Tout simplement..........la route des vacances

in #fr6 years ago (edited)

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uneimageuntexte est un challenge amateur permettant aux auteurs en herbe d’écrire leurs propres petites histoires.
Le principe est simple : une image choisie et postée par le maître du challenge sert d’inspiration aux participants qui imaginent une histoire de 2000 mots maximum dans le style, le genre et l’esthétisme de leur choix. Tout est possible, la seule limite étant l’imagination !
À la fin du challenge, le maître choisi parmi les textes participants celui qu’il préfère personnellement et déclare son auteur vainqueur.
Le vainqueur devient le nouveau maître du challenge et choisi, à son tour, une image de son choix qui servira d’inspiration pour le challenge suivant.

PRÉAMBULE

Merci @archeotot; tu ne pouvais trouver meilleure image pour m’inspirer. Ce sera donc un récit de voyage et des souvenirs de jeunesse qui s’y rattachent, un récit sans aucune, aucune prétention littéraire.

De ce voyage, il ne me reste ni photos, ni films, ayant tout perdu mes biens et effets personnels lors d’une tornade en 1985. Donc les photos que je présente ici, ce sont de photos prises sur Internet qui se rapprochent le mieux possible de ce que j’ai vu.

J’ai dû me limiter à quelques passages seulement; faire le récit complet du voyage aurait très largement dépassé la limite permise.

Vous excuserez les mots anglais, nombreux dans ce récit; c’était la langue du temps fortement marquée par l’influence américaine.

Traverser le Canada

Avant de visiter l’Europe, ma copine et moi avions décidé de traverser la Canada, après tout la devise du Canada, c’est « A mari usque ad mare » qui signifie « D’un océan à l’autre ». Je viens de découvrir que ceci est un extrait du livre des Psaumes (72,8). Il nous restait l’ouest canadien à découvrir. Pour moi, partir pour Vancouver en auto, c’était revivre, version canadienne, la fameuse Route 66; c’est-à-dire goûter à l’aventure, à la liberté façon Jack Kerouac.

Bagages

À bien y penser, le bagage était mince;

  • une tente (2 places) et 2 chaises pliantes et 2 sacs de couchage
  • un Hibachi avec briquettes
  • une glacière (mieux connu sous le nom de cooler)
  • une caméra Fujica ST-701 35 mm reflex
  • une ciné-caméra Fujica Single-8 (8mm)
  • une voiture sport (qui mérite une présentation)
  • le plus important, une chanson d’été

Nous n’avions pas l’intention de faire du camping, c’était juste au cas où; nous avions prévu coucher dans les motels, formule typiquement américaine. Pour ce qui est des repas, c’était l’âge d’or du fast food avec curb service (service à l’auto). Dans une voiture sport, la section bagage se réduit le plus souvent au coffre à gants.

Une chanson d’été – une chanson de vacances

La chanson s’intitule ‘’Les chemins d’été ‘’; comme chanson de vacances on ne peut guère trouver mieux; elle nous accompagnera tout le long du voyage. Cette chanson décrivait exactement ce que nous allions vivre; sur la Trans Canadienne, de Montréal à Vancouver, dans une Camaro bleue, à 100 milles à l’heure, cheveux au vent, etc, etc simplement pour aller tremper nos pieds dans l’océan Pacifique. Bref, nous étions jeunes et un peu fous; nous avions la vie et la route devant nous. Je vous invite à écouter cette chanson qui donne vraiment le goût de partir au loin.

Cette chanson fût très populaire dans les années 70 et fit connaître de façon instantanée Luc Plamondon; c’était sa première composition. Il se fera surtout une réputation avec Starmania et Notre-Dame-de-Paris.

La voiture

J'étais un passionné de voitures et je voulais une voiture qui avait de la gueule; je cherchais désespérément une Mustang GT 68 (usagée naturellement) fastback vert bouteille, comme celle de Steve McQueen dans le film Bullitt. N’ayant pu en trouver une, je me suis rabattu sur une Pontiac Firebird (Oiseau de Feu) bleu, la sœur jumelle de la Camaro dont il est question dans la chanson. Elle était aussi performante que la Mustang, c’est tout dire; c’était ma petite vengeance. Ces voitures sport (Mustang, Camaro, Firebird, Charger, etc), on les appelaient des « Muscle Cars ». C’était des voitures intermédiaires équipées de puissants moteurs; ça dévorait littéralement la route.

