Mes derniers mots (voeux) sur Facebook

in #fr6 years ago

Après avoir participé pendant 10 ans sur Facebook à apporter des informations, partager du contenu qualitatif et suscitant les échanges et les débats argumentés, je poste à de mes derniers messages pour souhaiter les meilleurs voeux à mes amis/lecteurs, et décide de consacrer mon énergie en 2018 à construire des actions alternative plus équitable, libre que ce réseau social qui ne rend aucune valeur à ses usagers qu'est Facebook.

[1/5-Bonne Année 2018!]: [DE LA COMPETITION A LA COOPERATION. L'ENTRAIDE.]

Tous les êtres vivants sont impliqués dans des relations d’entraide. Tous. L’entraide n’est pas un simple fait divers, c’est un principe du vivant. C’est même un mécanisme de l’évolution du vivant : les organismes qui survivent le mieux aux conditions difficiles ne sont pas les plus forts, ce sont ceux qui arrivent à coopérer.

En matière d’évolution, la clé du succès n’est pas la lutte pour la vie, mais bien plutôt l’entraide. Les groupes altruistes supplantent les groupes égoïstes, s'appuyant sur le fait que dans l’ordre du vivant, des sociétés bactériennes aux sociétés humaines, la coopération est hiérarchiquement supérieure à la compétition.
La compétition à son extrême ne favorise pas le lien, elle pousse au contraire souvent à tricher, détourne du bien commun. Elle crée souvent de nombreux perdants pour quelques gagnants.
En poussant le culte de la compétition à son extrême, et en l’institutionnalisant, notre société n’a pas seulement engendré un monde violent, elle a surtout ôté une grande partie de son sens à la vie. La compétition sans limite est une invitation — voire une obligation — à une course à l’infini. Le délitement des liens entre humains et des liens avec le vivant a créé un grand vide, un immense besoin de consolation, que nous tentons de combler en permanence par l’accumulation frénétique d’objets, de trophées, de conquêtes sexuelles, de drogues ou de nourriture. La démesure, que les Grecs appelaient l’hubris, devient alors la seule manière d’être au monde.

En science sociale — en économie, bien sûr, mais aussi en sociologie et en philosophie morale et politique —, le dogme dominant depuis les années 1970-1980 est que, dans la vie sociale, tout — actions, normes, institutions, croyances, etc. — s’explique par le jeu des intérêts en conflit, conscient ou inconscient. C’est la même croyance qui a dominé en biologie, avec la sociobiologie première manière et avec la théorie du gène égoïste. C’est ce qu'on appelle l’axiomatique de l’intérêt, ou encore l’utilitarisme. Cette croyance hégémonique est au coeur du néolibéralisme et produit par un mécanisme de "philosophie du soupçon", des individus isolés, et en compétition dans le spectacle de la marchandise.

[2/5-Bonne Année 2018!]: [LA PHILOSOPHIE DU SOUPCON, COEUR IDEOLOGIQUE DU NEOLIBERALISME - DOGME A FAIRE MUTER.]

L’entrée dans la modernité en Europe a été marqué par un traumatisme qui a été les guerres civiles idéologiques, les guerres civiles de religion, qui ont conduit les philosophes de l’époque à voir l’être humain comme naturellement violent, tyrannique, égoïste.

On se souvient de Pascal qui disait que l’homme était incapable de vrai et de bien.

Hobbes (faisant partis des premiers philosophe du contrat social) disait “L’homme est un loup pour l’homme”. Selon lui, les hommes sont dans un état naturel de rivalité mimétique, les uns avec les autres, parce qu’ils sont motivés par la recherche de l’intérêt privé, et que cette recherche porte naturellement les hommes au conflit, à la confrontation et à la concurrence.

Et le pacte social chez Hobbes, c’est le pacte passé entre les hommes, par lequel ils renoncent à la violence les uns sur les autres, autrement dit, à une part de leur liberté naturelle, pour confier cette liberté au ‘souverain’, en contrepartie de leur sécurité : l’homme accepte de ne plus être violent pour assurer sa survie et sa sécurité.

C’est dans ce contexte idéologique qu’est apparu la philosophie libérale, selon laquelle, l’individu va devenir, le seul juge de ce qui est bon et de ce qui est vrai. Du fait précisément que les guerres civiles idéologiques, témoignaient de cette tendance naturelle de l’homme à la tyrannie, qui poussait les hommes au conflit ; la philosophie libérale va considérer que c’est l’individu lui même qui est le seul normatif de ses pensées et de ses actions.

