Les machos sortent de leur tanière

Le 15 avril dernier, j’ai promis de me venger contre des siècles de vêtements féminins inadaptés à une vie active lors de mes entrainements par intervalle. Je me suis vengée plusieurs fois, sous la pluie, le verglas et le soleil…

Voici les résultats de mon expérience que j’ai publiés aussi sur Facebook.

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Les machos sortent de leur tanière

On entend (de moins en moins) qu’il faut faire attention à ce que l’on porte dans la rue pour éviter les sifflements. On entend (malheureusement encore), de la part de certains (cons), que l’été est la saison des vêtements courts, du linge moulant et que les femmes n’ont qu’à faire attention à ce qu’elles portent pour éviter les remarques.

Aujourd’hui, je suis allée faire mes intervalles comme d’habitude avec presque les mêmes vêtements que d’habitudes : seul mon manteau est resté sur ma patère. Sinon, j’ai le même type de chandail à manche longue trop large et le même pantalon de sport juste au corps que j’avais en mars et en avril.

Aujourd’hui, j’allais m’entrainer avec le même entrain qu’à l’accoutume, mais, cette fois-ci, je me suis fait interpeller par un gars en manque d’attention, mais de manière vraiment insistante.

C’est étrange, c’est arrivé un jour ensoleillé.
Je ne me fais jamais siffler quand il pleut.
Je ne reçois jamais de remarque quand il y a du verglas.
Je ne suis jamais arrêtée par un homme en manque de peau lorsqu’il fait « frette ».
Dans toutes ces températures, je porte mon pantalon de sport juste au corps turquoise.

J’en arrive à la conclusion suivante : le problème du printemps n’est pas les jupes courtes et les vêtements moulants, c’est que les machos sortent de leur tanière.