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Itinéraire

Nous n’avions pas d’itinéraire précis; nous devions faire Montréal - Vancouver par la route du nord (c’est-à-dire contourner le Lac Supérieur par le nord) et revenir par une route plus au sud, par les États-Unis. Si je me souviens bien c’était près de 10,000 km en 1 mois. Une fois rendu à Vancouver, nous avions le projet de descendre à San Francisco mais c’était à revoir une fois rendus là-bas; cela représentait quand même 3000 km supplémentaires.

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Premier arrêt: Ottawa

Ottawa, qui est la capitale du Canada, est située sur la frontière du Québec et de l’Ontario. J’avais entendu dire que la troupe originale de Hair, devenue itinérante, donnait une représentation à Ottawa. J’avais raté la comédie musicale Hair sur le Broadway à New York; je n’allais pas rater cette occasion étant donné que c’était justement sur notre route. Nous sortons donc du spectacle avec en tête « Age of Aquarius » et « Let the sunshine in’’, ce qui nous donne l’envie de foncer encore plus vite et plus loin. Si je me souviens bien, en France, Julien Clerc était la vedette principale de Hair.

Nous reprenons la route. Le nord de l’Ontario est magnifique; des centaines de lacs, de rivières et de la forêt à perte de vue. C’est le paradis des chasseurs et des pêcheurs; le tourisme n’est pas encore très répandu. Nous nous arrêtons pour filmer, manger, prendre des photos, pour profiter de la belle température, bref goûter pleinement du temps qui passe.

Sudbury

Sudbury était sur notre route et méritait qu’on s’y arrête. Nous sommes accueillis par le symbole de la ville, le Big Nickel, une réplique d’une pièce de monnaie canadienne et la plus grosse pièce de monnaie au monde. C’était une ville minière importante (nickel et platine); la ville était réputée pour sa laideur et sa morosité. Dans les années 60, Sudbury était ce qui ressemblait le plus au paysage lunaire et les astronautes d’Appolo venaient s’y entraîner. Il n’y avait aucune végétation, tout était noir et poussiéreux et l’air malsain; un spectacle de désolation quoi.

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Aujourd’hui Sudbury ne ressemble en rien au Sudbury des années 70 ; c’est une ville verdoyante, universitaire et très dynamique. L'Observatoire de neutrinos de Sudbury, situé dans une mine, est un centre de recherches connu mondialement.

Kenora (ON) – Winnipeg (MB)

Partis de Thunder Bay le matin, nous avions déjà parcouru 480 km en longeant le lac Supérieur et nous étions épuisés en arrivant à Kenora. C’est une ville frontière typique (frontier town), environ 2500 hab. à l’époque. Il est tard- environ 22h00, il fait déjà très noir et on est en pleine forêt. L’endroit semble peu accueillant, c’est plutôt « rock’n roll » comme on dit. Il y a beaucoup d’Indiens qui regardent nos visages pâles avec méfiance. Ma copine insiste; elle ne veut pas passer la nuit ici, elle ne veut pas y laisser son scalp.

La distance entre Kenora et Winnipeg n’est pas très grande; un jet de pierre sur la carte, soit environ 210 km; ce sera les kilomètres les plus longs de toute ma vie. Peu après avoir quitté Kenora, les lumières de Winnipeg apparaissent déjà à l’horizon; nous avions raison, c’est juste à côté. Ce n’est pas une autoroute, c’est une route partagée ‘’passable’’; on ne peut pas y faire grand vitesse.