A ce moment là, dès le 17è siècle, puis de manière beaucoup plus développée au 18ème, l’idée va se développer que la rivalité et la défense de ses intérêts privés, constitue la garantie de la croissance économique, et donc par conséquent, de la prospérité des nations.
Cette idée se trouve présente chez un auteur comme Adam Smith (connu pour être le pape du libéralisme), mais aussi chez Bernard Mandeville, dans sa ‘fable des abeilles’, (Les vices privés font la vertu publique’). Autrement dit, c’est en l’homme ENTIEREMENT LIBRE, de poursuivre ses intérêts, de satisfaire ses passions, que l’on garanti le mieux, la prospérité économique des nations.

Le chercheur Lucien Jaume, a parlé pour décrire cette notion : d’individualisme méthodologique, à savoir que l’individu devenait alors le seul critère de référence dans la (dé)valorisation d’une pensée ou d’une action.

L’idée sous-jacente derrière ce principe, c’est que l’EGOÏSME serait la loi de la nature humaine. C’est ce que certains chercheurs du mouvement du M.A.U.S.S (mouvement anti-utilitariste dans les sciences sociales) ont appelé l’axiomatique de l’intérêt, c’est à dire le principe de l’égoïsme, étant censé être le moteur de toutes nos actions/pensées.

Dans cette optique libérale, dans cet axiomatique de l’intérêt, l’altruisme va donc commencer à devenir suspect ! On va soupçonner toutes les personnes qui font preuve d’altruisme, comme si l’altruisme n’était rien d’autre qu’une forme d’égoïsme. C’est à dire que ce serait une manière, pour employer un peu la terminologie de Bourdieu, d’accumuler du ‘capital symbolique’, autrement dit, de ‘Valoriser son image’. Donc selon ce point de vue libéral, toute manifestation d’altruisme, ne peut être considéré en dernier ressort que comme une manifestation indirecte subtile et déguisée, de l’égoïsme.
Donc selon ce principe, Socrates, Jesus-Christ, même Gandhi, Mandela, seraient des orgueilleux subtils, des égoïstes subliminaux ;)

[3/5-Bonne Année 2018!]: [CONSEQUENCES DE CETTE IDEOLOGIE, REGNE ET FIN DU MOI-JE ?]

C’est donc ce qui entérine la philosophie du soupçon, et je pense que cette notion n’est absolument pas étrangère aux différentes problématiques actuelles qui nous divisent aujourd’hui. Notamment celle de l'ingratitude, puisqu'elle nous met dans l'incapacité de reconnaître la valeur altruiste des autres, soit par compétition/ problème d'égo, soit par soupçon/méfiance systématique et donc de ne motiver que des comportements égoïstes contre toute collaboration possible.
Le soubassement idéologique de la méfiance systématique des libéraux, c’est ce qu’on pourrait appeler le postulat de la rivalité naturelle. Le postulat de la rivalité, c’est la condition de la possibilité du libéralisme. Celui-ci suppose 2 choses :

La première, c’est que l’être humain va d’abord rechercher son intérêt individuel,
La deuxième, c’est que la recherche individuelle de l’intérêt, débouche nécessairement sur la concurrence généralisée. Donc l’idée que la concurrence généralisée va être le moteur de la vie sociale et économique.
La concurrence ce n’est rien d’autre que ce principe de compétitivité, sur lequel est basé le capitalisme.
C’est que la liberté individuelle doit être sacralisée et défendue coûte que coûte contre la tyrannie du collectif (Tocqueville, sur la tyrannie de la majorité), et puis particulièrement contre la tyrannie de toute autorité, qui viendrait constituer un obstacle, ou une entrave, à la libre poursuite, par chacun de ses intérêts. Contre évidemment, toute notion de ‘limitation’.
Le libéralisme, c’est l’idée que la liberté de l’être humain ne doit pas rencontrer de limite. Cela permet d’éclairer le sens du combat des lumières, contre l’autorité, contre les figures de l’autorité, la lutte contre la monarchie, contre l’église, comme institution, lieu de pouvoir politique ou idéologique, mais aussi contre la spiritualité elle même, c’est à dire tout ce qui constitue un principe de transcendance, et en dernière instance, contre le collectif.
Le collectif étant aussi une norme, qui s’impose à l’individu, dans la communauté ou dans la société.

