[FR] Comment les réseaux sociaux et les médias sociaux vous rendent accros (2/2)

in #francostem6 years ago (edited)

Ceci est la seconde partie de mon article sur les effets addictifs des réseaux sociaux. N'hésitez pas à lire la première partie si vous n'avez pas encore lue.


Comment les médias sociaux rendent leurs services addictifs

Pour fidéliser leurs utilisateurs, les réseaux sociaux misent sur l'égo et le narcissisme de ces mêmes utilisateurs. Mais ça n'est pas suffisant pour garder les gens qui n'aiment pas trop se mettre en avant. C'est pour ça que les médias sociaux ont fait en sorte d'être pratiques tout en essayant de devenir incontournables, de sorte à ce que les utilisateurs voient ces services comme indispensables. Ce que vous devez savoir, c'est que ces plateformes sont faites pour être addictives.

Un élément qui rend les réseaux sociaux addictifs, c'est le bouton "like". Ce bouton est apparu d'abord sur FriendFeed en octobre 2007, avant que le site soit racheté par Facebook en août 2009. En février 2009, Facebook a à son tour introduit son bouton "like". Suite à cela, le réseau social s'est rendu compte que les utilisateurs adoraient cette nouvelle fonctionnalité et que cela engendrait davantage d'activité sur les publications, en plus de fournir beaucoup d'informations sur les préférences des utilisateurs. Par la suite, Twitter a aussi introduit un bouton "like" (qui était d'abord représenté par une étoile et pas par un cœur). En 2010, YouTube a changé le système de notation des vidéos, en remplaçant les 5 étoiles par un bouton like et un bouton dislike. En 2011, Google a lancé son réseau social Google+, avec un bouton +1 en guise bouton like. Par la suite, plein d'applications et même des forums ont eux aussi implémenté une fonction similaire au bouton "J'aime" de Facebook.

Vous ne le savez peut-être pas, mais le bouton like est tellement efficace que même son créateur, Justin Rosenstein, regrette de l'avoir créé, car il est lui-même été touché par l'addiction. Il a même avoué avoir dû demander à quelqu'un d'installer un contrôle parental sur son iPhone pour l'empêcher d'installer certaines applications. Fin 2017, un ancien vice-président de Facebook, Chamath Palihapitiya, avait déclaré ouvertement qu'il interdisait à ses enfants d'utiliser le réseau social. Quelques semaines avant, c'est l'ancien président de l'entreprise, Sean Parker, avait lui aussi critiqué le côté addictif du site. Chez Twitter, ça n'est pas beaucoup mieux. Loren Brichter, qui a créé Tweetie et la fonction pull-to-refresh de Twitter, a dit lui aussi avoir eu des problèmes d'addiction avec sa propre création.

Mais pourquoi les "likes" sont-ils addictifs ? Que ce soit sur Facebook, Instagram ou Twitter, plus vous avez de likes sur une publication, plus vous êtes satisfaits. Quand votre publication n'a que quelques likes seulement, vous êtes déçu. Quand vous recevez des likes, ça envoie les messages suivants à votre cerveau : les gens sont d'accord avec vous ou aiment ce que vous publiez. Et s'ils aiment vos contenus, ils doivent probablement vous apprécier aussi. Vous aurez peut-être remarqué que les gens qui ne vous apprécient pas vraiment ne likent que très rarement (voire jamais) vos publications. Le mécanisme du bouton like, ce n'est pas simplement un compteur, c'est aussi une réaction biochimique dans votre cerveau. Quand vous recevez des likes sur Facebook, Twitter ou Instagram, cela entraîne la sécrétion de dopamine par l'hypothalamus. La dopamine est un neurotransmetteur connu comme "l'hormone du plaisir". Quand vous recevez des likes, quand vous mangez vos aliments sucrés préférés ou quand vous êtes amoureux, votre cerveau libère de la dopamine. C'est la même chose qui se produit avec les drogues récréatives.

Le problème, c'est que l'excès de dopamine peut vite créer une addiction. Quand les récepteurs de la dopamine sont trop stimulés, ils deviennent moins sensibles et moins réceptifs, et il vous faut donc davantage de dopamine pour avoir la même sensation de plaisir qu'avant. Quand vous vous retrouvez dans un état de faible stimulation ou de manque, vous êtes de mauvaise humeur et vous manquez d'énergie. Pour compenser, vous consommez de nouveau ce qui vous stimule habituellement : du sucre, des divertissements, de la drogue... ou des réseaux sociaux.