On roule, et on roule encore, Winnipeg est toujours là devant nous mais il ne semble pas qu’on s’en approche. On revérifie la carte pour la n ième fois et on continue à rouler. Là nous ne comprenons pas pourquoi nous n’arrivons pas à Winnipeg; dans le Sahara, c’est ce qu’ils appellent un « mirage », quelque chose qu’on voit mais qui n’existe pas. On continue à rouler; la fatigue et la frustration commence à s’installer. L’image en face de nous – Winnipeg- semble fixe, immobile, et on roule encore. Nous nous questionnons l’un l’autre; tout cela semble irréel. Notre conclusion : la carte est erronée; la distance indiquée n’est pas la bonne.

Nous atteignons finalement Winnipeg après plus de 4 heures de route, un jet de pierre quoi. Nous trouvons un hôtel vers 3h30 du matin et le type à la réception, l’air endormi et un peu médusé, semble se demander pourquoi nous réservons une chambre au petit matin. Après une courte nuit de sommeil, nous visitons un peu la ville, mais l’entrain n’y est pas et nous décidons de quitter la ville pour poursuivre notre route. Au sortir de la ville, nous comprenons ce qui nous était arrivé la veille : nous étions arrivés dans les grandes pairies et ici les DISTANCES n’ont plus la même signification.

Les Distances

Ce qu’on appelle l’ouest canadien est composé de 3 provinces : le Manitoba (MB), la Saskatchewan (SA) et l’Alberta (AL). On les désigne aussi sous le nom des « Prairies » ou « Plaines canadiennes »; après, ce sont les montagnes Rocheuses, la Colombie-Britannique (CB) et l’océan Pacifique.

Les Plaines portent bien leur nom; c’est plat et on peut voir à perte de vue, l’horizon est infini. À certains endroits, on voit tellement loin qu’on peut même percevoir la courbure de la terre. On voit toujours l’horizon mais les objets (ex : silos à grains) disparaissent de l’autre coté de l’horizon à cause de la courbure de la terre

La Lumière

En juillet par exemple, il fait clair jusqu’à 23h00; la brunante commence vers 23h15. Alors que dans l’Est, les commerces ferment vers 18h00, dans l’Ouest, ils restent ouverts jusqu’à 23h00. C’est d’abord pour accommoder la population majoritairement agricole qui travaille souvent tard et parce que, à 23h00, tout le monde est dans la rue; il fait clair. Il ne faut pas oublier que, encore plus au nord, le soleil ne se couche pas et il ne fait jamais nuit en juillet.

Après ces précisions, reprenons la route,.

Saskatchewan

La Saskatchewan compte beaucoup de petites communautés francophones qui ont su garder la langue; on y voit de jolis noms de villages : Fort Qu’Appelle, Cédoux, Bienfait, etc. Nous nous arrêtons à différents endroits. Les gens aiment nous raconter leur histoire; quand et comment ils sont arrivés dans l’Ouest, d’où ils viennent, etc. Tous nous font le même commentaire; Ha ! la bonne cuisine française de nos grand’mères; vous mangez bien au Québec, disent-ils. Comparée à la cuisine américaine ou celle du Canada anglais, c’est vrai que la cuisine québécoise pourrait ressembler à de la fine cuisine française.

Vers le Nord - Ouest

Nous poursuivons notre route maintenant vers le nord. Un vieil oncle était venu dans l’ouest autrefois pour les récoltes de blé. À une certaine époque, des Québécois ou de nouveaux arrivants célibataires avaient l’obligation d’aller travailler sur des fermes de l’Ouest pour quelques années. Le blé était une des grandes richesses du pays et il manquait de main d’oeuvre. Le vieil oncle nous avait donc demandé d’aller visiter l’endroit (Maymont) où il avait travaillé et de lui ramener si possible des photos. C’était quand même un détour de 800 km pour quelques photos.

Nous arrivons finalement à Maymont; du petit village qui comptait une dizaine de maisons, il ne reste plus rien. Nous avions fait tout ce trajet pour rien et là on se demandait quelles photos on pourrait bien lui ramener : il restait la voie ferrée et un élévateur à grains.

Les Élévateurs à grains

Des élévateurs à grains ou silos à grains, il y en a partout, des milliers; ce sont les gratte-ciel des Prairies et ils sont toujours situés juste à côté d’une voie ferrée. Sur chacun d’eux, le nom d’une compagnie ou d’un regroupement (pool) est inscrit. Beaucoup de ces silos sont peints en brun; c’est la couleur des « wheat pool ».