La philosophie libérale a donc engendré ce qu’on pourrait appelé la société des “droits”. Les droits des individus contre tout ce qui constitue un obstacle, un frein, une limite, à la poursuite de l’intérêt privé.

On comprend donc pourquoi nous vivons dans une époque divisée autour de combats pour les droits des minorités dans une compétition exacerbée au profit du capitalisme de la séduction.

La conséquence de tout ça est dramatique, puisque ce contexte idéologique laisse apparaître cette philosophie libérale, selon laquelle, l’individu va devenir, le seul juge de ce qui est bon et de ce qui est vrai.
L'époque "C'EST MON CHOIX".
"JE SUIS LIBRE DE ... EN TANT QUE.. étiquettedroitminoritaire/Musulman/Immigré/Juif/Gay/Françaisdesouche/GenderFluid/Ladyboy/etc." et le fameux combat des étiquettes et la guerre des -ismes pour mieux régner en divisant toujours plus au service de la marchandise.

[4/5-Bonne Année 2018!]: [LES RESEAUX SOCIAUX, FACEBOOK OUTIL DE LUTTE AVEC SES LIMITES BY-DESIGN. BREAK 2018]

Accentué par les réseaux social, Facebook étant le summum de cet outil ultra-libéral qui donne le pouvoir à chacun de pisser plus haut que son cul, et se croire plus intelligent en gonflant son égo avec quelques likes tout en participant activement à nourrir cette division massive entre individus et communautés.

Le grand gagnant c'est un système qui se retrouve avec des esprits inquiets, terrorisés, ne pouvant pas raisonner. C'est la peur qui domine en entretenant un climat de défiance généralisé entre les individus, entre communautés, entre sympatisants politiques, avec l'idée que celui qui exprimerait un désaccord ou un bémol, nourrirait forcément des arrières pensées ! Entretenant ces cadres et ces cloisons factices qui nous ISOLENT les uns des autres en poussant à ce que l'on se COMBATTE ENTRE NOUS, se neutralise, s'isole, au lieu de se PARLER. On accepte de parler de choses légères, mais on ne creuse SURTOUT PAS au delà de la surface. Sinon on se met en risque... Plus de place pour le débat courtois et argumenté.

Alors on n'a le droit qu'aux polémiques les plus pourries que les autres. Le débat inutile, la division massive gratuite et l'exaltation du MOI-JE, le débat bidon soutenu par les grands médias, dans la pathologie de l'égo pur, des individus dans une compétition écrasante ne laissant que vous vainqueur le grand capital et la marchandise. C'est la violence gratuite et déplacée, dans une société de mal-élevés sans cadre ni ordre ni respect. Plus aucun sens, aucune hiérarchie des valeurs, puisque dans une grille d'opposition du "moi-je/j'ai droit à l'égalité" des droits individuels avant le collectif où la seule norme est l'égo. (Vous sentez comme les débats autour du racisme refont subitement surface...isme vs isme toute l'année 2017!)

Modestie, tolérance et humilité, respect, générosité, deviennent indispensables dans cet environnement sans quoi il sera impossible de lutter contre un système qui se sert magistralement de tout cela pour nous opposer les uns aux autres en jouant sur notre égo, notre arrogance dans ce petit jeu de ségmentation de marché du "Je-suis-donc-j'ai-droit-à."
Revenir également à une solidarité authentique et pas à celle qui consiste à montrer aux autres qu'on est le plus malin, dans cette société qui nous fait croire qu'on a droit à tout pour se sentir faussement libre (entendre, de consommer librement).