Il faut aussi parler du ciblage personnalisé des utilisateurs. En fonction de ce que vous avez regardé et aimé sur un média social, les algorithmes du sites peuvent vous proposer des contenus similaires que vous êtes susceptibles d'apprécier. Et du coup, vous regardez encore plus de contenus, et donc vous passez encore plus de temps sur ces plateformes.

Pour vous inciter à rester, les réseaux sociaux vous incitent aussi à utiliser leurs applications pour smartphones. Si vous voulez mettre une photo sur Instagram, vous devez soit le faire depuis un mobile ou sur l'application PC, vous ne pouvez pas le faire depuis votre navigateur sur PC. À partir de 2014, Facebook a rendu son application Messenger obligatoire pour consulter ses messages privés sur mobile. D'une part, le fait d'avoir une application dédiée permet à l'entreprise de récupérer plus de données que via le navigateur, et d'autre part ça vous rend plus facilement accros. Par défaut, quand vous recevez un message privé sur Facebook, sur mobile, l'application Messenger vous envoie une notification et affiche une petite "bulle" avec la photo de profil de la personne qui vous a envoyé un message. Vous savez donc que vous avez reçu des messages avant même d'avoir décidé d'aller les consulter !

Un autre facteur d'addiction, c'est l'instantanéité. Avant, quand les connexions mobiles étaient beaucoup plus lentes et les téléphones beaucoup moins puissants, les gens ne pouvaient pas consulter leur messagerie ou leurs applications de discussion sans passer par un ordinateur relié à Internet. Quand vous alliez tchater en ligne, c'était le soir après les cours ou après le boulot, sur MSN ou sur IRC. Quand vous postiez un message sur un forum, il fallait souvent attendre plus heures (voire plusieurs jours) pour obtenir une réponse. Et donc pendant ce temps-là, vous faisiez autre chose. Depuis, Internet et les smartphones se sont largement démocratisés, les connexions WiFi et 4G sont largement accessibles dans les grandes villes, et la société est devenue beaucoup plus connectée. Désormais, quand vous envoyez un message en journée ou en soirée, selon le contexte, il est accessible par son destinataire beaucoup plus vite que précédemment. Et comme le destinataire du message a la possibilité de répondre dans un délai plus court, vous vous attendez à ce qu'il réponde rapidement, et donc vous risquez de vous attendre à ce que la réponse arrive dans les minutes qui suivent. Sur plusieurs applications de messageries (Facebook Messenger, Whatsapp, SnapChat, etc) vous pouvez voir si votre message a été lu. Si une personne a lu votre message mais répond des heures après, ça peut être stressant ou énervant. Imaginons que vous envoyiez un message privé à une personne du sexe opposé qui vous plaît beaucoup. Si cette personne a tendance à vous répondre rapidement et de façon positive, vous allez vous dire qu'elle vous considère et qu'elle vous apprécie. Si elle met du temps à lire votre message alors qu'elle est connectée ou si elle laisse passer plusieurs heures avant de répondre, vous risquez de vous poser des questions : "pourquoi il/elle met autant de temps à répondre ?", "est-ce que je lui plais ?", "est-ce que j'ai dit quelque chose de travers ?", "est-ce qu'il/elle parle avec une autre personne en ce moment ?", etc. Et ça, ça peut être stressant.

Dans une société très connectée, on s'attend à tout avoir rapidement. Vous voulez acheter un truc sur Internet ? Si vous le commandez le matin sur Amazon, vous pouvez l'avoir le lendemain. Maintenant, quand un colis met 3 jours à être livré, on trouve ça long qu'alors qu'avant on trouvait ça correct. Quand vous publiez un truc sur un réseau social, vous vous attendez des likes dans les minutes qui suivent. Quand vous envoyez un message privé, vous vous attendez à ce qu'on vous réponde dès que le message est lu. Avant, quand vous vouliez voir une nouvelle série, il fallait souvent attendre une semaine. Maintenant vous pouvez avoir tous les épisodes d'un coup sur des plateformes de VOD comme Netflix ou OCS. De nos jours, il y a plein de choses qu'on peut avoir plus rapidement qu'il y a 15 ou 20 ans. Ce phénomène de disponibilité immédiate, c'est ce qu'on appelle la "gratification instantanée". On like vos photos sur Facebook ou Instagram : vous avez votre dose de dopamine. Vous recevez plein de messages privés de personnes à qui vous plaisez : une autre dose de dopamine. Le problème, c'est que cette banalisation de l'instantanéité et des délais très courts a rendu beaucoup de gens beaucoup moins patients qu'avant, pour ne pas dire impatients dans certains cas. Cette impatience peut générer du stress et être source de mauvaise humeur… jusqu'à ce que le "besoin" soit satisfait par la récompense.

