Course à pied de 11 km ce 5 octobre 2014.
Un petit challenge aujourd'hui.
A peine rentré de mon périple, qu'on m'a proposé de manger un boulet/frite.
https://steemit.com/travel/@bavi/presque-6-mois-apres-je-suis-de-retour-ce-2-octobre-2014
Mon frère et sa compagne participant à un jogging qui se termine par un repas.
L'occasion de passer un moment en famille.
Je me suis dis : Pourquoi pas participer ?
Bon ça fais un moment que je n'avais plus courus.
Et sans doute presque 20 ans que je n'avais plus courus une telle distance, mais ce sera là l'occasion de tester la forme acquise lors de mon voyage.
Tout en sachant que le vélo et la course à pied ne sollicitent pas les mêmes muscles, et pas de la même façon.
Je sais donc que je m'expose à des courbatures suite à cet effort.
Le cœur, lui, devrait tenir sans soucis la distance.
Bon, j'appréhende tout de même.
J'ai peur de mal partir, trop vite, et de ne pas m'échauffer assez.
Le tract donc.
Pas idéal avant de démarrer.
Mais je fais confiance à mon frère et sa compagne, qui eux ont l'expérience de ce genre d'épreuve.
Moi c'est la première fois que je participe à une épreuve officielle.
Après un bon petit échauffement, on se place pour le départ.
C'est partis !
Je reste et je m'aligne sur le rythme de mes comparses.
Franchement ça va.
Ca va même, très bien.
Et ce rythme est trop lent pour moi. Limite je dois me forcer pour ralentir.
Juste à la monté, ça freine encore plus. Ha non !
Là c'est trop.
Je décide d'écouter mon instinct et d'aller sur mon rythme naturel.
Au revoir mon frère.
Ha ça va mieux.
Je dépasse tout ce petit monde.
Je suis dans ceux partis en arrière.
Et très vite je me rend compte que ce n'était pas une bonne idée.
Car nous arrivons dans des petites sentiers.
Des endroits qui rendent ardus les dépassements.
Je suis du coup freiné par rapport à la vitesse que je pourrais atteindre.
Ces tout petits pas me fatigue plus que les grandes enjambées.
Je continue sur ce rythme.
De toute façon les zones où les dépassements seront plus facile sont encore loin.
Heureusement cela commence à se clairsemer.
Sauf sur une monté dans les bois. Presque un mur.
Impossible d'y courir.
Du coup ensuite, c'est plus facile, il y a bien moins de monde.
Mon cœur va bien.
Les jambes également.
Une moitié de faite.
Un relais.
J'y prend un verre d'eau. Mauvaise idée.
Mon estomac n'est pas d'accord.
Ca vient de casser mon rythme.
Il me faut un moment pour le reprendre.
Nous arrivons sur une méga descente.
Houla, là je sens mes jambes.
Pas du tout habitué de freiner de la sorte.
C'est exactement le contraire des mouvements que j'opère sur mon vélo.
Ca devient difficile.
Et je le sens.
Plus qu'un kilomètre.
Ce sera la volonté !
Le final est sur du plat.
Tout le reste aura été en dénivelé.
Ca y est, fini.
Moins d'une heure !
Mon frère arrive.
J'ai été plus rapide que lui qui est 2 ans plus jeune, et habitué à courir.
Je peux être content, je suis en très bonne forme !
Même si, au vu de mes sensations, je sais déjà que les prochains jours de récupérations vont être douloureux.
Heureusement, ensuite, vient le moments de manger.
Et de boire également.
De bonne bière, ça va faire du bien.
Bravo Bavi.
Confirmation que les 4000 kilomètres effectués ces derniers mois n'ont pas été inutiles.
Ps : Impossible de créditer le photographe, je n'arrive plus à retrouver la source des photos.
Tu vas peut-être y prendre goût à la course à pied @bavi ?
Et ton frère pas trop offusqué de ta performance ?
Bravo à toi ;)