Dans les méandres de mes sentiments

L'angoisse. Bien plus intense que l'anxiété et le stress, elle est une palpitation effrayante. Un sanglot désespéré, une sensation oppressante d'étouffement. La peur, la crainte et les larmes. Peu importe son origine elle est écrasante

La peur de l'abandon, la peur d'être seule, la peur du manque, la peur d'être blessée à nouveau. L'amour est un sentiment que je n'ai jamais bien sur​ apprivoiser, bien trop fort qu'il me paralyse. Lorsque je tombe amoureuse la personne que j'ai choisie devient au fil du temps si importante qu'il devient littéralement ma source d'oxygène.

Je ne sais pas comment vous expliquer, je n'ai ressenti cela qu'une fois auparavant et ça m'a fait le même effet que si l'on m'avait brisé les os un par un. C'est une histoire qui m'a anéantie. Et j'aime à nouveau, je crois que j'aime aussi fort. Je crois que l'amour est une source d'énergie dans laquelle je puise pour pouvoir vivre. Je me sens vivante, heureuse, normal et moi même quand il est près de moi. Mais dieu du ciel ; à peine éloignés j'en souffre aussi fort que si l'on me jetait du haut d'une falaise et que je m'écrasai à plusieurs reprises au sol.

Peut être que j'aime de travers. Dieu du ciel, je l'aime comme au premier amour. Peu être que je ne sais pas aimer. Et ce soir au fond de mon lit d'hôpital, je n'arrive pas à m'inquiéter pour moi même à savoir d'où me viennent ces douleurs inflammatoires. Non, je suis là et c'est pourtant à mon aimé que je pense. À comment sera l'avenir, est-ce qu'il restera avec moi ou partira-t-il ? Est-ce que je supporterais le manque et la distance ? Peu importe c'est lui que je veux ; mais voyez donc ; le bordel.

Le bordel dans la tête d'une personne borderline. Le bordel qu'est l'amour quand on le mesure au tourment provoqué par une absence pourtant si brève et justifiée.

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Merci,
Anaëlle.