Si vous voulez quelques explications , je vous propose de regarder ce qu'avait expliqué l'écrivain Simon Sinek dans l'émission Inside Quest.

L'addiction aux réseaux sociaux est une mauvaise habitude

Une addiction, c'est une mauvaise habitude. La dose de dopamine sur les réseaux, c'est une sorte de récompense. Dans son livre "Le Pouvoir des Habitudes", Charles Duhigg explique le fonctionnement d'une habitude. Une habitude, c'est un signal, une routine et une récompense. Dans le cas des réseaux sociaux, le signal peut-être l'envie de se sentir important et d'être apprécié. La routine, c'est le fait de publier quelque chose. La récompense, c'est les likes et la dose de dopamine qui vient avec.

Quand la récompense tarde à arriver ou quand elle ne vient pas, vous pouvez ressentir un manque. Dans le cas où une habitude addictive n'est pas satisfaite, ça peut être source d'anxiété de stress. Et là, ce n'est pas de la dopamine qui est libérée, mais du cortisol. Le cortisol, c'est ce qu'on appelle "l'hormone du stress".

Sur une période prolongée, un haut taux de cortisol peut avoir des effets néfastes sur la santé : stress, rythme cardiaque trop élevé, perte d'appétit, perte de poids, insomnies, etc. Il est donc important d'éviter les choses qui peuvent entraîner une sécrétion trop importante de cette hormone.


L'enjeu des données personnelles

Quel est l'intérêt pour les réseaux et les médias sociaux de vous rendre accros et dépendants ? Les raisons sont multiples.

  • Si vous adorez un réseau social en particulier et que vous y êtes accro, vous passerez moins de temps sur un réseau social concurrent. Le secteur des réseaux sociaux reste un marché compétitif, et les différents acteurs se battent pour garder leurs parts de marché.
  • Plus vous êtes actif sur un réseau ou un média social, plus l'entreprise qui le contrôle peut récolter d'informations sur vos goûts et vos habitudes. Avec ces informations, elle peut donc vous proposer davantage de contenus ciblés, et donc vous faire rester plus longtemps.
  • Les réseaux sociaux sont en apparence gratuits. Mais ils sont conçus et développés par des entreprises. Pour vivre et se développer, une entreprise doit engendrer des bénéfices. Et pour ça, elles ont plusieurs moyens : vous faire payer certains services optionnels, soit en revendant vos données à des entreprises tierces, notamment à des publicitaires. Quand c'est gratuit, c'est vous le produit ! Vos likes sur les réseaux sociaux ont plus d'impact que ce que vous imaginez…

Les réseaux sociaux sont mine d'or en termes de données personnelles. Si on prend le cas d'un utilisateur lambda, l'entreprise qui possède le réseau social peut connaître son nom, son prénom, son lieu de résidence, son emploi, son adresse, ses amis, ses goûts culturels ou même ses opinions politiques. Récemment, vous avez peut-être entendu parler du scandale Cambridge Analytica : l'entreprise, spécialisée dans le Big Data, avait collecté les données de millions d'utilisateurs de Facebook à leur insu lors de la campagne présidentielle américaine de 2016. Eh oui, vos données peuvent potentiellement servir à estimer vos opinions politiques et à faire du marketing électoral ciblé.


Quelques trucs pour limiter les effets addictifs des réseaux sociaux

Pour évitez les nombreux effets pervers des réseaux sociaux, le plus simple, c'est de limiter le temps qu'on passe dessus.

Comment rendre les réseaux sociaux moins addictifs ?

  • Évitez d'utiliser les réseaux sociaux lorsque vous êtes en cours ou lorsque vous devez travailler.
  • Désactivez les bulles notifications de type pop-up sur les applications smartphone.
  • Désinstaller les applications comme Facebook Messenger, Instagram et SnapChat, comme ça, vous ne pouvez pas y toucher quand vous n'avez pas accès à un ordinateur.
  • Préférez les e-mails et les SMS aux réseaux sociaux.
  • Installez un bloqueur sur votre PC pour éviter d'aller sur les réseaux sociaux lorsque vous devez travailler.
  • Le soir, jouez aux jeux vidéo ou lisez des livres plutôt que de traîner sur Facebook. Un jeu vidéo reste moins addictif que FB ou Instagram, et ça développe vos réflexes contrairement à scroller parmi les publications de vos contacts.
  • Pour partager des fichiers, utilisez des services faits pour ça, par exemple Dropbox ou Google Drive.
  • Faites du sport, ça vous sera plus bénéfique que de rester passif à regarder des photos de gens musclés sur Instagram.
  • Trouvez-vous une passion : la musique, le dessin, l'écriture, le sport, le théâtre, le montage vidéo ou autre chose. Ça doit être une activité qui vous intéresse vraiment et qui vous motive vraiment.
  • Organisez vos journées. Si vous savez ce que vous avez à faire en journée, et si vous êtes actif, vous risquez moins de toucher aux réseaux sociaux pendant ce temps.