Le ver étant dans le fruit, Facebook est contrôlé par un modèle centralisé autour des intérêts de ses actionnaires, et du profit à travers le modèle de la publicité et de l'exploitations des données. Pour arriver à leurs objectifs ces groupes vivant sur l’économie du like ont, plus qu’une tendance marketing, crée un élément essentiel permettant aux entreprises de générer de la valeur indépendamment du travail – gratuit – de leurs usagers. Au moment de son rachat par Facebook, Instagram n’avait par exemple aucun revenu quantifiable financièrement, mais l’application pouvait compter sur près de 50 millions de likes par jour. Autrement dit, pour maintenir leur croissance, les médias sociaux sont contraints de générer de plus en plus d’interactions par leurs usagers, réalisant grâce aux technologies de la persuasion ce que Tristan Harris a qualifié de "prise en otage de la pensée". Loin d’oeuvrer au développement personnel des individus, ces acteurs du numérique s’appliquent à capter la valeur de leurs usagers, tout en les empêchant de prendre part au développement de cette économie. Ce modèle n’a rien de spécifique au numérique, en réalité. Comme l’industrie traditionnelle, il exploite le temps et l’énergie des individus. Big data ou pas, il s’agit de les réduire à des statistiques en exploitant une vulnérabilité de la psychologie humaine. Aujourd'hui Facebook c'est des milliards de dollars de bénéfices chaque trimestre sur le dos de ses utilisateurs. Il est temps de changer le game.

“You never change things by fighting the existing reality.
To change something, build a new model that makes the existing model obsolete.” ― R. Buckminster Fuller

Facebook pouvait être un outil démocratique, transparent, permettant l'échange libre d'information, la discussion argumentée, et le débat courtois, mais il sert d'autres objectifs et est donc limité by-design. C'est dans son ADN qu'il ne servivra que les intérêts de l'ultra-libéralisme au service du grand capital et contre la solidarité et le partage dont nous avons besoin. J'ai malgré tout essayé de pousser dans cette direction pendant plus de 10 ans et je respecte tous ceux qui continuent à y croire. Je décide cependant d'accorder + de temps en 2018 à construire les alternatives plus libres, et à arrêter d'alimenter cette platetforme pour donner + de valeur et d'énergie à l'essentiel du nouveau combat à mener.

[5/5-Bonne Année 2018!]: [DEVELOPPER LES NOUVEAUX MECANISMES DE LUTTE QUI RENDRONT OBSOLETE CE MODELE EN FAVORISANT LA COOPERATION]

Il convient alors de développer ces nouveaux mécanismes qui ne reposeraient pas sur l’axiomatique utilitariste de l’intérêt et la compétition, mais prendrait au contraire comme point de départ par exemple la découverte de l’anthropologue Marcel Mauss dans son célèbre Essai sur le don (1924) : celle que, au coeur du rapport social, on trouve non pas le marché, le contrat ou le donnant-donnant, mais ce qu’il appelle la triple obligation de donner, recevoir et rendre. Ou, si l’on préfère, la loi de la réciprocité qui ne concerne pas que l'humain mais l'ensemble du vivant.

Au siècle dernier, notre monde est devenu extrêmement performant en matière de mécanismes de compétition. Il est grand temps de devenir tout aussi compétents en matière de coopération, de bienveillance et d’altruisme.

De nouvelles formes d’organisation collaboratives totalement décentralisée commencent à voir le jour.
Comme l’explique la chercheuse Primavera de Fillipi, elles sont basées sur les grands principes de la stigmergie observés notamment chez les fourmis. On y retrouve également les mécanismes issus de l’holacratie à savoir une organisation circulaire, sans chaîne de commandement et l’utilisation de rôles qui évoluent selon les besoins du projet. En supprimant ces éléments, l’organisation recentre son cœur d’activité à la base."

#stimergie : « Stimulation des travailleurs par l'oeuvre qu'ils réalisent »
#holacratie : « Système d'organisation de la gouvernance, fondé sur la mise en oeuvre formalisée de l’intelligence collective »

Il conviendra alors de redéfinir un nouvel ordre autour de modèles plus collaboratifs, horizontaux, plus flexibles et aussi plus humains.

2018 sera l'année du partage, de la collaboration/coopération, de l'intelligence collective, du circulaire, de la générosité de la bienveillance et de l'altruisme. C'est la meilleur manière de lutter!
Bonne année à tous !


Ceci est un recueil/remix de différentes réflexions / sourcées ou rédigées lors de l'année 2017.

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J'en retiens un mot : cooperation ;-)
Bonne année @ekitcho et may the force be with you busy.org

Merci bonne année à toi aussi!
2018 Busy year building the next-gen social media platform. Get your value back!

@ekitcho super bel article. Belle réflexion et un argumentaire solide. En lisant ton article je me suis posée la question suivante : Allons-nous vraiment trouver de l'altruisme et de la coopération sur steemit? C'est une plateforme où l'argent est en jeu et je vois déjà des guerres de pouvoir et des comportements abusifs.

