Chevrière, un métier passionnant !

A la base, bien que complètement dingue des biquettes, je me suis installée avec des vaches laitières dans la ferme des parents de mon mari. C’était en 1995, cela me laissait le temps de m’occuper de mon petit @deadzy qui n’avait que 6 mois… et ça, franchement, c’est vraiment génialissime ! (Merci belle maman pour la garde des enfants pendant la traite du soir !)

Je n’ai pas résisté longtemps à l’appel des chèvres, j’ai eu mes premières chèvres en 1997 : Mackintosh et ses 3 copines…

Puis d’autres sont arrivées jusqu’à ce que je me pose la question en 2003 : Est-ce le moment de me lancer vraiment dans l’élevage de chèvre?
OUI, c’était le moment ;-)

Le GAEC a donc accueilli mes biquettes et nous avons commencé à développer cet atelier qui compte aujourd’hui 50 chèvres.
Je travaille avec Pascale, mon associée de l’atelier chèvre, nous sommes vraiment complémentaires, ce qui nous permet d’avoir des week-ends et des vacances ! Youpi !

Éleveuse de chèvres, c’est vraiment un métier génial, d’abord, le contact avec les animaux, au quotidien … j’vous ai dit que les chèvres nous parlent ? J’vous assure que oui. Quand je rentre dans le bâtiment, je leur dit « bonjour les fifilles », et elles me répondent d’un bêlement enjoué. Il y a aussi cette complicité lors de mises bas. Nos biquettes aiment que nous soyons présentes quand c’est le moment. La plupart du temps ça se passe bien, on est juste là pour surveiller, ça les rassure… on donne juste un p’tit coup de main pour sortir le cabri, mais toutes seules, elles y arriveraient bien ! Mais parfois, malheureusement, il faut intervenir, car le cabri est mal placé. Dans ce cas-là, je demande à mon mari, car il est bien plus doué que moi : aller chercher la patte qui est mal placée, repousser la tête … calme, concentration, efficacité. Moi je panique un peu trop vite !

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Dans notre métier, ce que j’aime beaucoup aussi, c’est la fabrication. Faire des fromages!
Maîtriser toutes les étapes et arriver à un produit apprécié par les consommateurs. Innover de temps en temps, par exemple, dernièrement, nous avons lancé nos crèmes desserts au chocolat ou à la vanille… au lait de chèvre bien sûr. Nous vendons principalement sur les marchés et c’est un moment d’échange fort. Au fil du temps nous connaissons bien nos clients et souvent nous nous attachons à certaines petites mamies tant elles sont adorables !

J’étais partie pour faire une présentation rapide et voilà que je brode … je brode, et j’ai envie de vous raconter encore pleins de choses … la prochaine fois je vous parlerai de la race de mes chèvres !