"Unforgettable clint Eastwood"steemCreated with Sketch.

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About is memory you can read a article from "Le Monde" newspaper (french version)

"Clint Eastwood, une légende", de Patrick McGilligan : Dr Clint et Mr Eastwood
Une biographie à charge de l'acteur-réalisateur, signé Patrick McGilligan, sort en librairie

Qui est Clint Eastwood ? Un acteur-réalisateur de premier plan, qui le niera ? Mais encore ? Le citoyen se dit libertaire. Résolument républicain, néanmoins, il soutint Nixon, Reagan, Bush et McCain. Il déclara vouloir "tuer Michael Moore" si le documentariste de gauche se présentait un jour chez lui comme il l'avait fait pour Charlton Heston, icône du conservatisme, dans Bowling for Columbine. Mais Gran Torino, son film le plus récent, confirme sa personnalité complexe. Il s'y démontre beaucoup moins raide que ce qu'en dirent ses contempteurs au début de sa carrière, trop prompts à le dépeindre en fasciste.
La biographie que lui consacre Patrick McGilligan est "non autorisée". Elle fit d'abord l'objet de poursuites judiciaires lorsqu'elle fut publiée en 2002 aux Etats-Unis, Eastwood réclamant 10 millions de dollars de dommages en arguant qu'elle contenait des inexactitudes et nuisait à sa réputation. Il est vrai que ce livre, qui fait état des témoignages de gens ayant gardé leur liberté de parole malgré les pressions de l'acteur, dépeint un Clint Eastwood différent des portraits jusqu'ici publiés.
McGilligan met à mal l'image d'un Clint Eastwood sportif et meneur d'hommes, star des cours de théâtre dans sa jeunesse. Ses biographies officielles font état d'un passé héroïque au cours de la guerre de Corée ? "Clint n'a jamais été envoyé combattre à l'étranger." Incorrigible coureur de jupons ? McGilligan exagère peut-être en dévoilant que "dans bien des coups de chance de Clint, on retrouve une blonde en arrière-plan". Accès de violence, rancoeurs, dragues cyniques, tempérament volcanique, misogynie récurrente : les cinéphiles diraient que ça ne nous regarde pas. Ils n'ont pas tort. Parmi les nombreuses révélations exhumées dans ce scrupuleux travail d'investigation, tentons de retenir ce qui déteint dans les rôles, les films signés, le personnage assumé.
C'est Eastwood lui-même qui bâtit son profil de chasseur de primes à barbe pouilleuse, fumant le cigare, froid, féroce et moralement ambigu, dans les films de Sergio Leone : Pour une poignée de dollars (1964), Et pour quelques dollars de plus (1965). C'était une bonne affaire pour le metteur en son
comédien, qui se prend dès lors pour une vedette. Ainsi, se voyant proposer le dernier volet de la "trilogie du dollar" par le cinéaste italien (Le Bon, la Brute et le Truand), Eastwood fait la fine bouche : "Dans le premier film j'étais tout seul. Dans le deuxième on était deux. Maintenant on est trois. Si ça continue comme ça, dans le prochain, je partagerai la vedette avec la cavalerie américaine."
En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/livres/article/2009/04/23/clint-eastwood-une-legende-de-patrick-mcgilligan_1184274_3260.html#CseP6P4CLRRiAzSK.99
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