (un p'tit coucou à nos amis de la station d'Avila qui ont même dû créer un espace pour la multitude d'ambulances y ayant affaire chaque vendredi soir de l'hiver).
Bref, cette station du Bas-Saguenay peut bien mériter son lustre. On dit souvent que les gens visitant le Saguenay vont taquiner la neige naturelle du Valinouët et que, à l'inverse, les gens du Saguenay qui visitent le Bas-Saguenay sont en recherche du défi offert par les pistes du Mont-Édouard.
À vous de vous faire une idée. La mienne est bien ancrée!