Les océans se réchauffent plus vite que prévu ...

Les ours blancs vont bientôt être à l'étroit
Notre pauvre planète bleue est affectée de bien des maux : pollution atmosphérique et maritime, déforestation, réchauffement climatique, surpopulation, jour de dépassement de plus en plus tôt, ...
Mais l'on oublie souvent que le réchauffement climatique ne concerne pas que notre seule atmosphère, car l'eau des océans (mais aussi celle des différentes mers) est également touchée avec des effets induits qui ne manqueront pas d'impacter l'homme dans la mesure où la biodiversité maritime est en péril.

Les Nations Unies avaient déjà, en début d'année 2019, tiré la sonnette d'alarme en nous indiquant que la période 2015-2018 avait été la plus chaude depuis l'existence des relevés météorologiques.
Et puis, courant Mars, c'est au tour de l'OMM (Organisation Météorologique Mondiale) d'enchaîner en nous précisant que 2018 a été l'année la plus chaude pour les océans et ce, pour les profondeurs de 0 à 2.000 m.

Des résultats très inquiétants pour l'avenir d'autant que cette même Organisation révèle que la hausse du niveau de la mer s'est poursuivie plus vite que prévu. Cette accélération est essentiellement due au "rythme accru de perte de masse glaciaire des inlandsis" (les fameuses glaces permanentes ou calottes polaires).

L’IPSO (Programme International sur l’Etat des Océans) vient d'enfoncer un peu plus le clou en révélant que l’accélération du réchauffement océanique dépasse de 40 % les prévisions les plus pessimistes qu’avançaient les experts il y a seulement cinq ans.

Les conséquences du réchauffement des eaux océaniques

A quoi doit-on s'attendre ?

Le côté positif est de se dire que la température de l'eau sera idéale pour la baignade lors des vacances mais, hélas, les aspects négatifs l'emportent largement. En voici quelques-uns :

↪ Réduction de l'étendue de la banquise arctique mettant en péril les animaux qui y résident : ours polaires, phoques, morses, ...
↪ Déplacement des organismes marins vers d'autres eaux plus clémentes. Ainsi de nombreuses espèces tropicales commencent à se retrouver en Atlantique Nord.
↪ Modification dans la dominance des espèces. Il s'ensuit une importante diminution de la biomasse de certaines espèces (comme, par exemple, les morues !).
↪ Fragilisation des récifs coralliens... qui commencent à blanchir !
↪ Accroissement de l'acidification des océans, ce qui est une menace pour des milliers d'espèces.
↪ La taille des poissons se réduit car les eaux chaudes, plus légères, contiennent moins d’oxygène.
↪ ...

Encore une sacrée difficulté qui se présente à nous. L'homme saura-t-il rapidement trouver des solutions ? Son avenir en dépend et certains savants disent qu'il est d'ores et déjà trop tard.
Si les espèces marines viennent à disparaître c'est l'une des plus grosses réserves de nourriture pour l'homme qui se fermerait et notre avenir serait plus que compromis ... au moins pour une grande majorité d'entre nous.
Agissons rapidement ...