Régime pauvre en graisses ou pauvre en sucres ? D'après la science, aucune différence

in #cryptonewshaiti7 years ago

Entre les régimes allégés en graisses ou en sucres, la perte de poids occasionnée a été similaire, sans qu'aucune corrélation n'ait pu être établie avec le profil génétique du sujet, d'après une étude américaine.

Entre un régime pauvre en graisse et un autre pauvre en sucres, aucun ne s'est montré plus efficace que l'autre, d'après une étude publiée mardi 19 février 2018. Plus important encore, pas plus que le profil génétique ou le métabolisme de l'insuline ne sont des facteurs pour qu'une option donne de meilleurs résultats, selon les conclusions publiées dans le Journal of the American Medical Association (JAMA). Ces découvertes pourraient avoir des conséquences importantes sur le marché américain de la perte de poids, évalué à 66 milliards de dollars, et tout particulièrement sur la dernière tendance : le régime ADN, qui prétend déterminer le meilleur régime en fonction des gènes de chacun.

Une perte de poids équivalente entre le régime pauvre en graisses et le régime pauvre en sucres
L'étude a porté sur 609 personnes âgées de 18 à 50 ans, en surpoids à obèses (Indice de masse corporelle entre 28 et 40), dont 57% de femmes, soumises au hasard qui à un régime pauvre en graisses, qui à un régime pauvre en sucres pendant un an. La perte pondérale moyenne a été de 5,3 kilos dans le groupe au régime allégé en gras, et de 6 kilos dans le groupe au régime allégé en sucres, une différence non significative. Certains ont perdu beaucoup plus - jusqu'à 27 kilos - tandis que d'autres ont grossi - jusqu'à 9 kilos. Au terme de l'expérience, "il n'y a eu aucune différence marquante dans l'évolution du poids entre un régime équilibré allégé en graisses et un régime équilibré allégé en sucres", selon les chercheurs.

Aucune corrélation trouvée entre le profil génétique et la perte de poids
"Une partie du génome des participants a été séquencée, permettant aux scientifiques de chercher la présence de gènes associés à la production de protéines modifiant le métabolisme des glucides ou des lipides", selon le rapport. Les participants ont également ingurgité du glucose à jeun pour mesurer leur production d'insuline. Résultat : "Aucun des profils génétiques ni aucune sécrétion d'insuline de base n'a été associé à des effets diététiques sur la perte de poids". "Nous avons tous entendu les histoires d'un ami qui a fait un régime - qui a très bien marché - et d'un autre ami qui a essayé le même régime mais ça n'a pas marché du tout", a relevé Christopher Gardner, professeur de médecine à l'université de Stanford, en Californie. "C'est parce que nous sommes tous différents et que nous commençons tout juste à comprendre les raisons de cette diversité", a-t-il poursuivi. Une stratégie assez simple semble avoir aidé à l'amaigrissement : consommer moins de sucres, de la farine moins raffinée et autant de légumes et d'aliments complets que possible.

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Li important pour rester en bonne sante, li suffit pour faire exercise et kinbe yon forme de vie ekilibre.
Merci pou post la.

Yep se enpotan kesyon fe egzesis lan. Anpil moun malad a koz yo pa fe egzesis ki pou prezeve sante yo.

ah wi sante se youn nan pi gwo kado Dye bay lom . mesi pou post la !!!