J'ai visité Israël et la Palestine à Noël. Quels moments intenses !

J'ai une amie qui est volontaire au camp d'Haida en Palestine depuis septembre et je pensais lui rendre visite afin de me rendre compte par moi-même du conflit et de la situation réelle d'Israël et de la Palestine. Je suivais le conflit et j'en connaissais les grandes lignes mais ce que j'ai vu a été assez différent de ce que j'imaginais.

C'est mon arrivée à l'aréoport de Tel Aviv. Entrer dans le territoire a été très facile. Je n'ai pas été controlé mais j'ai trouvé étrange qu'au lieu de tamponner mon passeport, j'ai reçu un papier que je ne pouvais pas perdre qui m'autorisait à rester sur le territoire pendant une période de 3 mois. J'ai appris plus tard que c'était une mesure que le gouvernement israélien a prise pour évitér que des juifs qui sont citoyens d'autres pays et qui visitent Israël aient des problèmes aux frontières d'autres pays.

Voici une photo de moi lorsque j'ai visité Jérusalem. Elle a été prise au Mont des Oliviers. Je résidais à Bethlehem qui est à 6 kilomètres de Jérusalem et se situe en Palestine.

Les israéliens n'ont pas le droit d'entrer en Palestine et les palestiniens ne peuvent pas aller librement en Israël. Il y a des contröles assez stricts pour pouvoir aller d'un coté à l'autre. Ceci est le checkpoint par lequel vous devez passer pour entrer et quitter Bethlehem. Comme touriste, nous devons seulement retirer toute pièces de métal et passer par les rayons X. Nous devons aussi montrer notre passeport et le papier que nous avons reçu à l'aéroport qui nous autorise à entrer sur le territoire israélien. Pour les palestiniens, il y a des mesures supplémentairs comme le scan des empreintes digitales. En ce qui concerne les israéliens, ils ne peuvent juste pas passer la frontière. Leur propre gouvernement l'interdit.

Voici une photo prise du côté palestinien. Vous pouvez voir les montagnes jordaniennes. Ce qui m'a frappé c'est à quel point le look and feel est proche de celui de Jérusalem. D'un autre côté, nous ne sommes qu'à 6 kilomètres de là mais il y a le checkpoint qui sépare ces 2 mondes.

Il y a beaucoup de tags sur le mur mais ces deux-là, même si ils sont moches, on retenus mon attention. Linux et Bitcoin sont aussi en Palestine.

Ceci est un exemple du genre de message que vous pouvez lire sur le mur. J'ai eu la chance de rencontrer une personne quand elle était entrain de tagger quelque chose. Je lui ai demandé si je pouvais prendre une photo d'elle. Cela a semblé lui faire plaisir et elle a accepté.

Ceci est le musée Banksy. C'est aussi un hotel. Le musée présente l'histoire du mur avec le conflit présent à chaque instant. Comme vous pouvez le voir, ce musée fait face au mur. A noter qu'une nuit dans cet hotel coute 300 euros. Y a-t-il besoins de dire que je n'avais pas les moyens de passer une nuit là ? C'est quelque chose de très frappant en Palestine. Comment la pauvreté totale est côte à côte de l'opulence. C'est encore plus frappant par la suite.

C'est là que les palestiniens manifestent tous les vendredis. Ils vont là et lancent des pierres chaque vendredi pour manifester contre ce qu'ils considèrent comme une occupation de leur territoir. L'armée israélienne répond avec des gaz lacrymogènes et des balles en caoutchouc.

Voici un autre hotel. Et si vous pensiez que 300 euros par nuit, c'est cher, ce n'est rien comparé au prix que vous payeriez si vous alliez dans cet hotel. Ce qui est vraiment bizarre c'est que les maisons que vous voyez sont le camp d'Haida. C'est là que vous pouvez trouver le Hezbollah et le Hamas. Quand vous voyez des images de la Palestines dans les journaux, elles viennent soit des manifestations soit de camps comme le camp d'Haida.

Quand je suis entré dans le camp d'Haida, J'ai vu un terrain de football dans lequel étaient entrain de jouer un frère et une soeur. La fille m'a demandé de joué avec eux. Ce que j'ai fait. Ils m'ont autorisé à prendre des photos d'eux.

