Un déménagement chaotique ! (part.2)

Suite et fin de mes péripéties concernant mon dernier déménagement. Comme vous pourrez le constater, celui ci n'a pas été de tout repos et bien des déboires sont apparus au fur et à mesure de son avancé. Par chance, j'ai survécu à ces multiples épreuves ! Bien entendu, je grossis la un peu le trait puisque tout cela n'est en aucun cas insurmontable. Toutefois, le hasard nous réserve bien des surprises comme vous allez pouvoir le constater, à la lecture de cette chronologie. Trêve de palabres, rentrons directement dans le vif du sujet et reprenons notre histoire la ou nous l'avions laissé...

22 Août

Dernier jour d'occupation dans mon ancienne demeure. Me voici en train de me débattre entre les cartons qui pullules dans chacune des pièces de cet appartement. Il me tarde tant de le quitter ! Curieusement, mon fameux voisin n'est pas présent chez lui. Cela fait bien des jours qu'ils ne donnent aucun signe de vie. En effet, tout est étrangement calme et aucun son n'émane de chez lui. J'en profite donc pour entreprendre des menus travaux ainsi qu'une bonne dose de nettoyage. Le soir arrive bien vite et je prends la bonne résolution de me coucher au plus tôt afin d’être frais et dispo pour les festivités du lendemain.

23 Aout

Le grand jour est enfin arrivé ! Partagé entre inquiétude et enthousiasme, mon repos fut de courte durée. L'équipe de déménageurs fait une entrée fracassante dès sept heures du matin. N'ayant pas d'autres choix que de faire appel à un élévateur, dans le but de déloger le canapé marocain du salon qui ne passe pas la porte de palier, la manœuvre attire l'attention des passants ainsi que des curieux aux alentours. Un grand ballet d'aller/retour s'opère alors, dans l'espoir de vider les lieux au plus vite. La réactivité et la précision de ces professionnels à le don de laisser admiratif et satisfait de ma décision de faire appel à leurs bons soins.

Malgré cette réjouissance, une surprise de taille vint couper l'élan de mon entrain. L’appartement n'ayant jamais été entretenu depuis plus de vingt ou trente ans, des traces de vétusté assez flagrante se dévoilent peu à peu, au fil du mobilier ainsi déplacé. C'est avec effroi que j'aperçus tout un pan de mur rongé par l'humidité, un sol mais aussi son isolant phonique grignoté par les infiltrations. Pour couronner le tout, une partie de mon mobilier a fait les frais de cette insalubrité : Matelas, étagères, caisson de clic-clac ont rendu l’âme lors de leurs manipulations. Il faut se rendre à l'évidence, je vais devoir renouveler l'achat de meubles au plus vite.

Quoi qu'il en soit, le déménagement suit son court et ne durera au final qu'une seule matinée. Me voici enfin installé, ou presque, dans cet appartement tant convoité ! Tout en m'affalant sur le canapé, je scrute à l'horizon l'étendu des cartons qui s’amoncellent jusqu'au plafond. Autant dire que je vais avoir encore pas mal de travail à effectuer !

28 Aout

Ayant repris le chemin du travail, je n'ai que peu de temps à accorder à mon emménagement. De plus, je me dois de rendre mon ancien habitat dans un état correct. L'état des lieux de départ est prévu pour le lendemain et je manque cruellement de temps. Je m’efforce de me rendre sur les lieux de bon matin et redécouvre un logement totalement inhabitable. Comment ai-je fait pour vivre autant de temps en ces lieux sans en subir de quelconques conséquences sur ma santé ? Infiltrations, moisissures trônant sur les joints d'encadrements, tapisseries qui tombent littéralement en lambeau... Cette décision de partir était finalement plus que nécessaire...

29 Aout

L'état des lieux m'a semblé durer une éternité. Devant, l'étendu des dégâts, la gérante ne pouvait nier le fait que la régie immobilière n'a pas fait le nécessaire pour pouvoir rendre sa propriété saine et propre. Mais malgré cette évidence présente sous ses yeux, celle ci n'en démordra pas et focalisera son observation sur le nettoyage extérieur des fenêtres qui n'était pas à son gout. Madame va donc devoir faire appel à un prestataire pour réaliser cette tache et ainsi me facturer cette intervention.

En guise de protestation, je lui fais part de mon étonnement quand à la gestion de leurs patrimoines immobiliers et des parties communes laissé dans un état plus que lamentable. Sans broncher, celle ci me rétorqua que les travaux d’embellissement et de réparations n'étant pas à la charge de la société. En somme, c'est au locataire de tout faire et de tout régler. Ah bon ?! Mais je ne suis pas propriétaire des lieux, que je sache?! Bref, je prie pour que l'entretien se termine au plis vite. Ce supplice étant enfin terminé, je tourne les talons au plus vite et me rend vers un nouveau lieu de vie qui sera, je l'espère, plus calme et douillet.

Adieu mon petit HLM. Pour le coup, je ne te regretterai pas !