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Les trains

Dans l’Ouest, les trains sont gigantesques; ils n'en finissent pas de passer devant nous. Ils sont en général 2 à 3 fois plus longs que dans l’Est; habituellement 3 ou 4 grosses locomotives tirent entre 140 et 160 wagons et même plus. Naturellement le blé accapare le plus gros du transport ferroviaire; il est dirigé soit vers le port de Vancouver ou vers l’est à Thunder Bay (On) qui est sur la tête des Grands Lacs.

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Les musées de Pionniers

Il y a beaucoup de musées de pionniers; ce sont des musées qui racontent la conquête de l’ouest, la vie des pionniers, la vie des cow-boys, la récolte du blé et j’en passe. Je n’y ai pas vu de Picasso ou de Monet mais j’y ai quand même fait une belle découverte. Au début du siècle dernier, les équipements à vapeur étaient très répandus sur les fermes de l’Ouest; tracteurs, batteuses, voitures, engins stationnaires, bref tout ce qui était motorisé était à vapeur. Ces équipements étaient totalement inconnus dans l’est; les tracteurs à vapeur n’ont pas été utilisés car les fermes étaient trop petites mais dans l’ouest ces mastodontes se justifiaient.

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Les cow-boys, ça n’existe pas !

Au risque de vous décevoir, les cow-boys, ça n’existe de pas. Le cow-boy, travailleur dans un ranch, qui conduit les animaux d’un pâturage à l’autre, qui rassemble le troupeau, marque aux fers les animaux, etc, oui, celui-là existe bel et bien. Le cow-boy qui passe son temps au « saloon » », boit du whisky, joue au poker et règle ses comptes en duel dans la grand’rue, celui-là est une pure invention de Hollywood, le plus grand créateur de mythes.

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Nous reprenons la route; le voyage avait été planifié pour être à Calgary durant la semaine du « Stampede de Calgary », histoire d’y passer quelques jours.

Le Stempede de Calgary

Le Stampede c’est en quelque sorte les ‘’jeux olympiques des cow-boys’’; cela dure 10 jours. C’est la plus importante compétition du genre; l’événement regroupe les meilleurs cow-boys de l’Ouest canadien et américain. Des trophées sont remis et les gagnants sont de véritables héros dans leur domaine. C’est très sérieux au point que l’événement est souligné par le Parlement canadien.

Ici pas de lancer du javelot, pas de natation ou saut à la perche, non ce sont des jeux westerns qui reproduisent en quelque sorte le travail des ‘’cow-boys’’. Il y a des compétitions comme;

  • rester le plus longtemps en selle sur un cheval sauvage
  • rester le plus longtemps en selle sur un taureau sauvage
  • attraper au lasso un jeune veau en fuite
  • course à obstacles à cheval
  • démonstration d’habiletés à cheval
  • …….et j’en oublie

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Ces compétitions sont à la fois très spectaculaires et très dangereuses, En fin de soirée, comme clou du spectacle, il y a la fameuse course de ‘’chuck wagons ‘’. Ce sont des attelages de 4 chevaux tirant un chariot typique de la période des pionniers. Naturellement, pour animer la course, on simule une poursuite des chuck wagons par de méchants cow-boys masqués ou une bande d’Indiens déchaînés.

Le Stampede, c’est aussi une foire agricole et l’occasion d’un immense rassemblement (Pow Wow) des tribus indiennes des Prairies. Ils érigent leurs tee-pees aux abords du site.

Pendant plus de 50 ans, le Calgary Stampede fut le seul endroit en Alberta où les Autochtones pouvaient se rassembler et pratiquer leur culture, célébrer leurs communautés et exprimer leurs traditions publiquement.

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Du Stampede, je garde une image qui ne m’a jamais quitté; c’est la tristesse qui se lisait sur le visage de ces Indiens et une sorte d’absence dans leur regard. Pour la première fois, j’ai compris qu’on ne les avait pas traités équitablement. Quarante ans plus tard, je me souviens encore de cet Indien triste qui regarde nulle part et qui, pourtant, avait à peu près mon âge.

