Aujourd'hui 17 mai : Journée internationale contre l’homophobie et la transphobie
Le thème de 2018 est : le droit des personnes LGBT dans le monde 🏳️🌈
La Journée internationale contre l’homophobie et la transphobie, a lieu chaque année le 17 mai. Une date symbolique pour l’importance qu’elle représente dans l’évolution de la condition homosexuelle . Le 17 mai 1990 que l’Organisation mondiale de la Santé a retiré l’homosexualité de la liste des maladies mentales, mettant fin à plus d’un siècle d’homophobie médicale. Une journée internationale de sensibilisation et d’éducation et faire prendre conscience des effets dévastateurs de ces discriminations. La campagne met en lumière les réalités sur la situation des personnes LGBT lesbiennes, gaies, bisexuelles et trans dans le monde. L’homophobie et la transphobie engendrent des conséquences importantes, parfois dévastatrices, dans la vie des individus qui en sont victimes.
L’homophobie se manifeste sous différentes formes. Elle est tantôt consciente, tantôt inconsciente. Toutes les attitudes négatives pouvant mener au rejet et à la discrimination, directe et indirecte, envers les gais, les lesbiennes, bisexuelles, transsexuelles et transgenres, ou à l’égard de toute personne dont l’apparence ou le comportement ne se conforme pas aux stéréotypes de la masculinité ou de la féminité. Sont considérées comme des variantes de l’homophobie :
Il n’y a personne à l’abri de manifestations hostiles de ce style, des personnes hétérosexuelles mais qui ne se conforment pas entièrement aux stéréotypes de la masculinité ou de la féminité peuvent être confrontées à de l’homophobie ou de la transphobie. L’homophobie et la transphobie engendrent des conséquences importantes, parfois dévastatrices, dans la vie des victimes qui éprouvent de grandes difficultés à accepter ou à vivre avec une orientation sexuelle ou une identité de genre différente de celle de la majorité. Le taux de suicide chez les jeunes gais est beaucoup plus élevé que chez les hétérosexuels, un grand nombre vivent toujours dans le secret et dans la peur du rejet. Les personnes trans vivent encore dans une situation marginale et sont encore plus en proie au suicide.
Les Québécois sous-estiment le nombre d’États qui criminalisent l’homosexualité selon les résultats d’un sondage mené par Léger Marketing sur la perception et l’opinion des Québécois et des Canadiens à l’égard de la condition des personnes lesbiennes, gaies, bisexuelles et trans (LGBT) sur la scène internationale fait dans le cadre de la campagne 2018 : « Dans mon pays, c’est encore un crime d’afficher ses couleurs », qui porte sur les droits LGBT.
Alors que 72 États criminalisent encore l’homosexualité et que 8 d’entre eux la punissent par la peine de mort, près du tiers des Québécois (32 %) pensent que la condition des personnes LGBT dans le monde est bonne ou très bonne. La majorité des personnes interrogées des Québécois comme des Canadiens sous-estiment le nombre d’États qui criminalisent l’homosexualité (59 %). Les Québécois veulent que les gouvernements s’impliquent davantage dans la lutte contre l’homophobie et la transphobie , 61 % des Québécois contre 51 % pour le reste du Canada pensent que les gouvernements doivent avoir une approche plus proactive quant à la lutte contre l’homophobie et la transphobie dans le monde.
Parmi les répondants plus de la moitié considèrent qu’établir des campagnes de sensibilisation et d’éducation constitue la mesure la plus efficace pour lutter contre l’homophobie et la transphobie dans le monde. Il y a encore du travail à faire pour faire changer les choses. Il est essentiel de soutenir les groupes de défense des droits des personnes LGBT et de travailler en concertation avec eux. Si les lois comme celle sur le mariage civil autorisant le mariage des couples de même sexe sont aujourd’hui des réalités, il reste encore du chemin à faire avant d’atteindre l’égalité sociale entre tous les citoyens sur la base de l’orientation sexuelle ou de l’identité de genre.
La solution : La sensibilisation et l'éducation @AnarchoPirate