Très bonne année 2018 à toi

C'est en effet une bonne question, je pense qu'il faut voir ça au dela de Steemit. D'autres plateformes peuvent proposer des interfaces et des expériences utilisateurs différentes, voir même des modèles économiques et d'autres types de gouvernances et de distribution des tokens, à l'aide des Smart Media Token (SMT), qui arrivent prochainement. @busy.org en sera un exemple qui agira dans ce sens, nous l'espérons.
Quant au fait que l'argent soit en jeu, j'aime penser également un monde sans argent, sans notion de comptabilité, et où l'échange et le partage aurait une tout autre dimenson, mais ca ne sera possible qu'après des transitions et mutations successives passant par remodeler notre vision de l'argent. Ce premier changement opère déjà dès lors que nous reprenons en main notre moyen de production de valeur, donc de création monétaire, à l'aide d'une cryptomonnaie et de la blockchain. L'argent devient alors un concept totalement différent qui est adossé à ce que Steem appelle un Proof-of-Brain. En produisant une contribution intelligente, donc de valeur aux yeux de la communauté, celle-ci accepte par mécanisme de création de valeur par inflation et de vote pour distribuer, de reverser une partie de cette valeur.
C'est bien évidemment un nouveau paradigme dans lequel tout est permis, et notamment des abus, mais comme partout il y aura toujours des abus. Ce qui est important de souligner à ce sujet c'est
1/ Ce qu'il y a ici et n'existe nul part ailleurs (des personnes rémunérées pour contribuer intelligemment à une plateforme/une communauté). transparence, sécurité, réputation.
2/ Ce qu'il est possible de faire pour éviter les abus ici, et pas ailleurs: la flexibilité d'un système et sa transparence qui nous permet d'avoir conscience des problématiques et par consensus "démocratique", trouver un moyen de résoudre/améliorer la constitution et l'organisation de l'écosystème en modifiant des paramètres permettant d'empêcher ces abus.

En ce sens, je pense que tout reste à construire mais que nous pouvons réellement produire des choses révolutionnaires qui n'étaient pas envisageables avant ces technologies.

@ekitcho super bel article. Belle réflexion et un argumentaire solide. En lisant ton article je me suis posée la question suivante : Allons-nous vraiment trouver de l'altruisme et de la coopération sur steemit? C'est une plateforme où l'argent est en jeu et je vois déjà des guerres de pouvoir et des comportements abusifs. L'avenir nous le dira.

Très bonne année 2018 à toi

C'est toujours un plaisir de te lire ! tu as pris une bonne initiative à quitter facebook, je voulais faire la même chose et la franchement tu me motives à le quitter encore plus ahah, mais le problème quasiment tout mes amis sont dessus je leur et déjà proposer de passer sur des réseaux plus juste, qui en plus de sa ne pollue presque pas on verra bien mais je pense que une grande majorité va peut-être comprendre, tu as vraiment tout dit pour bien commencer l'année 2018, ta façon de penser et magnifique sur tout les sujets la partie 3/5 et ma préférer elle résume en grande partie les problèmes liés à facebook et autres, merci encore et bonne année, bonne santé, que du bonheur pour busy, steemit et toute les blockchain :D pour toi, pour les autres aussi qui sont impliqué à cette lutte qui deviendra un jour l'avenir. ( désolé pour les fautes X) )

Merci, je n'ai pas vraiment quitté facebook, car je pense que ca reste un outil puissant et important pour le networking, considérant le nombre de personnes qui l'utilisent, tu le soulignes bien. J'ai juste décider de moins participer, de passer + de temps à contribuer à cette transition vers un nouvel écosystème et construire une plateforme que je souhaiterais moi-même utiliser. Mais tu as compris l'idée, c'est évidemment de quitter FB.

Merci pour ton soutien et bonne année

J'ai vraiment apprécié les idées partagées dans ton article et je suis entièrement d'accord avec la conclusion!

Merci pour ton soutien @teamsteem, 2018 va être en effet énorme et nous avons très bien démarré! Bonne année à toi et à bientôt sur Discord et busy.org

@ekitcho Nouveau sur Steem, je me baladais un peu en survolant les article, lisant juste les titres... sans plus
Et je suis tombé sur ton article. Honnêtement, je ne suis pas vraiment un amateur de lecture et j ai du mal a lire de grand textes comme ceu la qui porte a la reflexion.

