C'est le temps de se dire au revoir...

Après le temps des réjouissances vient inévitablement celui du départ. Dix jours se sont écoulés depuis mon arrivée sur les terres nord-américaines et c'est de manière peu enjoué que j'émerge difficilement de mon sommeil en cette journée du 15 Juin. La nuit dernière fut pour nous l'occasion de célébrer une dernière fois nos retrouvailles mais aussi mon anniversaire. Au programme : Franches rigolades, discussions en tout genres et karaokés enflammés ou chacune de nos voix s'élevaient à l'unissons. Bien évidemment, le tout fut généreusement arrosé de boissons alcoolisés, accentuant ainsi notre euphorie sur le moment. @soushi888 était aussi de la partie ! Gardant ce doux souvenir en tète, je me lève afin de rejoindre une dernière fois mes hôtes.

Il est déjà bien tard lorsque j'atteins le salon ou se trouve alors les @philodendron . Ceux ci m’adressent instinctivement des sourires amicaux et m'invitent généreusement à partager une tasse de café. Le temps n'est plus trop propice à la fête mais nous nous efforçons de rester positif malgré l'heure défilant à toute allure. Alors que nous nous apprêtions à passer à table et ainsi déguster la délicieuse pizza que nous a concocter Seb, le couple me tend une enveloppe comprenant la mention "A notre Français". Je ne ferais pas ici l'affront de divulguer l’intégralité du contenu de cette carte postal, puisque tout cela est du domaine du personnel, mais à la lecture de celle ci l'émotion me submergea et je m'efforçais alors de retenir mes larmes de joies à cet instant précis. J'avais donc trouvé des personnes qui m'appréciaient et qui exprimaient la tout leur attachement avec de simples phrases. La gorge nouée, je n'arrivais cependant point à leur transmettre de manière orale ce que je ressentais et j'ai du me résoudre à m'occuper l'esprit pour ne pas tomber en sanglot. Je me suis donc éclipsé de nouveau dans ma chambre, dans le but de préparer ma valise.

L'heure fatidique vient de sonner. Sur le chemin en direction de l'aéroport, je reste toutefois bien silencieux. Tout en observant les longues routes démesurés de ce pays, je me remémore l'ensemble des bons moments passés ensemble. Dieu que le temps passe trop vite, j'aimerais plus que tout l’arrêter pour en profiter un peu plus ! Notre arrivée à l'aéroport me rappela toutefois à l'ordre. Ce séjour arrivait inexorablement à son terme ! Le cœur lourd, je dévisageais une dernière fois Elaine et Seb. Je ne pus, à ce moment la, retenir mes larmes alors que nous nous serrions dans nos bras. La séparation fut dure et pénible, j'avais donc trouvé des amis...