Si vous voulez vraiment passer moins de temps, il y a une solution radicale : quitter les réseaux sociaux. Mais quand presque tout le monde les utilise, ça peut être difficile. On peut se dire qu'on a "besoin" des réseaux sociaux pour ne pas être déconnectés du reste de la société. Selon le Dr Cal Newport, professeur à l'Université de Georgetown, vous n'avez pas autant besoin des réseaux sociaux que vous le croyez. Et ça, il l'a expliqué de manière assez simple lors d'une conférence TEDx.

Pourquoi vous devez limiter le temps passé sur les réseaux sociaux

Supposons que vous passez deux heures par jour sur les réseaux sociaux en moyenne. Vous ne faites pas de sport et vous lisez très peu de livres chaque année parce que vous trouvez que vous manquez de temps. Mais peut être qu'en fait, ce n'est pas que vous n'avez pas le temps, mais que vous ne prenez pas le temps pour ces activités. Ce temps, vous pouvez le prendre sur le temps que vous passez en trop sur les réseaux sociaux.

Si vous réduisez votre temps d'utilisation à 1 heure par jour, cela vous libère 7 heures par semaine ! Sur ces 7 heures, vous pouvez en utiliser une ou deux pour lire un peu ou pour faire du sport. Ou pour aller boire un coup avec des collègues ou des amis. Ou pratiquer une activité créatrice. En lisant un livre de non fiction, vous apprenez des choses. En faisant du sport, vous pouvez améliorer votre santé et votre physique. Le temps que vous passez en moins sur les réseaux sociaux, c'est du temps en plus que vous pouvez utiliser pour apprendre, travailler, faire du sport ou voir des amis en vrai. Trop de gens passent beaucoup plus de temps à travailler sur leur image virtuelle sur les réseaux sociaux plutôt qu'à travailler sur eux-mêmes dans la vraie vie.

Ces derniers mois, j'ai beaucoup utilisé les réseaux sociaux, en me disant que je pourrais améliorer mon image, rencontrer de nouvelles personnes. J'ai essayé de poster mes photographies urbaines plus souvent, et j'ai aussi voulu impressionner une personne que j'appréciais beaucoup. Avec du recul, au bout de plusieurs mois, je me rends compte que j'ai juste perdu mon temps. Le temps que j'ai passé à regarder des contenus peu intéressants, à regarder les publications des autres ou à essayer de discuter avec des personnes qui ne m'appréciaient pas autant que je les appréciais, c'est autant de temps que j'aurais pu passer à faire du sport, lire des livres, organiser l'intérieur de mon appart, écrire des articles Steemit, faire des vidéos ou encore à voir davantage de gens en vrai.

Étant étudiant et salarié, je peux fréquemment constater dans les bibliothèques que lorsque beaucoup d'étudiants révisent, ils se laissent facilement distraire par les réseaux sociaux sur leur smartphone ou leur laptop. Du coup, ils perdent du temps et de l'efficacité. Quand vous vous interrompez plusieurs fois dans une même heure pour consulter pendant plusieurs minutes vos réseaux sociaux, vous procrastinez par intermittence. En une journée, ça peut représenter pas mal de temps.

Pour vous motiver à moins gaspiller votre temps, je vous invite à regarder cet extrait d'un cours du Dr Jordan Peterson, professeur de psychologie à l'Université de Toronto.


Conclusion

Bien qu'ils soient pratiques et qu'ils soient devenus la norme, les réseaux sociaux peuvent aussi représenter une énorme perte de temps. Ils attirent l'attention de leurs utilisateurs sur des choses trop souvent superficielles, et ce souvent au détriment de choses plus intéressantes et plus utiles.

Il y a du bon et du mauvais dans ces moyens de communication, mais y consacrer trop de temps peut engendrer des effets néfastes : addiction, narcissisme, superficialité, conformisme exacerbé, baisse d'estime de soi, dépression ou encore baisse des capacités d'attention.