Par contre, j adore discuter, ou du moins voir et entendre la personne me raconter ce genre de discours. Bref, tout ca pour dire que je suis plus film que livre, plus video que article ;)

Cela dit, de ce que j ai lu, notamment la première partie en entier, je trouve ta réflexion très intéressante et j adhère pas mal.

Je rajouterai juste une chose : l argent

C est pour moi la pire invention de l humanité. C est lui qui nous pousse a la confrontation. Pour moi 90% des maux de ce monde sont causés par l argent.
Il ne fait que nous freiner dans notre développement. Enlevez l argent de l équation et on sauve la faim et la soif dans le monde. On jette des milliers de tonnes de bouffes parce que ca coûte trop cher de les expédier dans de bonnes conditions au gens qui en ont besoin.

Retirez l argent de l équation et on aurait déjà trouvé les petits hommes vert. Hé oui, la recherche ca prend du temps. Pourquoi ? Parce que les machines coûtent cher, les scientifiques sont rémunérés etc...

Pourquoi un homme s est fait tiré dessus dans son garage en rentrant chez lui ? Parcequ il avait une belle voiture qui coûte cher et qu un autre a voulu lui volé car il ne peut pas s en payer une...

Bref, oui je suis un grand rêveur, mais j espère qu un jour ce monde viendra :)

Peace

c'est + la vision comptable, et économique (donc ce qu'on fait de l'argent), que le moyen même (l'argent), qui est au coeur des problèmes que tu dénonces.
Après va savoir si cest problèmes ne sont pas intrinsèquement liés à la nature de l'argent même...
Dans tous les cas on ne peut absolument pas nier, même dans tes arguments, que si l'argent est un problème, s'il coulait à flot pour tout le monde sans distinction, les problèmes (maux) que tu cites seraient probablement résolus ?! (Manger à sa faim, avoir un toit, investir dans la recherche, etc.) Dans un premier temps c'est donc avant tout un problème de distribution. C'est une transition inévitable

I'm sorry for writing here but it's the first post of your I could find!

Thanks for the support, much appreciated! I see your VP is pretty high! If you want to spread it over a lot of the community join my trail! If you want to know more or if I can help you in any way, find me in discord or chat! Cheers!

de moins en moins je vais sur face book , trop souvent le monde cherche la confrontation en mettant des posts , ça commence tranquillement et ça dérape souvent, facile d, intimider derriere un écran, j'aime bien steemit pour la politesse et le savoir vivre jusqu'a maintenant..... je parle de steemit a mes amis mais il n'allume pas ils sont trop occupé sur facebook....

la transparence sur Steem, favorise en effet les principes de respect, de hierarchie, de générosité, grâce à un système de réputation, tout celà permet de punir les abus et d'inciter les comportements positifs.
Tes amis viendront avec le temps, https://busy.org travaille à offrir une plateforme plus proche de l'usage qu'ils font actuellement avec Facebook, et 2018 va être une année clé pour cette transition

Je crois que je vais en faire autant. Quitter progressivement Facebook que j'utilise pour le moment afin de faire de la pub pour Steemit.... Bonne année 2018 ;)

Je suis nul en philo, je n'ai pas tout compris, mais ça doit être pour les mêmes raisons que je n'ai jamais utilisé Facebook, et que je me suis tout de suite inscris sur Steemit.

Je suis ma force de travail, l'argent que je produis via mes posts doit me revenir en partie au moins. Et quoi de plus important de nos jours que la donnée. Demandez à Apple quel est le plus important pour eux: iPhone, iPad, Mac ou iTune?
Petit indice: Suivez la donnée...

Cette année s'annonce comme un grand tournant, merci pour ces voeux et bonne année à toi.

Merci bonne année à toi aussi.
Petite parenthèse hors sujet, le marketcap d'Apple est de 1000 Milliards de $ environ. Nous approchons tout doucement du marketcap du plus gros acteur de cette dernière décénnie, si la cryptomonnaie dépasse 1000B$ Mcap, ca sera historique et je pense qu'on pourra également voir des BTC Dominance à 20-25% ce qui donnera un signal fort sur les nouveaux projets ayant de vrais produits et une vraie technologie, fonctionnelle, viable, scalable, ainsi qu'une communauté forte: STEEM sur ces points est en tête.

Que Dieu t'entende mon frère

moi aussi je pense a quitter le fb et consacre plus de temps ici ,,, bonne chance

Super article!

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