Les aventures rocambolesques des Mouths à Rome (Episode 2 : Jour 1, le départ)

Dans l'introduction, je vous parlais de l’organisation de notre voyage avec les enfants. La liste des choses à préparer était longue, mais faute de temps, il fallut aller à l'essentiel.

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L'essentiel à prévoir avant notre départ

Sur Internet, nous avions découvert l'existence de cartes (Roma Card ou Omnia Card) permettant de visiter musées et sites gratuitement, en plus d'autres avantages. L'achat à l'avance de certains tickets permettait aussi d'éviter de longues heures d’attente (billets coupe-file), détail non-négligeable avec nos minis...

Pourtant, difficile de se faire une idée de la meilleure option au milieu de toutes les propositions et avis contradictoires peuplant le net, sans compter les tarifs plus élevés en raison de frais divers et obscurs liés à la réservation en ligne.

Après avoir pesé les pours et les contres, nous avons opté pour l’achat en ligne de billets pour visiter la Chapelle Sixtine et le musée du Vatican, ainsi que pour le musée Borghese.

Pour le reste, nous espérions que le moment de l’année et la météo seraient propices à moins d’attente. On espérait secrètement que les touristes à Rome auraient eu peur de la neige...

De plus, le premier dimanche du mois, beaucoup de musées et de sites sont gratuits. Bien qu'il y ait risque de forte affluence, on s'est dit qu'en arrivant tôt, ça pouvait valoir le coup d'essayer!

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Finalement… le moment du départ, ou presque ?

Jour 1 : Mardi, 27 février
Départ de Paris 21hres10, Arrivée à Rome Fiumicino à 23h15

Pour les gens qui habitent non loin de Paris, saviez-vous qu’il existe un service de navette avec réservation en ligne ?

Je l'avoue, c'est loin d’être économique, mais ce l’est beaucoup plus que de laisser la voiture à l’aéroport, de prendre une nuit sur place ou pire… de prendre les transports en commun parisiens avec bagages et enfants en poussette!!!

Nous avions donc réservé notre navette pour 16hre30, question d’être à l’aise dans le timing, malgré le trafic du périphérique. Ayant l’habitude de faire les bagages, nous n’étions pas trop stressés pour ça. Par contre moi, je n’ai pas l’habitude de travailler un matin de départ en vacances!

Heureusement, le papa veillait au « grain » et, bien que le départ ait été un peu précipité, le plus important était fait.

Mais quelle idée de prendre un vol aussi tard?

1. @lemouth rentrait du Kansas le samedi précédent et nous voulions lui laisser un peu de temps pour souffler.
2. Préférant réserver ses journées de congé pour visiter Rome, un vol de soir devait lui permettre de travailler avant le départ et donc, de ne pas "perdre" une journée en déplacement (au moment de la réservation des billets, je n’avais pas mon contrat actuel).
3. Partant du principe que la première journée de voyage est généralement un peu perdue, nous espérions prendre ce moment pour "s'organiser" et pourquoi pas, ajouter une petite visite au programme ?

Mais comme déjà dit… rien ne se passe jamais comme prévu!

Parti de façon un peu précipitée, nous sommes tout de même arrivés bien en avance à l'aéroport. Seule petite ombre au tableau : les enfants étaient déjà fatigués avant même que le voyage n'ait commencé!

Notre ainé, bientôt 7 ans, nous a vraiment impressionné! Malgré sa fatigue, il s'est montré très coopératif, nous aidant même avec les bagages et continuant à marcher alors qu'il dormait quasiment debout. Pas de doutes... notre premier bébé a grandi!

Par contre, nous pensions que le Mini « dormirait », il n’en fût rien. Le fait d’avoir passé les 10 derniers jours chez ses grands-parents jouait peut-être, mais toujours est-il qu’il nous a fait le grand jeu du gamin de 2 ans dans toute sa pleine puissance du NON.

NON, il ne mangera pas de pain! Un sandwich maman ? NON, mais tu rêves ? Et ainsi de suite sur à peu près tout ce qui lui était proposé à manger… chocolat exclu, bien entendu.
NON, je n’enlève pas mon manteau, NON, je ne remets pas mon manteau.
NON, je ne marche pas jusqu’à l’avion, NON je ne veux pas être porté, etc…

Sans compter une certaine « addiction » pour les écrans (téléphone, tablette, etc) qui a le don de nous exaspérer au plus haut point. A petite dose, pourquoi pas, mais là, c'était la crise systématique dès qu’il voyait l’ombre d’un téléphone! Allez… comme il est tard, on se dit : "soyons conciliant, allons-y pour un petit film dans l’avion et tout le monde sera content"! Ah mais non, Mini-mouth préfère s’amuser sur le touch pad de l'ordinateur:

« Pause, play, pause, play... ah tiens, et si j’allais jouer dans les programmes à papa et produire 10.000 bosons de Higgs sur son ordi? »

On a beau savoir que c’est la fatigue, qu’il faut rester zen, que c'est un enfant… dans les situations comme ça, on a l’impression d’être devant un héros de jeu vidéo avec un pouvoir d’absorption d’énergie niveau 25!

Zen… zen… zen…

Arrivée en Italie

Au final, tout ne s’est pas trop mal passé. Nous avons réussi à garder notre calme, à occuper nos petits Mouths, à calmer (un peu) les larmes du mini, à ne le "frustrer" que modérément...

Au vu de notre arrivée tardive, nous avions prévu dormir dans un hôtel près de l’aéroport pour éviter toute mauvaise surprise de logement. Nous avions choisi celui-ci pour sa proximité avec l'aéroport et ses tarifs avantageux en chambre pour 4 personnes.

Pour une raison obscure, nous n’avons pas cherché de navette pour l'hôtel, mais pris directement un taxi.

Premier hic: le prix beaucoup plus élevé que nous n’aurions cru, surtout pour un hôtel supposé être tout près de l’aéroport! Mauvaise surprise, soit, mais hors de question de tergiverser avec des thillons tout mouruttes! On paye donc le prix et on arrive à l’hôtel passé minuit, avec bagages et fils endormis dans les bras.

Nous avons découvert le lendemain que ce qui nous a d’abord semblé une mauvaise surprise ne l’était qu’à 1euro près par rapport au prix de la navette (qui est calculé par personne). Sur le coup, par contre, la pilule était un peu grosse à avaler.

Malgré cette mauvaise surprise, c’est une chambre spacieuse, propre et confortable qui nous attendait! Quelle joie de pouvoir ENFIN profiter d’une bonne nuit de sommeil... pour nous, car déjà trop courte pour les minis!

À suivre…