Pour éviter ça, il est nécessaire de limiter l'utilisation des réseaux sociaux, et il aussi nécessaire d'occuper son temps temps libre avec d'autres activités plus utiles, qu'elles soient créatrices, sociales ou même utilitaires.

Il est important de faire passer ce message auprès des utilisateurs des réseaux sociaux. Pour cela, je vous invite donc à partager cet article sur les réseaux sociaux, à liker la page Facebook du FactuOscope et à me suivre sur Twitter.


Sources

Articles et études sur les effets psychologiques des réseaux sociaux

https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/26836773
https://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0018506X16300514
https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC5610684/
https://www.psychologytoday.com/us/blog/positively-media/201607/the-pressures-social-media-should-i-disconnect

Articles sur les mécanismes addictifs

https://www.20minutes.fr/high-tech/2147063-20171008-createur-aime-facebook-plaide-desintoxication-reseaux-sociaux
https://en.wikipedia.org/wiki/Like_button#YouTube
https://www.theguardian.com/technology/2017/oct/05/smartphone-addiction-silicon-valley-dystopia
https://www.cerveauetpsycho.fr/sd/neurosciences/quand-le-cerveau-ne-sait-plus-attendre-7710.php

Articles en rapport avec les données collectées par les réseaux sociaux

https://fr.wikipedia.org/wiki/Cambridge_Analytica#%C3%89lection_pr%C3%A9sidentielle_de_2016

Sort:  

Super post toujours aussi intéressant !
Moi j'essaye de limiter mon usage des réseaux sociaux... Si on considère que Steemit n'en est pas un lol 😂.

Bon a bientôt!

Quel bouleau bravo ! Très bon article

Le pavé enrichissant qui fait parti de votre marque de fabrique ! Upvoté à 100% !

Ahah j'ai adoré la conclusion où tu nous proposes de te suivre sur tous tes médias sociaux mais qu'on vient tous de supprimer en suivant ton conseil juste au-dessus ;o)

Sinon je ne peux que plussoyer ce pasage qui me parle énormément sachant que c'est exactement ce que je fais de mon temps libre et depuis ces différents points abordés sont devenus mes addictions ;o)
"En lisant un livre de non fiction, vous apprenez des choses. En faisant du sport, vous pouvez améliorer votre santé et votre physique. Le temps que vous passez en moins sur les réseaux sociaux, c'est du temps en plus que vous pouvez utiliser pour apprendre, travailler, faire du sport ou voir des amis en vrai."

La 2eme partie est aussi réussie que la 1ere, bravo pour ce travail de fond formidable ! Upvoté et resteemé !

Très bon article, c est un super boulot
J’ai vu un reportage sur la dopamine dernièrement et la dépendance aux réseaux sociaux, ça fait un peu flipper.
Le fait d'apprécier de la musique déclenche également de la dopamine

En conclusion, il faut instaurer une discipline et s'y tenir. Pas facile :)

Superbe travail et article très bien écrit.

Effectivement, lire pour s'instruire, faire du sport pour se garder en santé... un esprit sain dans un corps sain nous rend aussi moins faciles à manipuler... Amis du complot, bienvenus ici ;) Mais en quelque part, à force de ne "s'instruire" que par le biais des publications de nos contacts, ne passe t-on pas à côté de la véritable information ? Comment se faire notre propre opinion alors qu'il est autant "influencé" par celui des autres, de ceux qu'on côtoie grâce aux réseaux sociaux... au final, ceux qui pensent comme nous, ou presque ?

Là, il y a de quoi lancer de superbes débats!!! Encore une fois, chapeau! ;)

Oui, les réseaux sociaux peuvent beaucoup influencer les opinions de leurs utilisateurs. Je compte faire un article dessus d'ailleurs... :)

Excellent ;) Je suivrai attentivement! ;)

Bravo, pour cet article passionnant et flippant à la fois.
Les réseaux qu’ils soient utilisés de manière professionnelle ou personnelle sont un moyen de communication incroyable et inégalé à ce jour.
Le besoin de reconnaissance est la source même de sa réussite.
J’ai beaucoup aimé ta phrase qui explique que de passer à 1h au lieu de 2h par jour, permettait de faire beaucoup plus de choses dans sa semaine. Et dire que certaines personnes y passent peut être plus de 10h …..

Il est donc là le mastodonte ! Super article, je ne peux que être d'accord avec tout ça ! Bravo, à trés vite :)

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