Tatouage : à vie ou non ?
Quelques chiffres pour commencer : selon une étude parue en 2013 dans le British Journal of Dermatology, près de 25% de la population occidentale serait tatouée . Et un tatoué sur trois regretterait d'être passé à l'acte ! En conséquence, le marché du détatouage est en plein boom, porté par une toute nouvelle génération de lasers en passe de remplacer les techniques existantes : chirurgie avec suture, voire greffe de peau, lumière pulsée ou dermabrasion (ponçage de l'épiderme).
La technologie laser Q-Switched, apparue il y a une vingtaine d'année, a changé la donne. L'appareil projette durant un temps extrêmement court un rayon hyperpuissant qui fractionne en micromolécules l'encre et ses pigments. Ces débris sont ensuite évacués naturellement par l'organisme. L'opération reste longue et coûteuse. Un tatouage de taille moyenne exige ainsi au minimum dix séances au tarif variant de 60 à 200 € selon la surface traitée, avec une pause d'un à deux mois entre chaque visite pour laisser à la peau le temps d'éliminer les résidus et de cicatriser. Le résultat n'est pas garanti et laisse souvent des traces et cicatrices.