Les Rocheuses

Calgary est situé au pied des Montagnes Rocheuses; c’est une toile de fond grandiose. Devant cet impressionnant déploiement, on se sent bien petit. Nous reprenons la route, visitons Banff, village touristique de classe international et le Lac Louise dont la photo est un emblème des Rocheuses canadiennes. Puis nous franchissons la route des Rocheuses avec des noms très évocateurs : Hells Gate, Cooper Creek, Monte Creek, Upper Hat Creek, etc. Il va sans dire mon pied se tenait plus près des freins que de l’accélérateur. Nous arrivons après 3 jours de montagnes à Vancouver, ville reconnue pour ses jardins. Dans un geste solennel, nous allons tremper nos pieds dans l’Océan Pacifique.

Banff

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Le retour

Après 24-25 jours de route, la fatigue commençait à se faire sentir et nous avions maintenant le goût de rentrer chez-nous. De plus, nous avons alors compris qu’il nous manquerait du temps et de l’argent pour nous rendre plus loin. Le retour fut très rapide; il n’était plus question de visiter. Pour éviter de revenir sur nos pas et aussi profiter de routes plus rapides, nous sommes revenus par le nord des États-Unis, et avons emprunté la route qui contourne le Grands Lacs par le sud. Nous avons effectué le voyage de retour en 4 jours.

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Nous avions parcouru plus de 10,000 km en 29 jours.


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Sort:  

Ca me rappelle mon voyage au Quebec de mes 18 ans !!! Une grande traversée vous avez faites !

En effet, beaucoup de route. Des années plus tard, je revois la ligne blanche qui défile et défile encore. C'est toi qui m'a permis de revivre ce voyage Merci @archeothot.

Ca me rappelle mon voyage au Quebec de mes 18 ans !!! Une grande traversée vous avez faites !

J'espère que ton voyage au Québec fût aussi enivrant que ma traversée du Canada.

Aïe aïe aïe, quelle traversée! et que de souvenirs pour moi aussi en lisant ton périple. Les routes sans fin des prairies, les fransaskois rêvant de bonne cuisine française, Calgary et le Stampede, Banff, tout ça je l'ai vécu et grâce à toi je viens de revivre des moments inoubliables.
Merci @peeknpoke pour cette incroyable traversée du Canada et félicitations puisque je viens de voir que tu avais gagné le challenge.

Tant mieux si j'ai pu te rappeler de bons souvenirs. L'Ouest canadien, ce n'est pas les châteaux de la Loire ou le mont St-Michel, mais c'est à voir une fois dans sa vie. Merci pour le commentaire. En passant, est-ce que tu t'en sentis obliger de porter un chapeau de cow-boys ?

Oui tout à fait. Au stampede on ne pouvait pas faire autrement sinon on avait l'air ridicule. Par contre à Saskatoon ou j'ai vécu 7 ans on portait plutôt des bonnets de laine que des chapeaux car l'hiver n'en finissait pas.
Nous allions de temps en temps aux Etats Unis et là aussi on portait le chapeau de cow boy pour faire moins touristes. Pas très fute fute le français!

quelle traversée sensationnelle !! dis donc, le rodéo, super vibromasseur, non ? quel pied ! MERCI pour ce récit tout en couleurs, on a envie de prendre la route...
Dis, j'ai trouvé un canapé rose bonbon dans mon jardin en 1985 après la tornade... ce ne serait pas à toi, par hasard ? je cherche toujours le proprio... ;-)

Canapé rose bonbon, vieille armoire ou table de cuisine , tu peux laisser faire mais si tu trouves une vieille boîte en métal pleine de photos, dis-le moi. Pour ce qui est du rodéo, en effet je ne comprends toujours pas comment les cow-boys peuvent encaisser de tels chocs. Pssstt......il ne faut pas le dire à personne mais moi je sympathise plutôt avec le cheval. Merci pour le commentaire.......et le canapé.

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