Ceci est un autre endroit où des pierres sont lancées. Mais par des enfants cette fois et c'est situé dans le camp d'Haida. L'armée israélienne replique aussi avec des balles en caoutchouc et l'air dans le camp est souvent saturé avec des gaz lacrymogènes. J'ai été trois fois dans le camp pendant la semaine que je suis resté et c'était assez pour que je sente les gaz une fois.

C'est à celà que ressemble les rues du camp d'Haida. J'ai rencontré quelqu'un s'appelant Ahmed qui vit là et qui m'a dit ce que la plupart des palestiniens m'ont aussi dit qui est que leur terre est occupée et qu'ils sont en résistance. Ce qui m'a frappé était que même dans cette situation difficile, je pouvais voir que lui et les autres restaient humains. Je n'ai pas pu m'empêcher de penser que si ils étaient né en Belgique, certains avec qui j'ai eu un bon feeling dès le début seraient des amis et qu'on irait boire des bières dans des cafés en Belgique.

Le voyage ne serait pas complet si je n'étais pas aller du côté israélien aussi pour rencontrer et parles avec eux. Mes amis et moi sommes donc aller à Haifa et nous avons rencontré Yehuda (Juda). Il est juif et habite à Haifa. Il travaille aussi dans un endroit appeler German Colony (Colonie allemande). J'ai parlé avec lui et il m'a donné son point de vue que je vais essayer de résumer ici. Les juifs/israéliens ont une histoire tragique. Ce sont des gens qui ont soit été esclaves, soit en guerre contre des empires plus puissant qu'eux ou en exil. Et lorsqu'ils furent en exil, ils furent constamment rejeté par les pays dans lesquels ils résidaient jusqu'au moment où ils ont connu un génocide. Ils sont donc particulièrement effrayés par ce que les autres nations pourraient leur faire. Il m'a aussi dit que bien qu'il espérait un meilleur futur pour, à la fois les israéliens et les palestiniens, il était effrayé par les palestiniens du fait qu'il a été pris dans une attaque terroriste lorsqu'il avait l'age de 9 ans et qu'il se souvient clairement de la mort d'autres personnes devant ses yeux. J'ai vraiment sympathisé avec lui et comme pour Ahmed, j'ai pensé qu'il pourrait être un de mes amis si nous avions tous les deux vécus en Belgique et je suis assez sur que Ahmed l'aurait bien aimé aussi si ils n'avaient pas à porter une histoire qui a donné naissance à un mur.

Cette dernière image est la place de la Nativité à Bethlehem. C'est donc en Palestine mais pas dans un camp. Ca a été une surprise pour moi de voir que la plupart de la Palestine est comme ça même si ce n'est pas aussi bien décoré. Les camps sont plus l'exception même si on peut clairement voir que la Palestine est pauvre comparée à Istraël. C'était une surprise pour moi parce que j'imaginais que toute la Palestine était comme le camp d'Haida. Mais il y a plus important encore, c'est ce que j'ai retiré de ce voyage et c'est principalement une pensée nouvelle que j'aimerais partagé. Des deux côtés du mur, j'ai eu l'impression de voir les mêmes humains que ceux que je suis habitués à voir en Belgique. Et ça soulève une question. Nous sommes entrain d'essayer de batir quelque chose au-dessus de nos différences. Ce quelque chose devrait nous unir. Le problème avec cette approche est que si quelqu'un n'a pas (encore?) construit cette chose, il ne peut pas être uni avec les autres ... C'est un problème car il y a des nouveaux nés chaque jour et que si j'ai raison et que nous partageons tous quelque chose dès le début parce que nous sommes tous nés humains, nous avons tous des émotions, nous sommes nés d'une mère, nous avons un cerveau similaire qui nous permet de penser plus ou moins de la même manière, peut-être que nous pouvons retourner le problème et changer ce que nous faisons. La question que je me suis posé est la suivante : Et si nous construisions à partir de quelque chose de commun ? Ce qui veut dire que nous pourrions toujours retomber sur cette humanité commune dans le cas ou des différences font que nous ne nous comprenons pas. Nous pouvons parler de cela dans les commentaires si vous le voulez. :)